Abbaye Notre-Dame du Nid-au-Merle
L'abbaye Notre-Dame-du-Nid-au-Merle ou abbaye de Saint-Sulpice des Bois est située sur le territoire de la commune française de Saint-Sulpice-la-Forêt, dans l’ancienne forêt du Nid-au-Merle, aujourd’hui forêt de Rennes.
Abbaye Notre-Dame du Nid-au-Merle | |||
Les vestiges de l'abbaye Notre-Dame-du-Nid-au-Merle. | |||
Ordre | propre, d'inspiration bénédictine | ||
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Abbaye mère | chef d’ordre | ||
Fondation | 1112 | ||
Fermeture | 1792 | ||
Diocèse | relève directement du Saint-Siège |
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Fondateur | Raoul de La Futaie | ||
Dédicataire | Sulpice le pieux | ||
Personnes liées | Marie de Blois | ||
Protection | Inscrit MH (1926, restes de l'abbaye) Classé MH (1992, chapelle) Classé MH (1993, 1994, Restes de l'église) |
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Localisation | |||
Emplacement | Bretagne, forêt de Rennes | ||
Pays | |||
Coordonnées | 48° 13′ 10″ nord, 1° 34′ 29″ ouest | ||
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : France
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Le nom
Le nom ancien de la forêt viendrait de l’histoire d’un jeune berger découvrant dans un nid de merle, non loin d’un étang, une statuette de la Vierge. Sept fois il la rapporte chez lui, sept fois la statuette retourne dans le nid.
Les textes, depuis le XIIe siècle, donnent au monastère le nom de Saint-Sulpice. Par exemple, le nécrologe indique en ces termes la mort de Raoul de La Futaie : « Sanctus Rodulphus, monachus Sancti Jovini, puter fratrum et monialium Sancti Sulpitii, obiit 17 kal. septembris anno Domini 1129[1]. » L'abbatiale est en effet dédiée à Sulpice le Pieux, évêque de Bourges, qui venait d'être canonisé[2]. Mais, s’appuyant sur une lettre de 1127 où l’archevêque de Tours aurait cité le nom de Notre-Dame du Nid-de-Merle, le père Chardronnet estime qu’il s’agit là du tout premier nom du monastère. Lequel aurait perdu ce nom au fil des ans, au profit de ceux de Saint-Sulpice-des-Bois, puis de Saint-Sulpice-la-Forêt[3].
Une petite chapelle, voisine du monastère, est quant à elle dédiée à Notre-Dame. Elle est mentionnée en 1146. On l’appelle d’abord Sainte-Marie sur l’Étang, puis Notre-Dame sur l’Eau (nom que, reconstruite, elle porte aujourd’hui), et parfois « chapelle ducale »[4].
Historique
Raoul de La Futaie, ancien compagnon de Robert d'Arbrissel, est à la tête d’une communauté déjà établie dans la forêt lorsqu'il crée le monastère en 1112[5]. Parmi les autres fondateurs, on connaît les noms de Geoffroy Gastineau et de l’ermite Aubert[6]. Raoul, après la fondation, ne serait pas resté de façon permanente sur les lieux[7]. Ermengarde, épouse d’Alain Fergent, est peut-être la bienfaitrice de l’abbaye[8].
C’est un monastère double selon les antiques traditions orientale et celtique, c’est-à-dire accueillant séparément des moniales et des moines (les « condonats »[9]). Les moniales prennent en main le temporel, tandis que les moines assurent la direction spirituelle et les offices[10]. Les prêtres n’entrent jamais dans l’espace de vie des moniales, pas même pour administrer les derniers sacrements : les mourantes sont conduites dans le chœur de l’église pour les y recevoir[11]. Les deux communautés sont réunies sous l’autorité de l’abbesse.
La première abbesse dont on sache le nom serait, selon dom Lobineau, Marie de Blois, fille d’Étienne d'Angleterre, et ce, jusqu’en 1156[12]. Il est difficile de retracer le parcours chaotique de Marie de Blois, tant les sources sont confuses et contradictoires. Marie aurait un jour quitté l’abbaye pour l’Angleterre, en compagnie de sept religieuses. Le groupe aurait été admis dans le monastère de Stratford at Bow (Middlesex)[13]. La cohabitation se révélant difficile entre religieuses insulaires et continentales, les parents de Marie auraient créé pour elle un nouveau monastère à Lillechurch (ou Lilleherche, aujourd’hui Higham, dans le Kent), dépendance de Notre-Dame du Nid-au-Merle[13]. Marie serait ensuite devenue abbesse de Romsey[14], et c’est à Romsey qu’elle aurait été enlevée par Mathieu d'Alsace.
L’abbesse relève non pas de l’évêque de Rennes, mais directement du Saint-Siège. En moins d’un demi-siècle, une trentaine de prieurés dépendant de l’abbaye sont fondés en Bretagne, en Anjou, dans le Maine, dans le Poitou et en Angleterre, lui assurant un fort rayonnement[15]. Très puissante, l’abbaye a droit de haute justice. Elle a un auditoire, des prisons, des fourches patibulaires à quatre poteaux. Elle a des halles, une grange dîmière, des moulins et un grand colombier[16].
Elle décline après le rattachement de la Bretagne à la France, et connaît de grandes épreuves : des incendies (1556, 1651, 1701), la peste (1583), la guerre de religion (1595), la famine (1661) et les ravages de la tempête (1616)[17]. L’abbesse la plus connue de cette période est Marguerite d’Angennes (de 1609 à 1662), dont un portrait est conservé dans la salle du conseil de la mairie[18]. On ignore quand le monastère d’hommes est supprimé, peut-être au XVIIe siècle[1].
La dernière abbesse est Marie Le Maistre de La Garlais. À la Révolution, la communauté, qui a compté plus de 58 religieuses, n’en a plus que 26 : l’abbesse, seize religieuses nobles, huit sœurs converses roturières et une novice. Auxquelles s’ajoutent deux chapelains, 24 domestiques et 13 pensionnaires, soit, au total, 65 personnes. Le , les religieuses doivent évacuer les lieux. Après leur départ, les biens et domaines sont saisis. Ils sont vendus comme biens nationaux, le . L’abbaye est alors pillée. Elle est démolie de 1835 à 1902[19].
Vestiges de l’abbaye
Autrefois, l’abbaye double formait un vaste ensemble, entouré de hautes murailles. Les deux cloîtres et la plupart des bâtiments conventuels ont disparu. Restent le transept de l’abbatiale du XIIe siècle, située au sud-est, et quelques bâtiments plus récents et souvent très dénaturés :
- l’infirmerie (1628, XIXe – XXe siècle[1]), qui abrite aujourd’hui le siège d’une l'Association des papillons blancs, institut médico-éducatif ;
- l’aile ouest du cloître, ainsi que le pavillon des visiteurs, tous deux du XVIIe siècle ;
- la porterie (1423) et le logis de l’abbesse ;
- le moulin (vers 1400[1]) ;
- la chapelle Notre-Dame-sur-l’Eau (mentionnée en 1146, reconstruite vers 1447[1]) ;
- la halle du XVIIe siècle, un des plus anciens monuments de terre du bassin de Rennes[20] ;
- l’auditoire et l’auberge du bourg.
La propriété close couvrait une superficie de 50 journaux[21]. Au nord de l’abbatiale, le grand bâtiment conventuel s'allongeait jusqu’aux cuisines, à l'ouest desquelles était l’infirmerie. Au nord-ouest de l’abbatiale, était le cloître des femmes. À l’ouest, étaient la cour des journaliers, leur réfectoire, le fournil et le pavillon des visiteurs. L’ensemble était fermé au sud par les appartements de l’abbesse, dans le prolongement de l’abbatiale. Plus au sud se trouvaient le moulin banal et les bâtiments de la ferme[22].
Le monastère d’hommes formait un vaste carré, entouré de douves, à 200 mètres de là, au lieu-dit la Butte-aux-moines[1]. Aujourd’hui arasé, l’emplacement ne peut se discerner que d’avion[2].
L’abbatiale
L’abbatiale est un édifice singulier de l’architecture bretonne du XIIe siècle (peut-être du milieu du siècle, peut-être sous Conan IV), d’une perfection technique assez rare. La plus grande partie de ses vestiges, d’architecture romane, en grès, schiste et granite, est d’origine. De cette grande église, il reste essentiellement le transept.
Nef
La nef s’allonge à l’origine sur 33 mètres. Quand elle est ruinée par l’ouragan de 1616, on décide de la raccourcir de moitié : l’année suivante, un nouveau mur la ferme à l’ouest, tandis que le mur sud est refait en grande partie. Des murs d’origine, il ne subsiste à présent que la partie de ce mur sud qui est proche du transept.
Transept
Le transept est composé de trois carrés égaux : la croisée (carré central) et les deux croisillons (ou bras du transept), qui forment deux chapelles. Deux passages, dits « passages berrichons », permettent de circuler de la nef à ces chapelles latérales, sans passer par la croisée, protégée de cloisons, et réservée aux moniales. Ce sont les seuls exemples de passages berrichons en Bretagne, avec celui de l’église de Tremblay[23].
Le transept conserve ses quatre puissantes arcades en plein cintre à double archivolte, qui portaient le clocher. Leurs claveaux, de granite et de schiste en alternance, sont soigneusement appareillés. Elles reposent sur quatre piles carrées, aux angles renforcés de colonnes. Ces dernières prouvent l’existence, à l’origine, d’une voûte[20] (les culots, témoins de l’existence d’un plancher, ne sont pas d’origine). Les huit chapiteaux de ces colonnes présentent des motifs variés, qui débordent parfois sur l’abaque (la partie supérieure du chapiteau) : crossettes, figures humaines, feuilles d’eau, billettes, grecques[23]… Ces abaques se prolongent sur la pile, formant une corniche qui relie les chapiteaux et bague l’ensemble constitué de la pile et des colonnes[20]. Ce type de motif ne se rencontre pas fréquemment.
Le « sanctuaire » comprend deux parties. Dans le carré du chœur proprement dit, autrefois voûté, se tenaient les moniales. L’abside, où se trouvait l’autel, a disparu. Les deux absidioles sont entièrement d’origine.
Dans le croisillon nord, subsistent des traces de polychromie très variées : sur la porte de la tourelle d’escalier ; ou dans l’absidiole, où se devinent bandeaux noirs, feuillages verts, fleurs rouges à cinq pétales.
Le croisillon sud est dédié, au Moyen Âge, à saint Jacques. Il garde la quasi-totalité de ses murs et toutes ses ouvertures. Sur le mur sud, la baie romane est remplacée au XVe siècle par une baie gothique[23].
Chapelle Saint-Roul
Le croisillon sud est prolongé d’un bâtiment un peu plus long et un peu plus étroit que lui-même, faisant partie du plan d’origine[23], autrefois voûté, recouvert d’un toit en appentis. C’est une chapelle sépulcrale, dite chapelle Saint-Roul[20]. C’est là que l’hagiographe breton Albert Le Grand dit avoir vu reposer les restes de Raoul de la Futaie et d’Aubert, les deux fondateurs de l’abbaye[1]. Des fouilles ont en effet permis de retrouver deux sarcophages maçonnés, vides, pieds dirigés vers l’Orient, entourés de quantité de pièces de monnaie du XIIe au XVIIIe siècle. On entre dans cette chapelle par le croisillon sud, ce qui permet aux pèlerins d’accéder aux reliques — au contraire de Fontevraud, où la sépulture de Robert d'Arbrissel se trouve dans le chœur des moniales[23]. Cette chapelle sert aujourd’hui de refuge d’hibernation à cinq espèces de chauves-souris, dont le grand murin. Une chapelle identique existait, en prolongement du croisillon nord. Elle accueillait probablement la sépulture des abbesses[24].
La statuette
On ignore ce qu’est devenue la statuette miraculeuse. Les religieuses, quand elles quittent l’établissement en 1792, emportent avec elles une statuette de bois de quelque huit centimètres de hauteur, qui serait de la fin du XVe siècle[25]. C’est une Vierge à l'Enfant, coiffée jadis d’un petit diadème. Elle est actuellement conservée dans l’église paroissiale de Saint-Sulpice-la-Forêt.
Liste des abbesses
- 1112-1159 : Marie I de Blois
- 1159-11?? : Nine
- 11??-1198 : Ennoguent de Bretagne
- 1198-1210 : Ameline d'Écosse
- 1210-1214 : Olive I
- 1214-1228 : Mabille , en 1216, elle obtient une sentence lui adjugeant une portion des dîmes de la paroisse de Moulins, après toutefois le décès de Barthélemy, recteur de Moulins[26].
- 1228-1239 : Eustachie I
- 1239-1240 : Amice de Dinan
- 1240-1250 : Jeanne I Bonamy
- 1250-1258 : Jeanne II de Keraer[27]
- 1258-1285 : Agnès
- 1285-1294 : Guillemette I
- 1294-1302 : Eustachie II
- 1302-1315 : Jeanne III
- 1315-1345 : Perrine des Granges
- 1345-1372 : Marguerite I de Coëtquen
- 1372-13?? : Almote
- 13??-1391 : Guibaude d’Orange
- 1391-1407 : Jeanne IV Millon
- 1407-1426 : Gillette de Talie
- 1426-14?? : Guillemette II Millon
- 14??-1461 : Jeanne V de Quédillac
- 1461-14?? : Marie II
- 14??-1498 : Jeanne VI Millon
- 1498-1529 : Andrée Belloneau
- 1529-1546 : Alizon de Pontbellanger
- 1546-1577 : Jacqueline d’Harcourt, fille de Jean d'Harcourt et de Jeanne de Saint-Germain
- 1577-1579 : Marguerite II d’Harcourt
- 1579-1583 : Gabrielle de Morais de Brézolles
- 1583-1608 : Antoinette de Morais de Brézolles
- 1608-1662 : Marguerite III d’Angennes de Rambouillet
- 1662-1704 : Marguerite IV de Morais de Brézolles
- 1704-1721 : Angélique-Renée de La Forest d’Armaillé du Boisgélin
- 1721-1727 : Olive II Claude-Eléonore de Lesquen de La Villemeneust
- 1727-1755 : Madeleine I Elisabeth de Bouchard d’Esparbès de Lussan d’Aubeterre
- 1755-1778 : Madeleine II Clotilde de La Bourdonnaye de Clermont
- 1778-1792 : Marie III Angélique-Henriette Le Maistre de La Garlaye
Monument historique
Plusieurs éléments de l’abbaye ont été protégés au titre des monuments historiques[28],[29] :
- (rectification ) : classement des vestiges de l’église de l’abbaye, y compris les chapiteaux, ainsi que les sols correspondant à l’emprise de cette église et du cloître ;
- : classement de la chapelle Notre-Dame-sur-l’Eau ;
- : inscription des restes de l’abbaye, sauf parties classées.
Possessions et terriers
- Prieuré Saint-Martin de Tours de La Bouëxière[30]
Référence littéraire
Un chapitre du Marquis de Fayolle, le roman inachevé de Gérard de Nerval, a pour cadre cette abbaye.
Notes et références
- « Abbaye de Saint-Sulpice, Saint-Sulpice-la-Forêt », infobretagne.com.
- Bertrand Hardy de La Goupillière, Saint-Sulpice-la-Forêt et son abbaye, p. 2.
- Joseph Chardronnet, O.M.I. (oblat de Marie-Immaculée), « Notre-Dame du Nid-de-Merle », dans Daniel Andrejewski (dir.), Les Abbayes bretonnes, BAB/Fayard, 1983, p. 233. Non recoupé.
- Bertrand Hardy de La Goupillière, op. cit., p. 1.
- Selon l’hagiographe breton du XVIIe siècle, Albert Le Grand. « Avant 1117 », dit Dom Lobineau, Histoire de Bretagne, Palais Royal, 1973, p. 115.
- Disciple de Guillaume Firmat, Aubert est un ermite ayant pratiqué le jeûne et la prière dans une forêt du Maine — peut-être dans un lieu nommé plus tard l'Habit d'Aubert ou Saint-Ellier. Vieux déjà, Aubert y eut pour compagnon Alleaume d'Étival, avant de rejoindre Raoul de la Futaie.
- Bertrand Hardy de La Goupillière, op. cit., p. 84.
- Bertrand Hardy de La Goupillière, op. cit., pp. 89-91.
- Dom Lobineau, op. cit., p. 151.
- Dom Lobineau, op. cit., p. 115.
- Dom Lobineau, Vie de Robert d’Arbrissel.
- Dom Lobineau, Histoire de Bretagne, p. 151. La Gallia Christiana donne également Marie comme abbesse de cette maison. Gallia Christiana, XIV, 787. Cité par (en) British History Online, Houses of Benedictine nuns - The priory of Higham or Littlechurch.
- (en) S. P. Thompson, « Mary, suo jure countess of Boulogne (d. 1182) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, sept. 2004.
- Certaines sources ((en) The abbesses of Romsey) désignent Marie de Blois comme abbesse de Romsey de 1155 à 1160, tandis que d’autres ((en) The Abbey of Romsey) donnent Maud (Mathilde) comme abbesse de Romsey, pour la même période 1155-1160, Marie ne lui ayant succédé que quelques mois. Concernant les premières abbesses des deux fondations, les listes sont incomplètes et parfois conjecturales.
- Marc Déceneux, La Route des abbayes de Bretagne, Ouest-France, coll. « Itinéraires de découvertes », 2004 (ISBN 2-7373-3222-2), p. 87.
- [PDF] La lettre de l’ABREC, no 43, octobre 2008.
- Marc Déceneux, ibid.
- « Saint-Sulpice et son passé religieux », Saint-Sulpice-la-forêt,.
- Bertrand Hardy de La Goupillière, op. cit., p. 42.
- Roger Blot, Saint-Sulpice-la-Forêt.
- Bertrand Hardy de La Goupillière, op. cit., p. 70.
- Bertrand Hardy de La Goupillière, op. cit., p. 72.
- Panneau explicatif, sur le site.
- « D’après un rapport de 1651 », dit un panneau explicatif sur le site.
- Bertrand Hardy de La Goupillière, op. cit., pp. 108-111.
- Dom Morice, Catalogue des abbesses de Saint-Sulpice
- Pierre Anger, Histoire de l'abbaye de Saint-Sulpice-la-Forêt, Ille-et-Vilaine, p. 370-372.
- « Ancienne abbaye Notre-Dame du Nid-au-Merle », notice no PA00090883, base Mérimée, ministère français de la Culture »
- Abbaye Notre-Dame-du-Nid-au-Merle, rue de l'abbaye (Saint-Sulpice-la-Forêt), sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Michel Brand'honneur, Manoirs et châteaux dans le Comté de Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2015, note no 117 : AN, L 968, 289.
Annexes
Bibliographie
- Pierre Anger, « Cartulaire de l'abbaye de Sainf-Sulpice-la-Forêt »,Bulletin et Mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, Tome 40, Le partie, Rennes, 1910, pp. 33-192. — Série de notices sur les prieurés et biens dépendant de l'abbaye.
- Pierre Anger, « Cartulaire de l'abbaye de Saint-Sulpice-la-Forêt (suite et fin) », Bulletin et Mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, Tome 40, 2e partie, Rennes, 1911, pp. 1-90. — Liste des religieuses et religieux.
- Pierre Anger, Religieuses de l'abbaye de Saint-Sulpice-la-Forêt avec références généalogiques, H. Champion, 1911, 53 p.
- Pierre Anger, Histoire de l'abbaye de Saint-Sulpice-la-Forêt, Ille-et-Vilaine : de ses relations, de la vie religieuse au Moyen Âge et au XVIIIe siècle, Paris : Champion ; Rennes : Plihon et Hommay, Bahon-Rault, 1920, 372 p.
- Pierre Leroy, Bertrand Hardy, Pierre Jacquemar, Abbaye de Notre-Dame du Nid-au-Merle, Saint-Sulpice-la-Forêt, Société archéologique de Saint-Sulpice, 1983, 20 p.
- Bertrand Hardy, Marguerite d'Angennes, 1580-1662, abbesse de Saint-Sulpice-la-Forêt, Saint-Sulpice-la-Forêt, Société archéologique de Saint-Sulpice, 1985, 27 p.
- Bertrand Hardy de La Goupillière, Saint-Sulpice-la-Forêt et son abbaye, Saint-Sulpice-la-Forêt, Société archéologique de Notre-Dame-du-Nid-au-Merle, 1992, 140 p.
- Vincent Launay, « Saint-Sulpice et ses prieurés. Un réseau prieural dépendant d'une abbaye double aux XIIe et XIIIe siècles », Revue Mabillon, n.s. XXVI (= t. 87), 2015, p. 59-105 (en ligne).
- Roger Blot, Saint-Sulpice-la-Forêt : église abbatiale et ses environs, Rennes, Mission du développement culturel, 2007, dépliant.
- Hubert Delorme, Alimentation à l'abbaye royale des bénédictines de Saint-Sulpice-la-Forêt, 1685-1792, archives départementales d'Ille-et-Vilaine, cote 2J1343, 2012.
Articles connexes
Lien externe
- Abbaye Notre-Dame du Nid au Merle, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
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