Alexandre Kazakov
Alexandre Aleksandrovitch Kazakov (en russe : Александр Александрович Казаков ; - ) est l'un des plus grands as de l'aviation russe de la Première Guerre mondiale. Il perd la vie dans son Sopwith Camel, sans doute en se suicidant.
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(à 30 ans) Bereznik (en) |
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Distinctions | Liste détaillée Croix militaire Ordre de Saint-Stanislas, 3e classe Ordre de Saint-Vladimir de 4e classe Chevalier de l'ordre de Saint-Georges de quatrième classe Croix de guerre (en) Épée d'or pour le courage (en) Chevalier de la Légion d'honneur Ordre de saint Stanislas, 2e classe Ordre de Sainte-Anne de troisième classe Distinguished Flying Cross Ordre de Sainte-Anne de quatrième classe Ordre du Service distingué Ordre de Sainte-Anne de deuxième classe Ordre de Saint-Stanislas |
Biographie
Pour cause de révolution russe d'octobre, nous savons très peu de choses de cet as aux 17 victoires. L'homme était de stature imposante et de haute taille. C'était un homme de cœur, intelligent et d'une volonté de fer. Lorsque la guerre éclate, Kazakov sert au sein d'une arme dépassée, mais encore très prestigieuse et très présente dans toutes les armées de l'époque : la cavalerie.
Dès 1914, il demande sa mutation dans l'arme aérienne et l'obtient aussitôt. Il est envoyé à l'école de pilotage de Sébastopol et en ressort breveté peu de temps après. Il entame dès lors une carrière de pilote de chasse au-dessus du front germano-russe, mettant un point d'honneur à abattre un maximum d'avions allemands. Malgré l'absence au début du conflit, d'un armement embarqué efficace et adapté au combat aérien, telles que les mitrailleuses avec système de tir à travers l'hélice, le pilote abat ses premiers avions ennemis.
Ses méthodes de combat sont particulièrement rustiques. Ainsi attaque-t-il un Albatros de reconnaissance, en abîmant l'aile adverse avec un grappin. Dans cette attaque, il manque de s'écraser au sol, entraîné par la chute de l'avion ennemi.
Début 1915, l'aviation tsariste se structure enfin et le lieutenant Kazakov reçoit le commandement de la dix-neuvième escadrille. Un an plus tard, il en est à sa neuvième victoire, dans la région de Dvinsk. Ses victimes sont principalement des Fokker monoplans de type E. Début 1917, la dix-neuvième escadrille est envoyée à Iaşi, à 300 km au nord de Bucarest. Mais la situation en Russie se dégrade très fortement. Malgré l'aide franco-anglaise, le tsar Nicolas II est contraint d'abdiquer et le pays entre dans l'agitation révolutionnaire. Dans les rangs russes, c'est la débâcle et les Allemands enfoncent le front russe. Kazakov doit se replier avec son escadrille vers Tarnopol, à cinq cents kilomètres au sud de Minsk.
C'est dans cette région, qu'il obtient sa dix-septième et ultime victoire, le . Il est promu lieutenant-colonel et commandant du premier groupe aérien. Mais peu de temps après, la révolution bolchevique éclate et la guerre contre les Allemands s'arrête.
Le , Kazakov rejoint l'armée des Russes blancs, qui luttent à présent contre les bolcheviques de Lénine. L'as russe parvient à transiter depuis l'Ukraine, à travers toute la Russie en ébullition, et parvient à rejoindre la région de Mourmansk. Il participe à la prise d'Arkhangelsk, aux côtés du corps expéditionnaire anglais venu lutter contre l'Armée rouge. C'est lors de cette ultime campagne qu'il disparaît.
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