Antonne-et-Trigonant

Antonne-et-Trigonant est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Antonne-et-Trigonant

Le bourg d'Antonne.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Daniel Le Mao
2020-2026
Code postal 24420
Code commune 24011
Démographie
Gentilé Antonnais
Population
municipale
1 297 hab. (2019 )
Densité 64 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 12′ 46″ nord, 0° 49′ 52″ est
Altitude Min. 89 m
Max. 217 m
Superficie 20,23 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Trélissac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Antonne-et-Trigonant
Géolocalisation sur la carte : France
Antonne-et-Trigonant
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Antonne-et-Trigonant
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Antonne-et-Trigonant
Liens
Site web www.antonne-trigonant.com

    Géographie

    Généralités

    Maison ancienne au Bas Trigonant.

    Incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], la commune d'Antonne-et-Trigonant est située en Périgord central. Au nord, près d'un tiers du territoire communal est occupé par la forêt domaniale de Lanmary.

    Le bourg d'Antonne, établi sur la rive droite de l'Isle et traversé par la route nationale 21, est situé, en distance orthodromique, huit kilomètres à l'est-nord-est de Périgueux.

    La commune est également desservie par les routes départementales 6 et 69. Au nord, elle est limitée par la route départementale 8 qui la sépare de Cornille et de Sorges. Entre Trélissac et Sarliac-sur-l'Isle, un tronçon commun aux sentiers de grande randonnée GR 36 et GR 646 parcourt le territoire communal.

    Laurière est un hameau de la commune. Ses habitants sont appelés les Lauriérois. Son nom occitan est L'Auriéra (du latin aurus = or).

    Communes limitrophes

    Carte d'Antonne-et-Trigonant et des communes avoisinantes en 2015.

    Antonne-et-Trigonant est limitrophe de six autres communes.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Antonne-et-Trigonant est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j3a-b, date du Bathonien inférieur à moyen, une alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (fm Ajat). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 759 - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].

    Carte géologique d'Antonne-et-Trigonant.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 89 m[6] au sud-ouest là où l'Isle quitte la commune pour servir de limite entre Bassillac et Trélissac, et 217 m[6] au nord-ouest, au lieu-dit Lacombe, en limite de Cornille[7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 20,23 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 21,05 km2[4].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par l'Isle[15],[Carte 1].

    L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne  dont elle est le principal affluent  en limite de Fronsac et de Libourne, face à Arveyres[16],[17]. Elle borde la commune sur environ onze kilomètres à l'est et au sud.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 934 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[26] et qui se trouve à 35 km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 964,3 mm pour la période 1981-2010[28]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 49 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[30], à 13,1 °C pour 1981-2010[31], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[32].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[33],[34].

    La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en  ; elle se situe principalement dans sa « zone de transition », et partiellement, en vallée de l'Isle, dans sa « zone tampon »[35].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7].

    Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[37].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    La forêt de Lanmary au sud-ouest du château de Lanmary.

    L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    En 2022, deux ZNIEFF sont recensées sur la commune d'après l'INPN[38].

    Il s'agit de deux ZNIEFF de type 2[Note 8] :

    • le site « forêt domaniale de Lanmary et alentours », qui concerne quatre communes, dont les deux-tiers du territoire communal au nord, au nord-ouest et à l'ouest, est une zone où s'épanouissent nombre d'orchidées terrestres[39] ;
    • le site « vallée de l'Isle en amont de Périgueux » est une zone de prairies humides qui concerne cinq communes, depuis Sarliac-sur-l'Isle au nord-est jusqu'à Trélissac au sud-ouest, et notamment à l'est et au sud d'Antonne-et-Trigonant, depuis Laurière jusqu'à Trigonant[40]. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence d'une espèce déterminante de plantes, la Jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta)[41].

    Sites remarquables

    Urbanisme

    Typologie

    Antonne-et-Trigonant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[48],[49],[50].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[51],[52].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,9 %), zones agricoles hétérogènes (23,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,2 %), terres arables (8,3 %), prairies (5,3 %), zones urbanisées (4,6 %)[53].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2016 pour l'Isle en amont de Trélissac, ainsi que son affluent l'Auvézère, impactant les rives de ces deux cours d'eau, et notamment toute la zone de leur confluence, au sud de Bas-Trigonant[54],[55].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg d'Antonne, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[56] :

    • Bas Trigonant
    • les Bégoux
    • les Brandes
    • la Broussancie
    • le Chalard
    • Château des Bories
    • Château de Lanmary
    • Château de Trigonant
    • Chauveyrou
    • les Chauzes
    • la Closerie
    • le Coderc
    • la Combe
    • la Croix du Rat
    • les Farges
    • la Forêt
    • Forêt domaniale de Lanmary
    • la Garenne
    • les Gaunies
    • Haut Trigonant
    • l'Hôpital
    • les Jamets
    • Lacaud
    • Laurière
    • le Maine
    • le Marquisat
    • Marsaneix
    • le Mater
    • le Pey
    • la Peyre
    • la Pigeassonie
    • les Piles
    • Ravine
    • la Serène
    • la Sibaudie
    • les Tavernes
    • la Tuillère
    • les Vergnes
    • les Vignes.

    Toponymie

    Antonne : Le nom de la localité est attesté sous la forme Antona au XIIIe siècle[57]. Il se réfère à un personnage, soit d'origine gallo-romane : Antoninus, soit gauloise : Antonus[58], soit encore gallo-romaine : Antonus ou Antonnus[59].

    Trigonant : Le nom de la localité est attesté en latin sous la forme Sanctus Saturninus de Tregonam en 1192, rappelant l'existence, en ces lieux, d'un sanctuaire dédié à saint Saturnin. Ce nom demeure mystérieux : on peut éventuellement y voir une origine pré-indo-européenne, tr correspondant à une hauteur[58], ou encore latine, tirée de trigonum signifiant triangle[59]. Trigonant pourrait être un toponyme celtique qu'il serait possible de rapprocher de Trégon, en Bretagne, dérivant de Treb (village) et Cun (hauteur).

    En occitan, la commune porte le nom d'Antona e Trigonant[59].

    Histoire

    La stèle en mémoire des otages fusillés aux Piles.

    La première mention écrite connue de Trigonant se réfère à son église Sanctus Saturninus de Tregonam, en 1192, alors qu'Antonne apparait au XIIIe siècle sous sa forme Antona[58].

    Au XIVe siècle, Antonne et Trigonant (Anthona, Tregonan) étaient deux paroisses distinctes faisant partie de la châtellenie d'Auberoche[60].

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, on trouve la graphie Trigonan[61].

    Lors de la création des cantons en 1790, la commune d'Antonne devient chef-lieu de canton. Le canton d'Antonne est supprimé en 1801 par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », et la commune est rattachée au canton de Savignac-les-Églises[6].

    En 1823, les anciennes communes dAntonne et de Trigonant fusionnent sous le nom d'Antonne-et-Trigonant[6].

    Le , treize otages sont fusillés au lieu-dit les Piles (partagé entre Cornille et Antonne-et-Trigonant) à la suite d'un accrochage entre un groupe de résistants et les Allemands[62].

    Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, un hameau de forestage fut installé en 1962, à destination d'anciens harkis et de leurs familles, au pied du château de Lanmary ; ce hameau est connu parfois sous le nom de hameau de forestage Chauveyrou[63].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    Les communes d'Antonne et de Trigonant (appelée dans un premier temps « Trigonau ») ont été rattachées, dès 1790, au canton d'Antonne qui dépendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimés en 1795 et le canton d'Antonne en 1800. Les communes sont alors rattachées au canton de Savignac-les-Églises dépendant de l'arrondissement de Périgueux[6],[64]. Elles fusionnent en 1823.

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[65]. La commune est alors rattachée au canton de Trélissac.

    Intercommunalité

    Le , la commune d'Antonne-et-Trigonant rejoint la communauté d'agglomération périgourdine. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[66],[67].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
     ?  ? Pierre Bosredon    
    juillet 1864  ? Nadaud    
     ?  ? Buisson    
     ? janvier 1878 Eugène Maly    
    janvier 1878 1888 Étienne Buisson    
    mai 1888 mai 1925 Jean Baptiste Jules Brun    
    mai 1925 1941 Jean Baptiste François Brun    
    1941 1944 François Storelli    
    octobre 1944 mai 1945 Léon Naboulet    
    mai 1945 1946 Valentin Landry[Note 11]    
    mai 1946 octobre 1947 Aubin Favard    
    octobre 1947 1956 Valentin Landry    
    juillet 1956 mars 1959 Christian de Lary    
    mars 1959 mars 1977 Paul Trarieux    
    mars 1977 mars 1983 Raymond Storelli    
    mars 1983 mars 1989 Robert Boulangé    
    mars 1989 mars 2008 Jean-Claude Roujon PS  
    mars 2008[68]
    (réélu en mai 2020[69])
    En cours Daniel Le Mao PS[70] Éducateur spécialisé

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Antonne-et-Trigonant relève[71] :

    Population et société

    Démographie

    Les habitants d"Antonne-et-Trigonant se nomment les Antonnais[72].

    Jusqu'en 1823, les communes d'Antonne et de Trigonant étaient indépendantes.

    Démographie de Trigonant

    Évolution démographique de Trigonant
    1793 1800 1806 1821
    11895110126
    (Source : Ldh/EHESS/Cassini[64])

    Démographie d'Antonne, puis d'Antonne-et-Trigonant

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[74].

    En 2019, la commune comptait 1 297 habitants[Note 12], en augmentation de 6,92 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7344134635689038598641 0031 075
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    964939925918900874888855786
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    761749717596601549806591927
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    7508629179611 0501 0791 1861 2001 225
    2017 2019 - - - - - - -
    1 2831 297-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[75].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    Le club de football d'Antonne est créé en 1947 sous le nom d'« Escoire » (du nom de la commune voisine)[76]. En 1963 il se nomme « Escoire - Antonne » puis « Antonne - Escoire » en 1967 avec la création d'un terrain de football sur le territoire communal, et « Union sportive Antonne » en 1989[76]. En fusionnant avec le club du Change en 2002, il prend le nom d'« Association sportive Antonne Le Change » (ASSAC)[76].

    En 2020, il fusionne avec le Trélissac Football Club, formant le Trélissac Antonne Périgord FC (TAP FC) mais qui garde comme nom d'usage TFC[77].

    Avant la fusion, son effectif se montait à 105 licenciés pour cinq équipes engagées dans les différents championnats[76].

    Économie

    Emploi

    En 2015[78], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 543 personnes, soit 44,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (soixante-deux) a augmenté par rapport à 2010 (cinquante-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,5 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 83 établissements[79], dont quarante-huit au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans la construction, neuf relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et quatre dans l'industrie[80].

    Entreprises

    Sur le territoire communal, en forêt de Lanmary est ouvert depuis 2014 un établissement de camping Huttopia de près de 200 emplacements (cabanes et tentes)[81].

    Ressources et productions

    • Exploitation du bois
    • Produits laitiers
    • Élevage

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Antoine-Astier Albéric de Saint-Astier (vers 1811-1891), propriétaire du château des Bories, fit don de sa collection de tableaux à la ville de Périgueux[84].

    Vie locale

    • Visite du château des Bories
    • Baignades, nautisme
    • Passage du GR 36 et du GR 646
    • Chasse, pêche
    • Salon du livre : dernier dimanche de septembre

    Voir aussi

    Bibliographie

    • James Cabirol, Antonne et Trigonant, Éditions la Lauze, 1997, (ISBN 2-912032-03-2)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[36].
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Démissionne.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique d'Antonne-et-Trigonant » sur Géoportail (consulté le 15 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux », Insee (consulté le ).
    2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    3. « Carte géologique d'Antonne-et-Trigonant » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
    4. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Antonne-et-Trigonant », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 759 - Périgueux (est) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Antonne-et-Trigonant », sur le site de l'Insee (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    15. « Fiche communale d'Antonne-et-Trigonant », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    16. « Confluence Isle-Dordogne face à la Pêcherie » sur Géoportail (consulté le 19 juillet 2022)..
    17. Sandre, « l'Isle »
    18. « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    19. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    20. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    21. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    22. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    23. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    24. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    25. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    26. « Station Météo-France La Tour Blanche - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    27. « Orthodromie entre Antonne-et-Trigonant et La Tour-Blanche-Cercles », sur fr.distance.to (consulté le ).
    28. « Station Météo-France La Tour Blanche - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    29. « Orthodromie entre Antonne-et-Trigonant et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    30. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    31. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    32. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    33. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    34. « Liste des espaces protégés sur la commune d'Antonne-et-Trigonant », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    35. « Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le ).
    36. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    37. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Antonne-et-Trigonant », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    38. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Antonne-et-Trigonant », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    39. « Carte de la ZNIEFF forêt domaniale de Lanmary et alentours (en vert clair, entre les routes D8 et N21) » sur Géoportail., consulté le .
    40. « Carte de la ZNIEFF vallée de l'Isle en amont de Périgueux (en vert clair) à Antonne-et-Trigonant » sur Géoportail., consulté le .
    41. [PDF] Vallée de l'Isle en amont de Périgueux (Identifiant national 720012847), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    42. [PDF] Site de Lanmary sur le site de la DREAL Nouvelle-Aquitaine, consulté le .
    43. [PDF] Carte du site inscrit de Lammary, sur le site de la DREAL Nouvelle-Aquitaine, consulté le .
    44. [PDF] Rochers à cupules de Borie-Belet comprenant l'Esplanade et la Terrasse sur le site de la DREAL Nouvelle-Aquitaine, consulté le .
    45. [PDF] Carte du site classé Rochers à cupules de Borie-Belet comprenant l'Esplanade et la Terrasse, sur le site de la DREAL Nouvelle-Aquitaine, consulté le .
    46. Marquis de Fayolle, « Le Souterrain de Borie-Belet, au lieu-dit le Roi des Chauses, commune d'Antonne », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1878, tome 5, p. 307-315 (lire en ligne)
    47. Martine Pauchet, Le cèdre de Lanmary, arbre de l'année ?, Sud Ouest édition Périgueux du 7 avril 2014, p. 17.
    48. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    49. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    50. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    51. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    52. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    53. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    54. PPR inondation - 24DDT20150057 - Isle amont et Auvézère, DREAL Aquitaine, consulté le 23 mars 2019.
    55. [PDF] Rivières Isle-amont - Auvézère – Antonne-et-Trigonant - Plan de prévention du risque inondation p. 1, DREAL Aquitaine, consulté le 23 mars 2019.
    56. « Antonne » sur Géoportail (consulté le 30 janvier 2021)..
    57. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Page 618 - (ISBN 2600028838).
    58. Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 31-32.
    59. Le nom occitan des communes du Périgord - Antona e Trigonant sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 26 septembre 2021.
    60. Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), (ISBN 2-84373-342-1), p. 242.
    61. « Trigonan » sur Géoportail (consulté le 1er février 2014)..
    62. Résistance, Maquis et Libération du département de la Dordogne (page 3, note n° 24). Consulté le 11 mars 2011.
    63. Abderhamen Moumen, Du camp de transit à la cité d'accueil, in Fatima Besnaci-Lancou et Gilles Manceron (dir.), Les harkis dans la colonisation et ses suites, préface de Jean Lacouture, Ed. de l'Atelier, février 2008, (ISBN 978-2-7082-3990-6).
    64. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Trigonant », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    65. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    66. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 27 août 2020.
    67. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 22 octobre 2020.
    68. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 13 août 2014.
    69. « L'installation des maire se poursuit », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 13.
    70. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 24.
    71. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
    72. Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 4 décembre 2016.
    73. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    74. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    75. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    76. « … une nouvelle ère », TFC MAG, 17e édition, , p. 4-6.
    77. Rafael Dubourg, « Trélissac et Antonne ne font qu'un », Sud Ouest édition Périgueux, , p. 17.
    78. Dossier complet - Commune d’Antonne-et-Trigonant (24011) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 4 août 2018.
    79. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
    80. Dossier complet - Commune d’Antonne-et-Trigonant (24011) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 4 août 2018.
    81. Hervé Chassain, « 1 200 places autour de Périgueux », Sud Ouest édition Périgueux, 10 février 2017, p. 18.
    82. « Château de Trigonant », notice no PA00082320, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 28 décembre 2009
    83. « Château des Bories », notice no PA00082319, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 28 décembre 2009
    84. Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, p. 822, éditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4).
    • Portail des communes de France
    • Portail de la Dordogne
    • Portail de l'agglomération de Périgueux
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.