Amédée Louis Ribourt
Amédée Louis Ribourt (Châteauroux, -Dijon, ), est un officier de marine français.
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(à 71 ans) Dijon |
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Biographie
Fils d'un principal de collège, il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 2e classe en . Il sert alors sur l' Atalante puis le Dupetit-Thouars à la station du Brésil et de La Plata (1839-1841) et prend part au blocus de Buenos Aires où il commande la goélette Fortune.
Aspirant de 1re classe (), il embarque sur la Somme puis sur la Cigogne en Méditerranée et au Levant (1842) et passe sur le Ramier où il est nommé enseigne de vaisseau en .
De 1845à 1847, il fait deux campagnes sur les côtes occidentales d'Afrique, l'une sur l' Australie (1845-1846), l'autre sur l' Espadon (1846-1847) et passe en escadre d'évolutions sur le Souverain. En 1848, il part pour le Pacifique sur l' Alcmène et devient second de la Sirène (1849). Commandant du brick Anna à Tahiti, il est promu lieutenant de vaisseau en .
Second du Tanger en Algérie et sur les côtes africaines (1852-1853), il sert en sur le Trident dans l'escadre envoyée en Baltique et prend part au bombardement de Bomarsund. En , il passe sur le Montebello puis commande à terre une batterie durant le siège de Sébastopol avant de passer sur la Didon (1856).
Nommé aide de camp de Rigault de Genouilly () sur la Némésis, il se fait remarquer comme chef d'état-major du corps expéditionnaire lors de la prise de Canton et est promu capitaine de frégate en . Il participe alors à la bataille des forts du Peï-Ho dont il est nommé commandant supérieure. Pendant l'attaque de Tourane, il commande les avant-postes.
Second de la Foudre en escadre d'évolutions (), commandant du Lavoisier à la division du Mexique et des Antilles (1861), il est nommé capitaine de vaisseau en sur l' Entreprenante et devient à son retour membre de la Commission des pêches et de la domanialité maritime avant de commander en la Thémis à la division du Mexique et des Antilles.
En 1868, il commande l' Européen en Amérique du Nord puis devient membre de la Commission de révision du règlement d’armement et commandant de la Jeanne d'Arc dans l'escadre envoyée en Baltique durant la guerre de 1870. En octobre, il commande les lignes de défense de Carentan puis dirige à Orléans en novembre les batteries de la marine affectées à l'armée de la Loire. Commandant des batteries de Montretout et du Mont-Valérien (avril-) puis de la flottille de la Seine lors des combats de la Commune, il est promu contre-amiral en .
Major général à Rochefort (), il est envoyé en Nouvelle-Calédonie en pour y enquêter sur les conditions dans lesquelles Henri Rochefort était parvenu à s'échapper mais aussi sur le problème plus général de la déportation. Cette mission fait rappeler le gouverneur La Richerie et crée de très vives polémiques.
En , il commande la division de l'Atlantique Sud sur la Vénus et mérite en un témoignage de satisfaction. Membre du Conseil d'amirauté (), promu vice-amiral (), membre du Conseil des travaux (), il devient en préfet maritime de Cherbourg.
Il reprend sa place au Conseil d'amirauté en et en devient vice-président en . Présidant de la Commission des naufrages, il prend sa retraite en .
Récompenses et distinctions
- Chevalier (), Officier (), Commandeur (), Grand Officier () puis Grand-croix de la Légion d'Honneur ().
- Une rue de Châteauroux porte son nom.
Bibliographie
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 447-447
Liens externes
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