Émile Louis

Émile Louis, dit « le boucher de l'Yonne », né le à Auxerre (Yonne) et mort le à Nancy[1], est un tueur en série français.

Pour les articles homonymes, voir Louis.

Émile Louis
Tueur en série

Émile Louis lors du procès de l'affaire des disparues de l'Yonne en 2004.
Information
Nom de naissance Émile Louis
Naissance
à Auxerre (Yonne, France)
Décès
à Nancy (Meurthe-et-Moselle, France)
Cause du décès Mort de vieillesse
Surnom Le boucher de l'Yonne
Condamnation 17 mars 1983 : Condamné par le tribunal d'Auxerre à 5 ans de prison pour attentat à la pudeur sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité.

24 décembre 1983 : Émile Louis voit sa peine réduite en appel à 4 ans de prison.

Février 1984 : Concernant le meurtre de Sylviane Lesage, le procès se solde par un non-lieu.

23 novembre 1989 : Émile Louis est condamné à 5 ans d'emprisonnement, dont un avec sursis et 3 ans de mise à l'épreuve, par le tribunal correctionnel de Draguignan pour attentat à la pudeur commis avec violence sur mineurs, les enfants de ses voisins de camping.

18 avril 1992 : Émile Louis est libéré.

25 novembre 2004 : La cour d'assises de l'Yonne le condamne à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 18 ans.

27 juin 2006 : La cour d'assises d'appel de Paris confirme sa peine.

13 septembre 2007 : La Cour de cassation, par un arrêt, confirme définitivement la condamnation d'Émile Louis.

Sentence Réclusion criminelle à perpétuité avec peine de sûreté de 18 ans et dédommagement des familles de victimes
Actions criminelles Série d'assassinats, viols suivis de meurtre
Affaires Affaire des disparues de l'Yonne
Victimes + de 8
Période -
Pays France
Régions Bourgogne
Arrestation 28 décembre 1981 : Arrestation du conducteur de car Émile Louis. Il nie le meurtre de Sylviane Durand-Lesage et toutes les disparitions Il avoue avoir « des troubles du comportement sexuel l'ayant entraîné à commettre des attouchements sur mineurs ».

29 mars 1984 : Émile Louis est libéré.

12 décembre 2000 : Interpellation d'Émile Louis à Draguignan (Var) où il avait pris sa retraite. Il avoue les meurtres de 7 jeunes orphelines handicapées mentales dans la région d'Auxerre à la fin des années 1970.

En , il avoue l'assassinat de sept jeunes filles handicapées disparues dans les années 1970 dans l'Yonne, mais se rétracte un mois plus tard.

En , il est condamné à vingt ans de réclusion criminelle pour viol et torture sur son épouse et sa belle-fille. Il est également condamné pour atteintes sexuelles sur mineures en (quatre ans de prison) et en (cinq ans de prison).

En , Émile Louis est condamné par la cour d'assises de l'Yonne à la réclusion criminelle à perpétuité pour « l'affaire des disparues de l'Yonne ». Il décide d'interjeter appel. En , la cour d'appel de Paris confirme une peine identique à celle prononcée en première instance pour cette affaire : réclusion criminelle à perpétuité avec peine de sûreté de 18 ans et dédommagement des familles des victimes. La chambre criminelle de la Cour de cassation rejette son pourvoi en [2].

Biographie

Enfance et jeunesse

Émile Louis né à Auxerre le [3], est abandonné par sa mère dans les premiers jours de sa vie. Il est pris en charge par l'assistance publique, puis adopté par une famille d'accueil. Dans la famille d'accueil, son père adoptif est artisan maçon et fossoyeur, sa mère adoptive est autoritaire et froide. Ce n'est qu'à 15 ans qu'il apprend que ses parents nourriciers ne sont pas ses vrais parents. Adolescent, il séjourne dans un centre de délinquance en Saône-et-Loire où il est violé. Élève moyen, il obtient son certificat d'études.

En , âgé de 18 ans, il s'engage dans la Légion étrangère et participe à la guerre d'Indochine pendant deux ans. Il est affecté aux transports maritimes, ramenant tués et blessés vers les bases arrière. Il revient d'Indochine française en 1954, à la fin de la guerre, décoré de plusieurs médailles militaires.

En , âgé de 20 ans, il épouse Chantal Delagneau avec qui il a deux filles, Marilyne et Manoèle, et deux fils, Fabrice et Fabien. Ils vivent à Villefargeau à km à l'ouest d'Auxerre. Son épouse dit de lui qu'il avait une double personnalité, parfois gentil et attentionné, mais parfois méchant et cruel. Il trouve un emploi à la base militaire de Varennes dans l'Yonne. Il habite à Seignelay à 14 km au nord d'Auxerre, commune dont il se fait élire conseiller municipal. Il devient en outre chauffeur d'autocar de ramassage scolaire pour la société Les Rapides de Bourgogne où il rencontre ses sept jeunes futures victimes.

Il se sépare de son épouse en après 24 ans d'union, car « elle n'était pas portée sur le sexe », et vit avec Gilberte Binoche Lemérorel qui finit par être portée disparue.

Délits et crimes dans l'Yonne

En , alors qu'il vit à Seignelay où il est conseiller municipal, il est arrêté et condamné pour attentats à la pudeur sur des mineures de la Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales (DDASS) confiées à sa compagne[4].

La même année le , Émile Louis est inculpé et mis en examen pour le meurtre de Sylviane Lesage, 23 ans, élevée par la concubine d'Émile Louis, dont le corps est retrouvé à Rouvray10 km au nord-est d'Auxerre), là où Émile Louis a l'habitude d'aller à la pêche. Il nie le meurtre de Sylviane Durand-Lesage et toutes les disparitions, et avoue avoir « des troubles du comportement sexuel l'ayant entraîné à commettre des attouchements sur mineurs ».

Le , il est condamné par le tribunal correctionnel d'Auxerre pour attentat à la pudeur sur mineure de 15 ans[5] par personne ayant autorité. Il est condamné à 5 ans de prison.

Le , il voit sa peine réduite en appel à 4 ans de prison ferme.

En , les époux Claude Dunand et Monique Dunand sont inculpés et condamnés pour commerce proxénète sadomasochiste barbare avec de nombreuses jeunes filles et femmes issues de la DDASS, à Appoigny à 10 km au nord-ouest d'Auxerre. Leur réseau de clientèle se serait étendu jusque dans les milieux importants d'Auxerre[6].

Christian Jambert chargé de l'enquête

En , le gendarme Christian Jambert est chargé de l'enquête de « l'affaire des disparues de l'Yonne ». Sept viols et assassinats ont été commis à Auxerre et aux environs entre et sur des jeunes filles de la DDASS déficientes mentales légères âgées de 16 à 22 ans.

Christian Jambert adresse au parquet d'Auxerre un rapport qui met en cause Émile Louis et des réseaux proxénètes sadomasochistes de l'Yonne qui exploitent les filles de la DDASS. En , l'affaire concernant le meurtre de Sylviane Lesage se solde par un non-lieu, malgré le rapport de Christian Jambert (lui aussi enfant de la DDASS) qui montre les liens intimes qu'elle entretenait avec Émile Louis. De fait, ce non-lieu entraîne le classement sans suite de l'enquête sur les disparues de l'Yonne, alors que toutes étaient en relation avec le chauffeur de la DDASS.

Le , Émile Louis est libéré. En , il s'installe dans un camping à Draguignan, dans le Var, après avoir purgé une peine de quatre ans d'emprisonnement pour attouchements sur mineur. Il y trouve un emploi dans une entreprise de pompes funèbres.

Jambert n'en démord pas : Émile Louis est lié à ces disparitions. Il n'aura de cesse de le démontrer. Le procureur de la République René Meyer n'ouvre pas d'information pour manque de preuves, mais demande informellement au gendarme de poursuivre l'enquête. Le rapport est égaré, il sera finalement retrouvé en .

Mais le , le gendarme Jambert est retrouvé mort. Il se serait suicidé de deux balles dans la tête des suites d'une longue dépression, excédé de ne pas être pris au sérieux dans l'affaire Émile Louis et après avoir été contraint à une retraite anticipée. Néanmoins, une expertise médico-légale laissera planer le doute sur la théorie d’un assassinat.[réf. nécessaire]

En , le parquet ouvre une information judiciaire contre X pour assassinat sur la base d’un premier rapport d’autopsie jugeant les deux impacts de balles peu compatibles avec un suicide[7].

En , un non-lieu est rendu sur la mort du gendarme Christian Jambert. « Contrairement à ce qu’avait affirmé l’expert balistique d’un premier collège d’experts, la carabine retrouvée à proximité du corps, et dont le fonctionnement avait été modifié par Christian Jambert pour que l’arme puisse tirer en rafale, était bien celle qui avait tiré deux balles dont les fragments avaient été retrouvés dans le crâne de l’ancien gendarme », explique le procureur d’Auxerre. La famille du gendarme fait appel de cette décision qui est confirmée par la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris en février 2012[8].

Un ex-directeur de l'APAJH d'Auxerre impliqué

En , Pierre Charrier, ex-directeur et fondateur de l'Association pour adultes et jeunes handicapés (APAJH)[9] de l'Yonne à Auxerre est pris en flagrant délit à l'arrière d'une voiture en compagnie d'une jeune fille handicapée de 22 ans qu'il agresse sexuellement. Il explique qu'il aurait ainsi permis à la jeune femme de « s'épanouir affectivement ». Charrier est un proche d'Émile Louis. Il est condamné à six ans de prison ferme. De manière générale toute la vie d'Émile Louis est liée à la DDASS, devenue Aide sociale à l'enfance (ASE) : enfant de la DDASS, famille d'accueil de la DDASS, employé par des établissements sous tutelle de la DDASS, il aura fait de la protection de l'enfance son terrain de chasse[10].

Rattrapé à Draguignan

Le , Émile Louis, qui vit à Draguignan dans le Sud de la France, est condamné par le tribunal correctionnel de Draguignan à 5 ans de prison dont 1 an assorti d'un sursis avec mise à l'épreuve pendant trois ans, pour attentat à la pudeur commis avec violence sur mineurs, les enfants de ses voisins de camping. Il est libéré le . En , il épouse en secondes noces Chantal Paradis à Draguignan.

Le , l'Association de défense des handicapés de l'Yonne, par l'intermédiaire de son avocat Me Pierre Gonzalez de Gaspard, dépose une plainte auprès du juge d'instruction Benoît Lewandowski pour enlèvement et séquestration dans « l'affaire des disparues de l'Yonne ». Les juges d'instruction et procureurs de la République refusent la réouverture du dossier en pour prescription, l'affaire étant ancienne de plus de 15 ans (en droit français, avant 2017, un crime était prescrit au bout de dix ans).

Les familles de victimes décident de médiatiser fortement l'affaire en écrivant à l'émission Perdu de vue de TF1 animée par Jacques Pradel. Ce dernier (lui-même enfant de la DDASS) prend à cœur cette affaire et saisit l'occasion de faire monter son audimat en utilisant son émission pour recueillir des témoignages et jouer les journalistes d'investigation et faire bouger la Justice. Il publie un livre Disparues de l'Yonne - la 8e victime aux éditions Michel Lafon en 2005[11].

Le , Émile Louis est placé en garde à vue après avoir avoué le meurtre des sept disparues de l'Yonne à des enquêteurs. Deux corps de victimes identifiées sont retrouvés aux endroits qu'il a indiqués, dont celui de Jacqueline Weis, une jeune fille de la DDASS qui avait vécu chez lui à titre de famille d'accueil, et celui de Madeleine Dejust, une de ses maîtresses. Puis il se rétracte, nie et clame son innocence. Il explique avoir raconté n'importe quoi en pensant que les faits étaient prescrits. L'affaire est alors particulièrement complexe car les jeunes femmes sont portées disparues depuis 20 ans[12]. Le 13 décembre, Chantal Paradis, la seconde épouse d'Émile Louis, porte plainte contre lui à Draguignan pour viol et tortures commis sur elle après l'avoir droguée aux médicaments entre et , ainsi que sur sa fille Karine, issue de son premier mariage, alors âgée de 14 ans. Karine a d'ailleurs déposé plainte en contre son beau-père pour agressions sexuelles. Émile Louis reconnaît les faits devant les enquêteurs puis nie tout en bloc et clame son innocence.

Émile Louis est mis en examen le pour enlèvement et séquestrations. Il indique aux gendarmes le lieu d'enfouissement des cadavres, sur les bords du Serein à Rouvray.

Mais le Émile Louis revient sur ses aveux et clame son innocence.

Condamné vingt-trois ans après

Le , Émile Louis est mis en examen pour viols et acte de barbarie sur sa dernière épouse et la fille de celle-ci.

Le , Émile Louis est entendu au palais de justice d'Auxerre.

Le , Le Journal du Dimanche révèle que l'enquête administrative du procureur général à la Cour d'appel de Paris, Jean-Louis Nadal, confirme la disparition du palais de justice d'Auxerre de la quasi-totalité des dossiers de 1958 à 1982 clos par un non-lieu.

Le , il est condamné en première instance par la cour d'assises du Var siégeant à Draguignan à 20 ans de réclusion, assortie d'une période de sûreté des deux tiers, pour viols avec actes de torture et de barbarie sur sa seconde épouse et viols sur sa belle-fille, commis à Draguignan au début des années 1990.

Le , la meilleure amie de Jacqueline Weis, enfant de la DDASS, l'une des disparues de l'Yonne, affirme que Jacqueline Weis subissait des sévices de la part d'Émile Louis, dont le foyer la recevait à titre de famille d'accueil à Villefargeau. Son corps est retrouvé le à Rouvray à l'endroit indiqué par l'accusé. Immédiatement après ses aveux, celui-ci se rétracte.

Le , Émile Louis reconnaît le viol et la séquestration d'Anne-Marie Ziegler, rencontrée au milieu des années 1980. Ils étaient voisins de mobile-home dans un camping du Var. Elle n'a pas porté plainte de peur qu'il ne s'en prenne à ses trois enfants.

Le , à l'âge de 70 ans, il est condamné en première instance par la cour d'assises de l'Yonne à la réclusion criminelle à perpétuité avec peine de sûreté de 18 ans, après onze ans de procédures judiciaires pour les sept viols et assassinats de l'affaire des disparues de l'Yonne. Il est également condamné à verser 60 000  de dommages et intérêts au titre du préjudice moral aux enfants de Bernadette Lemoine et Françoise Lemoine, 30 000  à la mère de Chantal Gras, 15 000  aux sœurs et frères des sept victimes, et 5 000  à chacune des quinze parties civiles au titre des frais de procédure. Comme il ne peut pas verser de tels montants, c'est l'État, via la commission d'indemnisation des victimes d'infractions (CIVI), qui dédommage les parties civiles. Les familles des victimes réclament de poursuivre le procès pour savoir ce qui est arrivé aux cinq des sept disparues dont les corps ne furent pas retrouvés. Émile Louis fait appel.

Le , la fille aînée d'Émile Louis, Marilyne Vinet, entendue comme témoin au procès de Draguignan, déclare avoir été violée par son père alors qu'elle avait 5 ans puis 19 ans. Elle affirme également avoir assisté à l'âge de 10 ans environ au meurtre d'une jeune fille éventrée par son père dans un bois à Saint-Florentin30 km au nord-est d'Auxerre). Elle publie un livre Être la fille d'Émile Louis dans lequel elle le qualifie de prédateur.

Le , il est condamné par la cour d'appel des Bouches-du-Rhône à une peine de 30 ans de réclusion, soit 10 ans de plus qu'en première instance, assortie d'une période de sûreté des deux tiers, pour viols avec actes de torture et de barbarie sur sa seconde épouse et des viols sur sa belle-fille, commis à Draguignan au début des années 1990. Cette condamnation vient en plus de sa peine de réclusion à perpétuité pour l'affaire des disparues de l'Yonne.

Le , les douze jurés de la cour d'appel de Paris confirment une peine identique à la première instance pour l'affaire des disparues de l'Yonne : réclusion criminelle à perpétuité avec peine de sûreté de 18 ans et dédommagement des familles de victimes[13]. La Cour de cassation confirme cette condamnation le [14]. Emprisonné à la maison centrale d'Ensisheim[15], il est transféré, en raison de troubles neurologiques, dans une unité sécurisée de l'hôpital de Nancy, le . Il y meurt quelques jours plus tard, le , à l'âge de 79 ans[16],[17],[18],[19],[20],[21],[22].

Il a été démontré dès le début de cette interminable affaire une négligence coupable et un défaut de professionnalisme patent de la part du Parquet d'Auxerre, largement repris dans les médias à l'époque[23], mais aucune sanction ne fut prise envers les magistrats concernés, et ce malgré l’intervention de la Garde des Sceaux de l’époque, Marylise Lebranchu.

Liste des victimes connues[24]

Personnalité et santé

Émile Louis est en proie à des pulsions sexuelles violentes et il est diagnostiqué comme une forteresse qui entoure un vide affectif sidéral[25]. Émile Louis porte en lui-même les caractéristiques de ses victimes. Elles incarnent ce qu'il hait à l'intérieur de lui-même, d'où sa violence sexuelle et prédatrice avec « ses sœurs de misères » selon ses mots. Il exprime le désir de se retirer du monde entier et de finir ses jours dans un monastère dans un isolement total et dans la prière.

Il est aussi marqué par des troubles affectifs profonds et par sa non-relation à ses parents qu'il n'a jamais connus. Il est réputé menteur. Sa mère adoptive est autoritaire et froide, trait de personnalité dont il s'imprègne entièrement. Il se réfugie dans un moi grandiose et omnipotent. Il est en même temps décrit comme un homme gentil, serviable, à l'écoute et affectueux, un confident, un père, qui apportait beaucoup à des jeunes en manque d'affection et de reconnaissance.

Sur le plan physique, Émile Louis souffrait en outre d'une cardiopathie coronarienne et d'un diabète qui l'obligeait à recevoir des injections d'insuline quotidiennes.

Bibliographie

  • 2001 : Les Disparues d'Auxerre. L'enquête, Corinne Herrmann et Philippe Jeanne, Éditions Ramsay
  • 2003 : Affaires non classées (tome 1) (chapitre : Les sept disparues de l'Yonne), Christian English et Frédéric Thibaud, First édition, 334 pages, (ISBN 2876917661)
  • 2004 :
    • Les Réseaux cachés des pervers sexuels : enquête sur les disparues de l'Yonne, Éric Raynaud, éditions du Rocher
    • Émile Louis et l'affaire des disparues de l'Yonne, Hubert Besson, l'Archipel
  • 2005 : Disparues de l'Yonne - la 8e victime, Jacques Pradel, Éditions Michel Lafont, (ISBN 2-7499-0227-4)[11]
  • 2005 : Être la fille d'Émile Louis, Maryline Vinet (la fille ainée d'Émile Louis), (ISBN 978-2840989172)
  • 2008 : Un tueur peut en cacher un autre. Comment les serial killers passent à travers les mailles du filet, Corinne Herrmann, Éditions Stock[26]
  • 2009 : 40 ans d'affaires Criminelles 1969-2009 (chapitre : L'affaire Émile Louis) pages 39 à 45, Pascal Michel, 208 pages, (ISBN 978-1-4092-7263-2)
  • 2011 : Émile Louis innocent. La troublante hypothèse. Les avocats d'Émile Louis parlent, Alain Fraitag et Alain Thuault, Éditions David Reinharc (ISBN 9782358690164)

Notes et références

  1. « Le tueur en série Émile Louis est mort » Article publié le 20 octobre 2013 dans Le Parisien
  2. « Le pourvoi d'Émile Louis en cassation examiné ce mercredi » Article publié le 12 septembre 2007 dans Le Nouvel Observateur
  3. « Emile Louis, le tueur en série des disparues de l'Yonne, est mort », La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  4. « Une chronologie de l'affaire des disparues de l'Yonne » Article de publié le 6 octobre 2008 dans Le Nouvel Observateur
  5. Rappel : un « mineur de quinze ans » est une personne âgée de moins de quinze ans ; l'expression fréquemment employée « mineur de moins de quinze ans » est donc un pléonasme.
  6. « Un sinistre pavillon à Appoigny » Article de Françoise-Marie Santucci publié le 10 février 2001 dans Libération
  7. « Qui a tué le gendarme Christian Jambert ? » Article publié le 5 avril 2004 dans La Dépêche du Midi
  8. « Non-lieu confirmé dans l'affaire Jambert » Article publié le 17 février 2012 dans Le Journal de Saône-et-Loire
  9. L'Association de Protection des Adultes et Jeunes handicapés gèrait dans l'Yonne, sous tutelle de la DDASS, huit établissements spécialisés. Émile Louis était employé de cette association.
  10. « Les implications de l’affaire Émile Louis » Article publié le 13 novembre 2011 sur le site du CEDIF
  11. description du livre sur le site des Éditions Michel Lafon.
  12. « Qui protège Émile Louis ? » Article de Henri Haget publié le 15 mars 2001 dans L'Express
  13. « Émile Louis, rattrapé 20 ans après » Article de Franck Johannès publié le 23 août 2006 dans Le Monde
  14. « Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 12 septembre 2007 », sur Legifrance.fr
  15. « Haut-Rhin: Deux détenus prennent en otage un surveillant à la prison de Ensisheim » Article publié le 6 janvier 2010 dans 20 minutes
  16. « Émile Louis, le tueur en série de l'Yonne, est mort » Article publié le 20 octobre 2013 dans 20 minutes
  17. « Le tueur en série Émile Louis est mort » Article publié le 20 octobre 2013 dans Libération
  18. « Émile Louis, le tueur en série des disparues de l'Yonne, est mort » Article publié le 21 octobre 2013 dans La Dépêche du Midi
  19. « Le meurtrier des disparues de l'Yonne Émile Louis est mort » Article publié le 20 octobre 2013 dans Paris Match
  20. « Le tueur en série Émile Louis est mort » Article publié le 20 octobre 2013 dans Le Figaro
  21. « Nancy : le tueur en série Émile Louis est décédé » Article d'Alain Thiesse publié le 21 octobre 2013 dans L'Est républicain
  22. « Émile Louis, le tueur des disparues de l'Yonne, est mort » Article publié le 20 octobre 2013 dans Le Nouvel Observateur
  23. « La coupable négligence du tribunal d'Auxerre » Article de Françoise-Marie Santucci publié le 10 février 2001 dans Libération
  24. « Les sept disparues », sur Libération (consulté le )
  25. « Emile Louis, le tueur en série des disparues de l'Yonne, est mort », sur ladepeche.fr (consulté le )
  26. description du livre sur le site des Éditions Stock.

Voir aussi

Documentaires télévisés

Émission radiophonique

Articles connexes

Liens externes

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