A Nepita
A Nepita est un navire mixte exploité par la compagnie française Corsica Linea. Construit de 1999 à 2002 par les chantiers Howaldtswerke-Deutsche Werft (HDW) de Kiel sous le nom de Superfast X, il était à l'origine affecté aux lignes de la compagnie grecque Superfast Ferries en Europe du Nord. Vendu en 2007 à la SNCM, il était initialement prévu pour naviguer sur les lignes entre Marseille et la Corse sous le nom de Jean Nicoli mais ne sera jamais exploité par la compagnie française. Revendu en 2008 à la compagnie SeaFrance, il est rebaptisé SeaFrance Molière et navigue jusqu'en 2011 sur les lignes entre la France et le Royaume-Uni. Racheté l'année suivante par l'armateur LD Lines, il est affrété par la compagnie danoise DFDS Seaways qui l'emploie sur les mêmes lignes sous le nom de Dieppe Seaways. Vendu à la compagnie suédoise Stena Line en 2014, il intègre la flotte de l'armateur l'année suivante et prend le nom de Stena Superfast X pour assurer les lignes entre le Royaume-Uni et l'Irlande. Affrété à partir de par la compagnie Corsica Linea, il navigue depuis le mois de juin sur les lignes entre Marseille et la Corse sous le nom de A Nepita.
A Nepita | |
A Nepita à Bastia le 24 juin 2020. | |
Autres noms | Superfast X (2002-2007) Jean Nicoli (2007-2008) SeaFrance Molière (2008-2012) Molière (2012) Dieppe Seaways (2012-2015) Stena Superfast X (2015-2020) |
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Type | Navire mixte |
Histoire | |
Chantier naval | HDW, Kiel, Allemagne (#360) |
Commandé | |
Quille posée | |
Lancement | |
Mise en service | |
Statut | En service |
Équipage | |
Équipage | 64 membres |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 203,90 m |
Maître-bau | 25,40 m |
Tirant d'eau | 6,50 m |
Tirant d'air | 38,99 m |
Déplacement | 19 219 t |
Port en lourd | 5 295 tpl |
Tonnage | 29 800 UMS (2002-2004) 30 285 UMS (2004-2015) 30 551 UMS (depuis 2015) |
Propulsion | 4 moteurs Wärtsilä-Sulzer NSD 16ZAV-40S |
Puissance | 46 080 kW |
Vitesse | 28 nœuds |
Caractéristiques commerciales | |
Pont | 9 |
Capacité | 2002-2004 : 626 passagers 2004-2015 : 717 passagers Depuis 2015 : 1 200 passagers 100 véhicules 140 remorques |
Carrière | |
Armateur | Superfast Ferries (2002-2007) SNCM (2007-2008) SeaFrance (2008-2012) Scapino Shipping (2012) LD Lines (2012-2014) Stena Line (depuis 2014) |
Affréteur | CTN (2007) ANEK Lines (2007) DFDS Seaways (2012-2014) Corsica Linea (depuis 2020) |
Pavillon | Grèce (2002-2007) France (2007-2012) Malte (2012) France (2012-2015) Royaume-Uni (2015-2020) Chypre (2020) France (depuis 2020) |
Port d'attache | Le Pirée (2002-2007) Ajaccio (2007-2008) Calais (2008-2012) La Valette (2012) Le Havre (2012-2015) Cardiff (2015-2020) Limassol (2020) Ajaccio (depuis 2020) |
Indicatif | (SVCE) (2002-2007) (FNKG) (2007-2015) (2IBK4) (2015-2020) (5BLZ5) (2020) (FNKG) (depuis 2020) |
IMO | 9211511 |
Histoire
Origines et construction
Depuis la fin des années 1990, la compagnie grecque Superfast Ferries révolutionne la desserte maritime entre la Grèce et l'Italie à l'aide de sa flotte de navires rapides de dernière génération. Leur succès incite alors la maison mère, le groupe Attica, à implanter les activités de sa marque sur de nouveaux marchés. Dans l'optique d'ouvrir des lignes en mer du Nord entre l'Allemagne, la Belgique, le Royaume-Uni et la Finlande, Superfast lance alors la construction de quatre navires jumeaux aux chantiers allemands Howaldtswerke-Deutsche Werft[1].
La conception des futures unités est directement basée sur celle de deux autres navires de Superfast prévus pour les lignes de la Méditerranée. Ils ont en effet les mêmes dimensions de 203 mètres de long pour 25 mètres de large ainsi que le même appareil propulsif leur permettant d'atteindre des vitesses de 28 nœuds. Leur apparence extérieure, bien que similaire, diffère cependant des autres navires de la flotte, de même que la capacité passagère qui est drastiquement réduite par rapport à la flotte méditerranéenne, ils sont également équipés d'une coque brise-glace. La disposition des aménagements intérieurs est pour sa part identique et de qualité semblable, à l'exception de la piscine extérieure, absente.
Le quatrième navire de la série, baptisé Superfast X, est mis sur cale à Kiel le et lancé le . Après finitions, il est livré à Superfast le et baptisé ce même jour en présence de sa marraine, Patricia Lederer, épouse du directeur de projet des navires[2].
Superfast (2002-2007)
Le Superfast X débute son exploitation commerciale le entre l'Allemagne et la Finlande. Après un bref retour aux chantiers qui l'ont vu naître durant le mois d'avril, il est affecté entre la Belgique et le Royaume-Uni.
En , des cabines supplémentaires sont ajoutées aux chantiers norvégiens Fosen Mekaniske Verksteder.
En , Superfast Ferries décide d'interrompre ses activités en Europe du Nord. Tandis que ses trois sister-ships ainsi que le fonds de commerce sont cédés au groupe estonien Tallink pour 310 millions d'euros, le Superfast X est conservé dans un premier temps par Superfast avant d'être vendu à son tour le à la société Véolia Transport pour la somme de 112 millions d'euros afin d'intégrer la flotte de la SNCM.
SNCM (2007-2008)
Le , l’acte officiel de vente entre le président du groupe Attica et les dirigeants de Veolia Transports est signé. Le Superfast X est rebaptisé Jean Nicoli (il a été un temps été envisagé de le nommer d'après le Monte San Petrone, montagne située en Haute-Corse), passe sous pavillon français et est affrété par la SNCM[réf. souhaitée].
Après un arrêt technique à Anvers le Jean Nicoli quitte la Belgique le 1er mars à 10h00 à destination du Havre. Le navire quitte ce port le à 12h00 pour Santander en Espagne avec un chargement de véhicules Renault neufs. Après son déchargement, il fait route vers Vigo où il mouille en rade du au avant de faire route vers Southampton. Puis le Jean Nicoli effectue un nouveau convoyage de véhicules neufs entre Le Havre et Santander, entre le 26 et le .
Malgré l'acquisition du navire, celui-ci demeure inutilisé par la compagnie. Son entrée dans la flotte est en effet due à un contexte particulier, en , La Méridionale dénonce le partenariat sur les lignes de la délégation de service public avec la SNCM. La direction de la compagnie est alors contrainte de trouver une solution en raison du prochain dépôt des dossiers répondant à l’appel d’offres de la future DSP courant sur la période 2007-2013. En effet, dans l’éventualité d’une défection de La Méridionale, la SNCM se doit, pour proposer une réponse globale à l’appel d’offres, de pourvoir au manque des trois cargos mixtes de l’armateur jusqu’alors partenaire. Devant la résolution de l’actionnaire de La Méridionale, la SNCM s'était mise en quête sur le marché de l’occasion d’un cargo mixte. Mais les relations avec La Méridionale évolueront positivement. Les deux sociétés décident de poursuivre leur partenariat et de proposer une réponse commune au prochain appel d’offres. En raison de ce revirement de situation, le Jean Nicoli apparaît donc en surnombre[réf. souhaitée].
Ainsi, durant l’année 2007, la direction s’emploie à trouver une autre utilité à cette unité. Du 5 au , il est affrété par la Compagnie tunisienne de navigation et navigue entre Gênes et Tunis. À la fin de cet affrètement, le Jean Nicoli se rend à La Seyne-sur-Mer où il reste jusqu’au , avec un passage dans le port de commerce de Toulon les 4 et . Cette période est mise à profit pour effectuer des travaux sur la porte rampe avant, dans la salle des machines, ainsi que des retouches de peinture.
Le , le navire quitte en fin d’après midi Toulon pour Marseille, où il accoste au poste 115. Il remplace l’Île de Beauté en avarie et effectue ainsi six rotations sur l’Algérie depuis Marseille du 6 au .
Le , il est affrété par la compagnie grecque ANEK Lines pour une durée de trois mois. le navire quitte Marseille à 11h30 à destination de Patras. Il arrive en Grèce le . Le Jean Nicoli est alors affecté entre la Grèce et l'Italie en remplacement du ferry Lefka Ori. Le , le navire, en provenance de Patras et repeint aux couleurs SNCM, accoste à 13h50 au poste 7 du port de Marseille.
Le , le Jean Nicoli est vendu à un consortium financier, dénommé Poquelin, mené par une filiale du Crédit agricole pour la compagnie SeaFrance.
SeaFrance (2008-2012)
Le , le navire devient officiellement le SeaFrance Molière. Le 1er avril, un équipage SeaFrance prend possession du navire. Il appareille le en début d’après-midi à destination de Dunkerque et les chantiers navals ARNO afin d’y subir des transformations en vue de sa mise en service sur le trafic transmanche, notamment l'adaptation de ses rampes aux infrastructures portuaires. Le nombre des cabines sur le pont 8 est également réduit en raison de la brièveté de la ligne opérée, l'espace libéré est comblé par de nouvelles installations.
Le navire entre pour la première fois dans le port de Calais le et est mis en service entre la France et le Royaume-Uni dans la foulée, dans un premier temps en ne transportant uniquement du fret, puis des passagers à partir du 1er octobre.
Le , le SeaFrance Molière heurte violemment le quai à Calais, occasionnant des dégâts mineurs conduisant à son immobilisation durant quelques jours aux chantiers ARNO pour réparations.
Le , l'exploitation du navire est interrompue en raison des difficultés financières de SeaFrance. Désarmé dans un premier temps à Calais, il sera déplacé à Dunkerque le .
En juillet, il est racheté par la société Scapino Shipping et prend le nom de Molière sous pavillon maltais.
DFDS Seaways (2012-2014)
À partir du , le Molière est affrété par la compagnie danoise DFDS Seaways. Renommé Dieppe Seaways, il retourne desservir les lignes entre la France et le Royaume-Uni sous pavillon français, exploité conjointement par DFDS et l'armateur français LD Lines.
Le , le navire est victime d'un incendie dû à la surchauffe d'une chaudière dans la salle des machines alors qu'il se trouve au large de Douvres. Les 316 passagers sont alors débarqués en toute sécurité à l'arrivée du navire. Sept membres d'équipage et trois pompiers seront cependant blessés en combattant l'incendie qui sera éteint quelques instants plus tard[3],[4].
Le navire est vendu ce même mois à la compagnie suédoise Stena Line, mais reste exploité par DFDS jusqu’au .
Stena Line (2014-2020)
Transformé à Gdynia en Pologne entre et , le navire est rebaptisé Stena Superfast X. Au cours des travaux, sa capacité passagère est augmentée et ses rampes d'accès modifiées.
Le navire entre en service entre le Royaume-Uni et l'Irlande le .
En , un contrat est signé entre Stena Line et la compagnie corse Corsica Linea pour l'affrètement du Stena Superfast X pour une durée de cinq ans en raison de l'arrivée imminente du nouveau Stena Edda prévu pour le remplacer[5].
Le navire réalise sa dernière rotation entre Dublin et Holyhead le . Il navigue ensuite quelques jours entre Cairnyan et Belfast puis quitte l'Irlande du Nord le vers 18h pour rejoindre la Grèce afin d'être mis aux standards de Corsica Linea.
Corsica Linea (depuis 2020)
Arrivé à Perama le , le navire subit quelques transformations afin d'être adapté à sa future affectation. Il est notamment reconverti en ferry de nuit avec l'ajout d'une centaine de nouvelles cabines et se voit aussi équipé de dispositifs d'épuration des fumées, communément appelés scrubbers, au niveau de sa cheminée[6]. Le navire est également repeint avec la livrée rouge de Corsica Linea lors d'un passage en cale sèche du au [7].
Les travaux achevés, le Stena Superfast X quitte la Grèce le pour rejoindre Marseille. Arrivé à destination le dans la matinée, il effectue ses essais en mer au large de la cité phocéenne avant de s'amarrer au Cap Janet dans l'après-midi. Le lendemain, il est francisé et rebaptisé A Nepita, en référence au nom de la marjolaine en langue corse.
Affrété à l'origine pour renforcer les liaisons avec l'Algérie, A Nepita devait se substituer au Vizzavona, transféré en sur les lignes de la délégation de service public entre Marseille et la Corse. Il était ainsi prévu que le navire assure deux traversées par semaine vers Alger et une vers Béjaïa dès le mois de juillet. Toutefois, au cours de l'année 2020, l'Europe est durement touchée par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, entraînant la mise en place de restrictions concernant le transport des passagers, plus particulièrement hors de l'espace Schengen. Devant l'incertitude quant à la réouverture des lignes régulières avec l'Afrique du Nord et les possibles restrictions encadrant le trafic, Corsica Linea décide finalement d'affecter A Nepita sur des traversées supplémentaires à destination de la Corse[8].
Le à 20h40, le navire quitte Marseille sous grand pavois pour sa première traversée commerciale à destination de Bastia, escorté à la sortie du port par le Jean Nicoli. A Nepita arrive pour la première fois en Corse le lendemain à 8h00. Le positionnement du navire en complément du Pascal Paoli permet ce jour-là d'acheminer simultanément 3 000 mètres linéaires de fret sur le port de Bastia, soit 190 remorques[9]. Sa première escale à Ajaccio, son port d'attache, a lieu le dans la matinée.
Aménagements
A Nepita possède 9 ponts. Bien que le navire s'étende en réalité sur 11 ponts, les ponts 4 et 6, au niveau des garages, sont inexistants, bien qu'ils soient tout de même comptés. Les locaux des passagers couvrent la totalité des ponts 7 et 8 et une partie du 10. L'équipage loge pour sa part sur le pont 9. Les ponts 3 et 6 sont entièrement consacrés au garage ainsi que la partie avant des ponts 1 et 2.
Locaux communs
À sa mise en service, le Superfast X était employé sur de longues traversées, le navire était équipé en conséquence au niveau de ses installations pour les passagers. Ceux-ci disposaient sur le pont 7 de deux espaces de restauration (à la carte, buffet), trois bars (bar-salon, bar-discothèque, brasserie-bar) ainsi qu'une boutique et un casino. Un sauna était également présent sur le pont 10.
Lors de son acquisition par SeaFrance, de nouvelles installations sont ajoutées à la place de cabines sur le pont 8, la boutique et la brasserie y sont réaménagés et des installations dédiées aux chauffeurs routiers telles qu'un café et un espace de repos sont créées. Ces nouveaux aménagements seront supprimés et remplacés par des cabines en 2020 dans le cadre de l'affrètement du navire par Corsica Linea.
- Le bar principal, situé à l'avant au pont 7.
- Bureau information sur le pont 7.
- Restaurant situé sur le pont 7 au milieu du navire.
- Snack situé sur le pont 7, non loin du restaurant.
Cabines
Au début de sa carrière, le Superfast X possédait environ 120 cabines situées pour la plupart sur le pont 8. D'une capacité de deux à quatre personnes, toutes sont pourvues de sanitaires complets comprenant douche, WC et lavabo. Six cabines de luxe sont également présentes au pont 10.
Lorsque le navire passe sous les couleurs de SeaFrance, une grande partie des cabines est supprimée pour être remplacée par de nouveaux locaux. Seules quelques-unes d'entre elles sont conservées, notamment au pont 8 du côté bâbord avant ainsi que les suites du pont 10.
À l'occasion de son affrètement par Corsica Linea en 2020, de nouvelles cabines sont réaménagées sur le pont 8 ainsi que sur la partie bâbord avant du pont 9, portant leur nombre à 173. Quatre suites supplémentaires sont également ajoutées sur le pont 10. Un salon de 60 fauteuils est aussi installé à bord sur le pont 7.
- Cabine extérieure standard, aménagée pour deux personnes.
- Coursive des cabines du pont 8.
- Salon fauteuils pouvant accueillir 60 personnes, situé sur le pont 7 vers l'avant du navire.
Caractéristiques
A Nepita mesure 203,90 mètres de long pour 25,40 mètres de large, son tonnage était à l'origine de 29 800 UMS mais sera porté à 30 285 UMS lors d'une refonte en 2004 puis finalement à 30 551 UMS en 2012. Le navire pouvait accueillir dans sa configuration initiale 626 passagers. Sa capacité sera portée à 717 en 2004 puis 1 200 en 2012. Il possède un garage de 1 900 mètres linéaires pouvant contenir 100 véhicules répartis sur quatre niveaux ainsi que 140 remorques. Le garage était accessible à l'origine par deux portes rampes situées à la poupe, l’une de 8 mètres de large et l’autre de 5 mètres de large et une porte rampe située à la proue de 4,40 mètres de large avec ouverture par deux vantaux. En 2008, le système d'accès au garage est entièrement revu, il ne subsiste qu'une seule porte arrière et des dispositifs adaptés aux infrastructures portuaires de Calais et de Douvres sont construits. En 2015, le garage retrouve un système de chargement au moyen de rampes. La propulsion de A Nepita est assurée par quatre moteurs diesels Wärtsilä-Sulzer NSD 16ZAV-40S développant une puissance de 46 080 kW entrainant deux hélices faisant filer le bâtiment à une vitesse de 28 nœuds. Il était à l'origine doté de deux propulseurs d'étrave et un propulseur arrière ainsi qu'un stabilisateur anti-roulis. À la suite de son acquisition par SeaFrance en 2008, un troisième propulseur d'étrave est ajouté. Le navire possède quatre embarcations de sauvetage de grande taille, une embarcation semi-rigide de secours et plusieurs radeaux de sauvetage. Depuis 2020, A Nepita est équipé de scrubbers, dispositifs d'épuration des fumées rejetées par les cheminées réduisant ainsi les émissions de soufre.
- Ponts extérieurs.
- Cheminée unique arrière.
Lignes desservies
Au début de sa carrière, le Superfast X assurait de 2002 à 2007 les lignes de Superfast Ferries en mer du Nord entre l'Allemagne et la Finlande sur la ligne Rostock - Hanko puis entre la Belgique et le Royaume-Uni sur la ligne Zeebruges - Rosyth.
À partir de 2007, prévu pour desservir la Corse depuis Marseille sous les couleurs de la SNCM, le Jean Nicoli assure finalement la desserte de la Tunisie depuis l'Italie sur la ligne Gênes - Tunis sous affrètement par la Compagnie tunisienne de navigation puis les lignes entre la Grèce et l'Italie (Patras - Igoumenitsa - Ancône - Venise), affrété par ANEK Lines. Il assurera également quelques traversées entre Marseille et Alger pour la SNCM.
À compter de 2008, il est affecté aux lignes transmanches entre Calais et Douvres, dans un premier temps sous les couleurs de SeaFrance de 2008 à 2011 puis de DFDS Seaways de 2012 à 2014.
De 2015 à 2020, le navire a desservi les lignes de Stena Line entre le Royaume-Uni et l'Irlande sur la route Holyhead - Dublin mais aussi parfois d'autres lignes de la compagnie telles que Cairnryan - Belfast ou Rosslare - Cherbourg.
Prévu pour être exploité dès le mois de sur les lignes de Corsica Linea vers l'Algérie depuis Marseille vers Alger et Béjaïa, le navire est finalement positionné sur les liaisons vers la Corse entre Marseille, Bastia et Ajaccio à partir du en raison de la réorganisation du programme estival de la compagnie consécutif à l’épidémie de Covid-19.
Depuis mars 2021, le navire est employé dans le cadre de la DSP sur les liaisons vers la Corse. Exploité sur la desserte de Bastia dans un premier temps, il est ensuite affecté sur les traversées vers Ajaccio à partir de la saison d’été. Durant l'été 2022, le navire est employé sur la liaison vers Porto-Vecchio.
Notes et références
- https://www.attica-group.com/en/attica-group/group-profile.html
- « Superfast Ferries official web site - Greece - Italy / Pireaus - Hera… », sur archive.is, (consulté le ).
- (en) Victoria Chessum, « Investigation after firefighters suffer burns in ferry blaze », sur kentonline.co.uk, .
- « Fire breaks out on DFDS ferry at Port of Dover | Dover Express », sur web.archive.org, (consulté le )
- V.E., « Un huitième navire pour Corsica Linea », Corse-Matin, (lire en ligne).
- « Corsica Linea se dote d'un huitième cargo mixte », sur L'Antenne - Les transports et la logistique au quotidien (consulté le ).
- https://arxipelagos.gr/στα-κόκκινα-ξανά-το-superfast-πλούσιο-φωτορεπ/
- Véronique Emmanuelli, « A Nepita, un huitième navire pour la Corsica Linea », Corse-Matin, (lire en ligne, consulté le ).
- V.E., « Record de fret pour Corsica Linea sur la liaison Marseille-Bastia », Corse-Matin, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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