Angerville-Bailleul
Angerville-Bailleul est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Angerville-Bailleul | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Le Havre | ||||
Intercommunalité | CC Campagne de Caux | ||||
Maire Mandat |
Huguette Lesauvage 2020-2026 |
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Code postal | 76110 | ||||
Code commune | 76012 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Angervillais | ||||
Population municipale |
185 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 40 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 40′ 03″ nord, 0° 27′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 93 m Max. 136 m |
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Superficie | 4,59 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Le Havre (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Romain-de-Colbosc | ||||
Législatives | 9e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Géographie
Description
Commune du pays de Caux, Angerville-Bailleul est située dans le canton de Saint-Romain-de-Colbosc.
Communes limitrophes
- Carte de la commune.
- Entrée d'Angerville-Bailleul.
- Ferme du château de Bailleul.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Goderville », sur la commune de Goderville, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 109,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 62 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Angerville-Bailleul est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,3 %), prairies (2,8 %), forêts (0,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 90, alors qu'il était de 90 en 2013 et de 84 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 85,6 % étaient des résidences principales, 4,8 % des résidences secondaires et 9,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,1 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Angerville-Bailleul en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,8 %) supérieure à celle du département (3,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,8 % en 2013), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Angerville-Bailleul[I 1] | Seine-Maritime[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 85,6 | 88 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 4,8 | 3,9 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9,6 | 8,1 | 8,2 |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Anserivilla en 1213 (Arch. S.-M. 7 H), Anserevilla en 1226 (Arch. S.-M. 19 H), Anserivilla en 1246 (Arch. S.-M. 19 H), de Ansrevilla en 1245 (Arch. S.-M. H fds. Hôtel-Dieu de Rouen), Anserevilla vers 1240 (H. Fr. xxiii, 288), de Anserevilla en 1252 (Bonnin 135), de Angerevilla en 1272 (Arch. S.-M. G 1653), de Anserevilla en 1277 (Arch. S.-M. 19 H cart. de Valmont f. 217), Anseriesvile en 1291 (Arch. S.-M. 7 H)Anseredivilla à la fin du XIIe siècle (Arch. S.-M. 7 H)[21], Anserevilla en 1319, Anserville en 1567 (Arch. S.-M. G 3267, 3269), Saint Mart d'Ansereville en 1327 (Arch. S.-M. G 1653), Anserevilla en 1376 (Arch. S.-M. G 1653), Anzereville ou Auzereville en 1396 (Arch. nat. P. 284. 1. 80 ; P. 303, 66 et 324), Anservilla en 1434 (Arch. S.-M. G 9435), Anserville en Caux en 1489 (Arch. S.-M. tab. Rouen reg. 20 f. 362), Sanctus Medardus de Anservilla au XVIe siècle (Arch. S.-M. G 1653), Anzerville en 1577, Anzerville-Bailleul en 1633 (Arch. S.-M. E fds. Desmares), Angerville-Bailleul 1738 (Pouillés), Saint-Médard d'Angerville-Bailleul 1713 (Arch. S.-M. G 737), Angerville-Bailleul en 1757 (Cassini), Anzerville-Bailleul en 1772 (Arch. S.-M. E fds. Tancarville), Angerville-Bailleul en 1953 (Nom.)[22].
Angerville : Il s'agit d'une formation toponymique en -ville au sens ancien de « domaine rural ». Le premier élément s'explique par un anthroponyme d'origine germanique. Dans le cas présent, il s'agit d’Anseredus, dont dérive le nom de famille Anzeray[21], fréquent en Normandie.
Bailleul : Ce toponyme est issu du latin balliculum (« palissade ») et du suffixe diminutif -eolum de présence, il dérive de l'ancien français baille « clôture, barrière », désignant un endroit clos.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de La Plantée[23],[24].
Politique et administration
Équipements et services publics
- Salle polyvalente.
- Terrain multisports.
- L'école
- Salle polyvalente.
- Terrain multisports.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2019, la commune comptait 185 habitants[Note 8], en diminution de 9,31 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Médard d'Angerville-Bailleul.
- Château de Bailleul : demeure Renaissance construite en 1543 par Bertrand de Bailleul et appartenant toujours aujourd'hui à ses descendants. Dans le parc, alignements de hêtres, grange dîmière et vestiges d'une rampe de lancement de V1 de la Seconde Guerre mondiale. Il est inscrit et classé aux monuments historiques[29].
- Monument aux morts surmonté d'une Croix de guerre.
- Église Saint-Médard.
- Monument aux morts.
- Colombier du château de Bailleul.
- Tour d'angle du domaine de Bailleul.
Personnalités liées à la commune
- Nicolas de Bailleul, président du Grand Conseil, chancelier de la reine Anne d'Autriche, et surintendant des Finances de 1643 à 1647.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Dossier complet : Commune d'Angerville-Bailleul (76012) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « Angerville-Bailleul », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Angerville-Bailleul » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Site de l'Insee
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Angerville-Bailleul » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Angerville-Bailleul - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Angerville-Bailleul - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Seine-Maritime » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Goderville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Angerville-Bailleul et Goderville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Goderville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Angerville-Bailleul et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Le Havre », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- François de Beaurepaire - 1979 - Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime - page 29.
- Charles de Robillard de Beaurepaire et dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, t. 2, Paris, 1982-1984 (lire en ligne), p. 10.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Ehess-Cassini et Noms révolutionnaires des communes de France, p. 64 donnent également le nom de Saint-Médard qui semble douteux dans la mesure où il s'agit d'un nom à connotation religieuse. Appellation non trouvée dans les registres d'état-civil de la commune.
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Notice no PA00100540, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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