Ailloncourt

Ailloncourt est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Ailloncourt

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes du Triangle Vert
Maire
Mandat
Véronique Ambert-Grandjean
2020-2026
Code postal 70300
Code commune 70007
Démographie
Population
municipale
304 hab. (2019 )
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 22″ nord, 6° 23′ 20″ est
Altitude Min. 264 m
Max. 450 m
Superficie 9,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Luxeuil-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Luxeuil-les-Bains
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Ailloncourt
Géolocalisation sur la carte : France
Ailloncourt
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Ailloncourt
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Ailloncourt

    Géographie

    Ailloncourt est situé à la porte de la région des Mille étangs, à mi-distance entre Lure et Luxeuil-les-Bains.

    C'est une commune forestière comprenant 275 hectares de bois communaux ; trois étangs communaux et des étangs privés couvrent une surface de 12 ha.

    Situation d'Ailloncourt

    Urbanisme

    Typologie

    Ailloncourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxeuil-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 41 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,8 %), prairies (32,6 %), terres arables (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), zones urbanisées (3,8 %), eaux continentales[Note 3] (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    L'occupation du site d'Ailloncourt est très ancienne : des fouilles archéologiques ont mis au jour dans la commune des vestiges d'habitats gallo-romains.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.

    Elle faisait partie entre 1801 et 1985 du canton de Luxeuil-les-Bains. A la suite de la scission de celui-ci, Ailloncourt est rattaché en 1985 au canton de Saint-Sauveur[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait à nouveau partie du canton de Luxeuil-les-Bains.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes des Franches-Communes, créée le et qui regroupait 14 communes et environ 4 200 habitants.

    Dans le cadre des dispositions de la loi du de réforme des collectivités territoriales[9], qui prévoit toutefois d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants, le schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 a prévu la fusion des communautés de communes :
    - du Pays de Saulx,
    - des grands bois
    - des Franches Communes (sauf Amblans et Genevreuille),
    et en y rajoutant la commune isolée de Velorcey, afin de former une nouvelle structure regroupant 42 communes et environ 11 200 habitants[10].

    Cette fusion est effective depuis le et a permis la création de la Communauté de communes du Triangle Vert à la place des intercommunalités supprimées,.

    Liste des maires

    Véronique Ambert-Grandjean, maire d'Ailloncourt.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001[11] En cours
    (au 28 mai 2020)
    Véronique Ambert-Grandjean[12] DVD Agent commercial
    Vice-président de la CC Triangle Vert (2014 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[13]

    Démographie

    En 2019, Ailloncourt comptait 304 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    352396418402400413435427435
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    387392389386373405374362324
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    325331310262220209194200212
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    215198151223225224275281307
    2015 2019 - - - - - - -
    298304-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    L'église.

    Lieux et monuments

    L'église du XVIIIe siècle, avec clocher-porche à toit pyramidal, est exceptionnelle, son portail est orné d'une Vierge à l'enfant du XVIIe siècle.

    Le village compte sept fontaines rénovées dont un lavoir découvert, semi-circulaire à bassins multiples.

    Héraldique

    Blason
    D’argent plumeté à l'ancienne de sinople[15].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Luxeuil-les-Bains », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
    10. « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011, portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 5.
    11. « La maire repart pour un troisième mandat », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône, (lire en ligne) « Véronique Ambert-Grandjean, maire d’Ailloncourt, se représente aux municipales. Dans son village natal, elle a commencé sa vie municipale en 1989 comme conseillère ; puis adjointe en 1995 ; et ensuite maire depuis 2001 ».
    12. Olivier Bouras, « Journée de la femme - 25 ans de mandats pour la maire d’Ailloncourt, Véronique Ambert-Grandjean : « Plus discrètes, plus malines… », L'Est républicain, (lire en ligne).
    13. « Quatrième mandat pour Véronique Ambert-Grandjean », sur L'Est républicain, (consulté le ).
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    15. http://ailloncourt.franches-communes.org/index.php?IdPage=1237821010
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