Armand de Polignac (1771-1847)
Armand Jules Marie Héraclius, 2e duc de Polignac (Paris, paroisse Saint Sulpice, ✝ Paris, ), est un militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
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Armand XXIV de Polignac | |
Fonctions | |
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Royaume de France Député de la Haute-Loire à la Chambre | |
– | |
Élection | |
Législature | Ire législature |
Coalition | Ultraroyaliste |
Membre de la Chambre des pairs | |
– | |
Monarque | Louis XVIII de France Charles X de France |
Prédécesseur | Jules de Polignac (1746-1817) (À titre héréditaire) |
Biographie | |
Nom de naissance | Armand Jules Marie Héraclius de Polignac |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris Royaume de France |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris Royaume de France |
Nationalité | Française |
Parti politique | Ultraroyaliste |
Père | Jules de Polignac (1746-1817) |
Mère | Gabrielle de Polastron |
Conjoint | Idalie Jeanne Lina von Neukirchen |
Profession | Maréchal de camp |
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Liste des députés de la Haute-Loire | |
Biographie
Fils aîné d'Armand XXIII Jules François (1745-1817), 1er duc de Polignac () et de Gabrielle de Polastron, Armand-Jules-Marie-Héraclius suit la carrière militaire. Il est garde du corps dans la compagnie de Villeroy (1783), capitaine au régiment de la Reine, puis au régiment de hussards d'Esterhazy. Il quitte la France dès le 1er août 1789,
Mariage
Il épouse, le à Carpanedo (auj. Albignasego), Idalie Jeanne Lina de Neukirchen de Nyvenheim, riche hollandaise de Batavia (Indes néerlandaises), fille de Berend, baron Neukirchen de Nyvenheim, ambassadeur des Pays-Bas auprès du Saint-Siège, et de Jacoba Antonia de Mom.
Née à Batavia le 26 juin 1775, elle meurt à Paris 8e le 13 septembre 1862[1], sa descendance portant le nom de Potignat, modification du nom sous la révolution.
Émigré sous la Révolution française
Emigré, il sert comme aide de camp du comte d'Artois (1791), avec le grade de colonel (1792).
Il sert dans l'armée de Condé comme aide de camp et participe à la campagne du Rhin.
En octobre 1793, le comte d'Artois le charge d'annoncer à l'empereur François 1er d'Autriche la mort de la reine Marie-Antoinette, sa tante. Quelques semaines plus tard, il perd sa mère, qui décède à Vienne. Il se réfugie ensuite en Grande-Bretagne, où le rejoint son frère, à la suite du comte d'Artois, dont lui et son frère sont proches.
En 1802, son épouse se rend à Paris pour recouvrer les débris de sa fortune, en particulier le domaine de Claye. M. de Polignac ayant rejoint le comte d'Artois à Londres, avait été compris dans les restrictions de l'acte d'amnistie relatif aux émigrés.
Prisonnier d'État sous l'Empire
En 1804, il débarque secrètement en France, accompagné par son frère Jules, pour participer à la conjuration de Pichegru et de Cadoudal. Tous deux sont arrêtés. Leur procès instruit aux assises, Armand de Polignac est, avec 19 autres conjurés, condamné à mort le ; mais sa femme se jeta aux pieds de Bonaparte qui commue la peine en une détention jusqu'à la paix, suivie de la déportation. Le duc est détenu avec son frère, condamné à deux ans de prison, d'abord au château de Ham, puis à la prison du Temple, ensuite à Vincennes, où le gouvernement les retient au-delà du temps prescrit, comme prisonniers d'État.
En 1810 seulement il obtient, à l'occasion du mariage de Marie-Louise, d'être transféré, avec son frère, dans une maison de santé, où ils eurent des relations avec le général Malet.
Ayant pu s'évader à la faveur de l'invasion des armées alliées (), ils rejoignent le comte d'Artois à Vesoul. Celui-ci le fait fondé de pouvoir avec le Comte de Semallé. Le 31 mars suivant, avec son frère, ils pénètrent dans Paris, où ils arborent le drapeau blanc.
Armand de Polignac aurait été chevalier de la Foi[2].
Restauration française
Armand de Polignac est promu maréchal de camp par Louis XVIII, puis élu[3], le , député du grand collège de la Haute-Loire, il appartient à la majorité de la Chambre introuvable.
À la mort de son père, en septembre 1817, il lui succède en devenant le deuxième duc de Polignac et pair de France héréditaire.
le 2ème duc de Polignac est choisi par le comte d'Artois pour être un de ses aides de camp et son premier écuyer. Il conserve les mêmes fonctions auprès de ce prince, devenu en 1824 le Roi Charles X de France.
En 1825, Charles X le fait chevalier des ordres du roi.
Il siège à la Chambre des pairs, ou Chambre haute, jusqu'à la révolution de Juillet 1830, et refuse de prêter serment à Louis-Philippe Ier, alors que son frère est proscrit, puis à nouveau emprisonné[4].
Il se retire alors de la vie publique et réside principalement à Paris. En 1830, il rachète les ruines du château de Polignac, qu'il fait rentrer dans la famille.
Mort à le en son hôtel, à Paris, rue neuve des Mathurins. Il est inhumé au cimetière de Picpus[2].
Son frère, Jules de Polignac, lui succède comme duc de Polignac et meurt un mois après lui[5].
Notes et références
- Acte de décès aux AD 75 en ligne, Paris 8, V4E 888, vue 14/31, acte 1363
- « Armand de Polignac », sur roglo.eu (consulté le )
- Par 90 voix (138 votants, 216 inscrits).
- Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Polignac, Lyon, l'auteur, , 250 p. (ISBN 2-901990-00-2), p. 77-78
- Duc de Polignac, La Maison de Polignac, étude d'une évolution sociale de la Noblesse, Le Puy, Editions Jeanne d'Arc, , 521 p., p. 29-37 & 128
Voir aussi
Bibliographie
- « Polignac (Armand-Jules-Marie-Héraclius, duc de », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Articles connexes
Liens externes
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- « Armand de Polignac », sur roglo.eu (consulté le ).
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