Achille-Ernest Mermet
Achille Ernest Mermet (1849-1919), professeur de physique-chimie, maire de Joinville-le-Pont (1912-1919).
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Maire de Joinville-le-Pont | |
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(à 70 ans) Joinville-le-Pont |
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Professeur de chimie
Achille Mermet (parfois également identifié comme Ernest Mermet, mais qui signait A. Mermet) est né le à Villeneuve-sur-Yonne (Yonne).
Boursier d’État, il entre à l'école normale d'enseignement spécial de Cluny (Saône-et-Loire, Bourgogne-Franche-Comté), d'abord comme élève puis comme préparateur (1869-1873). Il est affecté en septembre 1875 au lycée Charlemagne à Paris (Seine) comme chargé de cours, devient professeur en 1877. Il enseigne au lycée Charlemagne pendant trente-quatre ans, prenant plusieurs congés de maladie car il aurait contracté la typhoïde[1].
En même temps que son enseignement, Achille Mermet assure un travail de recherche comme chef de laboratoire à l’école centrale. Auteur de quelques mémoires, lauréat et membre de plusieurs sociétés savantes, il écrit plusieurs lettres à la revue La Nature, par exemple en 1883 sur les creusets de nickel ou en 1884 sur l’explosion du verre trempé.
Achille Mermet est l’auteur de Manipulations de chimie - Métalloïdes, paru en 1885 chez P. Dupont.
Maire de Joinville-le-Pont
Achille Mermet habitait Joinville-le-Pont (alors dans le département de la Seine, actuellement dans le Val-de-Marne) depuis au moins 1884[1].
Il prend en 1912 la succession d’Eugène Voisin (1834-1914), maire depuis 1896.
Son mandat, qui aurait dû prendre fin en 1916, est prolongé du fait de la Première Guerre mondiale jusqu’en 1919.
Achille Mermet meurt en fonctions le , à Joinville-le-Pont, juste après le premier tour des élections municipales qui se sont tenues le .
Il avait été nommé chevalier de la Légion d'honneur.
Joinville pendant la Première Guerre mondiale
La ville comptait, au recensement de 1911, 8 349 habitants. 367 Joinvillais seront inscrits comme morts pour la France, en 1926, lors de l’érection du monument aux morts de la commune.
Les Taxis de la Marne empruntent le pont de Joinville le pour acheminer des troupes depuis Paris.
La zone de Gravelle, incluse dans le Bois de Vincennes, faisait alors partie du territoire municipal de Joinville-le-Pont, avant d’être transférée en 1929 à celui de Paris. Elle est affectée à l’armée à partir d’. Une partie de la population féminine travaille à la cartoucherie du Bois de Vincennes, où une garderie d’enfants est installée à leur intention en 1917.
La ville accueille plusieurs établissements sanitaires. Un hôpital militaire canadien sous tentes est installé sur le plateau de Gravelle en 1916. Il est remplacé en 1917 par un bâtiment en dur, construit chemin des Corbeaux.
Un autre hôpital américain est installé dans le château du Parangon. Les bombardements de Paris par l’aviation et l’artillerie allemande (qui font 22 morts et 76 blessés en banlieue parisienne, en février 1918) amènent les Joinvillais à trouver un refuge dans le tunnel du canal Marie-Thérèse (appelé également canal de Saint-Maur). En conséquence, celui-ci fut éclairé à l’électricité en 1918[2].
Sources
- Basile Nivelet : Joinville-le-Pont, F. Huby, 1910
- Georges Bousquié : Voici Joinville, Bleu éditions, 1964
- Base de données des maires de France, Maires GenWeb
- Ville de Joinville-le-Pont : Joinville-le-Pont a 150 ans, 1981
- Association historique Encyclopaedia Juvinus Villa
Références
- Base de données des maires de France, Maires GenWeb
- Association historique Encyclopaedia Juvinus Villa
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