Arrentières
Arrentières est une commune française située dans le département de l'Aube, en région Grand Est.
Arrentières | |
Le château d'Arrentières. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Bar-sur-Aube |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube |
Maire Mandat |
Alain Mennetrier 2020-2026 |
Code postal | 10200 |
Code commune | 10011 |
Démographie | |
Gentilé | Arrenthièrois |
Population municipale |
210 hab. (2019 ) |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 15′ 51″ nord, 4° 44′ 36″ est |
Altitude | Min. 183 m Max. 331 m |
Superficie | 13,91 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bar-sur-Aube (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bar-sur-Aube |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.arrentieres.barsuraube.org |
Comptant plus de 850 habitants en 1861, cette commune a vu son nombre d'habitants diminuer régulièrement pour se stabiliser aux environs de 220 au XXIe siècle.
Le château d'Arrentières, construit au XIIIe siècle, est partiellement inscrit à l'inventaire des monuments historiques ; quant à l'église paroissiale, elle contient une dizaine d'objets classés à cet inventaire.
Géographie
Localisation
Arrentières est un village de la Côte des Bar situé entre les communes de Montier-en-l'Isle et de Engente. À vol d'oiseau, la commune est située à 4,2 km au nord-est de Bar-sur-Aube, à 33,9 km de Chaumont et à 49,8 km de Troyes[1].
Communes limitrophes
La commune est limitrophe de neuf communes :
Les grandes villes les plus proches d'Arrentières hors Paris sont Reims (122,3 km) et Dijon (106,7 km)[1].
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 391 hectares ; son altitude varie entre 183 et 331 mètres[2].
La commune se situe à la confluence de la Bresse et du ruisseau des Cuvelots, au cœur du plateau calcaire. Son finage augmente de façon importante du sud au nord : 183 mètres dans la vallée et 331 mètres près de la ferme de Vernonfays[3].
Hydrographie
Arrentières est un point de confluence où se rejoignent la Bresse, un affluent de l'Aube d'une longueur totale de 12,2 km, et le ruisseau des Cuvelots[3],[4].
Jadis, les rivières du Barois actionnaient de nombreux moulins[5].
Climat
Tout comme le reste de la région Champagne, le village se situe dans un climat « tempéré océanique humide » (Cfb) d'après la Classification de Köppen. Les vents sont généralement issus de l’ouest et du sud-ouest.
La station météorologique la plus proche est dans la commune de Barberey-Saint-Sulpice (celle de l’aéroport de Troyes - Barberey). Le climat de Arrentières reste équivalent par rapport à Troyes, le chef-lieu de l’Aube ; elle sert donc de référence pour les données climatiques du tableau ci-dessous :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0 | 0 | 2 | 4 | 8 | 11 | 13 | 12 | 10 | 7 | 3 | 2 | 6 |
Température moyenne (°C) | 3 | 3,5 | 7 | 9,5 | 13,5 | 16,5 | 19 | 18,5 | 15,5 | 11,5 | 6,5 | 4,5 | 10,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 6 | 7 | 12 | 15 | 19 | 22 | 25 | 25 | 21 | 16 | 10 | 7 | 15,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−25,2 1971 |
−25 1956 |
−15,4 2005 |
−6,2 2003 |
−3,5 1957 |
0,4 1991 |
1,6 1962 |
1,1 1966 |
−1,9 1972 |
−7 1985 |
−11,1 1998 |
−21 1970 |
−25,2 1971 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,2 2002 |
20,4 1990 |
23,7 2004 |
27,8 2005 |
31 2005 |
36,7 2011 |
36,6 1995 |
40,6 2003 |
31,1 1987 |
30,3 1985 |
22,5 1994 |
19 1985 |
40,6 2003 |
Précipitations (mm) | 34,2 | 30,1 | 28,7 | 35 | 36,4 | 34,7 | 36,7 | 31,1 | 34,4 | 41,9 | 37,2 | 38,4 | 34,9 |
Relevé pluviométrique en 2006 (mm) | 111,6 | 52,4 | 68,8 | 18,2 | 79 | 20,2 | 82,6 | 113,2 | 15,6 | 67,4 | 40,2 | 43,6 | 712,8 |
Relevé pluviométrique en 2007 (mm) | 24 | 65,4 | 57 | 1 | 52 | 51,4 | 75,6 | 89,2 | 45,8 | 21,6 | 41,8 | 48,8 | 573,6 |
Relevé pluviométrique en 2008 (mm) | 53,4 | 50,8 | 69,2 | 76,8 | 69 | 50,8 | 48,8 | 53,6 | 35,6 | 50,6 | 27,2 | 31,4 | 617,2 |
Relevé pluviométrique en 2009 (mm) | 33,4 | 26,6 | 32 | 70,2 | 43,4 | 67,8 | 96,8 | 17,8 | 31,8 | 22,8 | 64,6 | 66 | 573,2 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
6 0 34,2 | 7 0 30,1 | 12 2 28,7 | 15 4 35 | 19 8 36,4 | 22 11 34,7 | 25 13 36,7 | 25 12 31,1 | 21 10 34,4 | 16 7 41,9 | 10 3 37,2 | 7 2 38,4 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Voies de communication et transports
Arrentières est traversée par les routes départementale 73 et 102. Cette première route permet de relier la commune de Bar-sur-Aube à celle de Doulevant-le-Château. D'autre part, la voie reliant Bar-sur-Aube à Vignory passe par le sud de la Ferme de la Tuilerie[3].
Urbanisme
Typologie
Arrentières est une commune rurale[Note 1],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Aube, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,3 %), forêts (35,6 %), cultures permanentes (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), zones urbanisées (2,5 %), prairies (2,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 137, alors qu'il était de 117 en 1999[I 1].
Parmi ces logements, 68,8 % étaient des résidences principales, 20,8 % des résidences secondaires et 10,4 % des logements vacants. Ces logements étaient en totalité des maisons individuelles[I 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 86,3 %, en très légère hausse par rapport à 1999 (85,3 %)[I 3].
Projets d'aménagements
Les projets d'aménagements sont administrés par la communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube. L'ensemble des 27 communes de ce territoire collaborent afin de mettre en œuvre un projet commun de développement et d’aménagement de l’espace pour chaque ville et village[17].
Première commune à avoir imaginé d'installer des candélabres de couleur rouge dans ses rues, Arrentières est — en 1995 — l'une des premières petites communes à s'équiper d'une station d'épuration. Un projet innovant de chauffage collectif à alimentation bois pour l'ensemble des habitations a été imaginé mais non mise en œuvre, compte tenu du manque de financement. Après la réfection des routes durant trois années, de l'éclairage public, du réseau d'eau et de l'église (retable refait à neuf) en 2010, la commune lance la rénovation de la salle des fêtes ainsi que celle des murs des deux lavoirs[18].
Toponymie
Les noms suivants sont attestés : Arrentières (ou Arenterium / Arenthières[19] en 1147), Arentières en 1793 et Arentière en 1801[20]. Il s'agit d'une formation dialectale provenant de l'adjectif arremier signifiant « qui doit une rente, qui paie une rente »[21].
Histoire
Au XIIe siècle, les seigneurs du village sont la commanderie de Thors, dont l'origine remonte aux templiers. Durant cette même époque, il existe a Arrentières un prieur de l'ordre de Citeaux. Celui-ci est transféré durant la fin du XVIIe siècle à Chaumont[19].
Au XIVe siècle, Jean d'Arrentières est désigné bailli royal et sert le comte de Bar. En 1371, il fait arrêter la comtesse Yolande de Bar sur ordre de Charles V et la tient captive[22].
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube et du bailliage de Chaumont et de la prévôté de Bar.
Orimont
Ferme, bois et colline, en partie sur Voigny et prieuré de femmes.
En 1262, le nom est écrit Ourmont, et Aurimont en 1609.
La ferme d'Orimont, située au sud-est du territoire d'Arrentières, est mentionnée en 1148[19].
Prieuré fondé par l'évêque Geoffroy de Laroche, de Langres, il dépendait de l'abbaye de Poligny[23]. 51 ans plus tard, une bulle du pape Honorius III rattache le prieuré à l'abbaye de Montier-la-Celle tout en laissant l'ancienne abbesse comme supérieure du prieuré. En 1502, il est cité comme étant en ruine, ravagé par les guerres. Le 7 février 1694, Louis Armand de Simiane de Gordes acceptait le transfert du prieuré dans la maison de Chaumont-le-Bois. La chapelle à Orimont devant être détruite pour en élever une nouvelle à Chaumont. Le prieuré est supprimé en 1740 et ses biens fondus à ceux de Poligny.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Au second tour de l'élection présidentielle de 2002, 76,32% des suffrages ont été exprimés pour Jacques Chirac (RPR), 23,68% pour Jean-Marie Le Pen (FN)[24].
Au second tour de l'élection présidentielle de 2007, 81,18 % des suffrages se sont exprimés pour Nicolas Sarkozy (UMP), 18,82 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 86,63 %[25].
Au second tour de l'élection présidentielle de 2012, 78,57 % des suffrages se sont exprimés pour Nicolas Sarkozy (UMP), 21,43 % pour François Hollande (PS), avec un taux de participation de 93,90 %[26].
Administration municipale
Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 100 et 500, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[27].
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
Arrentières relève du tribunal d'instance de Troyes, du tribunal de grande instance de Troyes, de la Cour d'appel de Reims, du tribunal pour enfants de Troyes, du conseil de prud'hommes de Troyes, du tribunal de commerce de Troyes, du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne et de la cour administrative d'appel de Nancy[31].
Politique environnementale
La collecte, la valorisation et l'élimination des déchets sont assurés par la communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube[32].
Finances locales
De 2008 à 2013, la gestion municipale a permis de maintenir la capacité d'autofinancement nette du remboursement en capital des emprunts à un taux par habitant meilleur que dans les communes de même type[33] :
Année | Dans la commune | Moyenne de la strate[Note 3] |
---|---|---|
2008 | 202 € | 156 € |
2009 | 350 € | 150 € |
2010 | 174 € | 143 € |
2011 | 220 € | 179 € |
2012 | 174 € | 189 € |
Population et société
Évolution démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].
En 2019, la commune comptait 210 habitants[Note 4], en diminution de 9,09 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,5 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 114 hommes pour 99 femmes, soit un taux de 53,52 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Arrentières est située dans l'académie de Reims.
La commune administrait une école élémentaire (cycle 1) regroupant une classe de 17 élèves en 2012-2013[40]. Cette classe a été fermée avant la rentrée 2013-2014, la commune intégrant le regroupement pédagogique intercommunal (RPI) « Syndicat mixte Bresse Œillet »[41].
L'école maternelle la plus proche est située à Colombé-la-Fosse et depuis la rentrée 2013-2014, au sein du regroupement, l'école élémentaire est située à Colombé-le-Sec[42]. Pour l'enseignement secondaire, les élèves vont à la cité Gaston-Bachelard de Bar-sur-Aube[41].
Les difficultés d'organisation des classes au sein du regroupement pédagogique intercommunal ont fait la une du quotidien L'Est-Éclair début 2014[43].
Manifestations culturelles et festivités
La « Route du champagne en fête », manifestation d'envergure qui dure deux jours, se déroulera à Arrentières les 30 et 31 juillet en 2016
[22].
Santé
Il n'y a ni médecin ni infirmier exerçant une activité à Arrentières. Les plus proches, ainsi que le centre hospitalier, sont localisés à Bar-sur-Aube.
Sports
La commune dispose d'un terrain de football[41]. Le 1er mai 2013, pour la deuxième année, l'Étoile cycliste baralbine organisait la course cycliste « Prix d'Arrentières »[44],[45].
Médias
Le quotidien régional L'Est-Éclair assure la publication des informations locales à la commune[46]. Il existe également La Revue agricole de l'Aube, hebdomadaire d'informations agricoles, viticoles et rurales.
La commune ne dispose pas de nœud de raccordement ADSL installé dans cette commune, ni de connexion à un réseau de fibre optique. Les lignes téléphoniques sont raccordées à des équipements situés à Bar-sur-Aube et Ville-sur-Terre[47].
Cultes
Seul le culte catholique est célébré à Arrentières. La commune est l'une des onze communes regroupées dans la paroisse « de Bar-sur-Aube », l'une des neuf paroisses de l'espace pastoral « Côtes des Bar » au sein du diocèse de Troyes, le lieu de culte est l'église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur[48].
Cette église à trois nefs dédiée à saint Jacques-le-Majeur, date du XVIIIe siècle. Son clocher est inspiré de celui de l'église Saint-Pierre de Bar-sur-Aube[49].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 36 134 €, ce qui plaçait Arrentières au 6 411e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[50].
En 2009, 30,8 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 133 personnes, parmi lesquelles on comptait 76,9 % d'actifs dont 67,9 % ayant un emploi et 9 % de chômeurs[I 5].
On comptait 50 emplois dans la zone d'emploi, contre 59 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 93, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 53,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre à peine plus d'un emploi pour deux habitants actifs[I 6].
Entreprises et commerces
Au 31 décembre 2010, Arrentières comptait 62 établissements : 48 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 1 dans l'industrie, aucun dans la construction, 10 dans le commerce-transports-services divers et 3 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].
En 2011, aucune entreprise n'a été créée à Arrentières[I 8].
Bien que la commune ne comptait que 229 habitants au dernier recensement de 2019 , on y dénombre pas moins de huit producteurs de champagne[51], la commune comptant 130 hectares en champagne (AOC)[52].
Culture locale et patrimoine
Monuments remarquables
La commune compte un monument inscrit partiellement à l'inventaire des monuments historiques[53] et aucun lieu ou monument répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[54]. Par ailleurs, elle compte 10 objets classés à l'inventaire des monuments historiques[55] et 15 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[56].
Le château d'Arrentières a été construit au XIIIe siècle. Les logis et les tours ont été reconstruits en grande partie à la fin du Moyen Âge. Le bâtiment est partiellement[Note 6] inscrit depuis le 20 mai 1994[57].
Autres lieux et monuments
L'église d'Arrentières renferme dix objets classés à l'inventaire des monuments historiques :
- statue de la Vierge à l'Enfant, datée du 4e quart du XVIe siècle, inscrite depuis le 12 août 1985[58] ;
- statuette de saint Jacques, datée du XVIIIe siècle, inscrite depuis le 4 février 1975[59] ;
- statue de la Vierge à l'Enfant, datée du XVIIIe siècle, inscrite depuis le 4 février 1975[60] ;
- statuette de saint Jacques, datée du 2e quart du XVIIIe siècle, inscrite depuis le 14 mai 1975[61] ;
- croix d'autel, datée du 2e quart du XVIIIe siècle, inscrite depuis le 14 mai 1975[62] ;
- statuette de saint Roch (disparue), datée du 2e quart du XVIIIe siècle, inscrite depuis le 14 mai 1975[63] ;
- retable, tabernacle et gradin du maître-autel, datés du 2e quart du XVIIIe siècle, dus au sculpteur Jean-Baptiste Bouchardon, inscrits depuis le 14 mai 1975[64] ; le retable a été réalisé après l’exécution du grand retable à colonnes et à baldaquin de Bar-sur-Aube[65] ;
- statue d'un saint évêque, datée du XVIe siècle, inscrite depuis le 14 mai 1975[66] ;
- dalle funéraire de Jean de La Barre, datée du 2e quart du XVIe siècle, inscrite depuis le 27 décembre 1913[67] ;
- dalle funéraire de Hugues Gradey, datée du 3e quart du XVIe siècle, inscrite depuis le 27 décembre 1913[68].
Héraldique
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Les armes d'Arrentières se blasonnent ainsi : Tranché : au 1) d'argent au pampre de vigne de sinople fruité de gueules, au 2) d'azur à la gerbe de blé d'or ; au chef de sinople brochant chargé d'un demi-vol d'or accosté de deux tours d'argent ouvertes du champ et maçonnées de sable.
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Voir aussi
Bibliographie
- Daniel Delattre, Emmanuel Delattre, Nathalie Delattre-Arnould, Odette Delattre et Laëtitia Delattre-Rigaux, L'Aube, les 433 communes, Éditions Delattre, (réimpr. 2013), 240 p. (ISBN 978-2-36464-035-1)Ce livre consacre un chapitre à chaque commune du département de l'Aube.
- Laurent Denajar, L'Aube, volume 10 de Carte archéologique de la Gaule, Les Éditions de la MSH, 2005, (ISBN 978-2-87754-093-3), chapitre consacré à Arrentières, [lire en ligne]
Articles connexes
Liens externes
- Arrentières, sur le site de la Communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Arrentières sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Pour cette commune, la strate représente l'ensemble des communes communes de moins de 250 habitants appartenant à un groupement fiscalisé.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
- Le fossé, les courtines, les salles souterraines bordant la courtine sud, la tour-pigeonnier, les façades, les toitures du corps de logis ainsi que la tour est sont classés monuments historiques.
Insee
- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]
- LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
- REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
Autres sources
- « Arrentières », sur Lion1906, Lionel Delvarre (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Laurent Denajar, L'Aube, volume 10 de Carte archéologique de la Gaule, Les Éditions de la MSH, 2005, (ISBN 978-2-87754-093-3), p. 235, [lire en ligne].
- Sandre, « Le ruisseau des Cuvelots » (consulté le ).
- Patrick Dupré (auteur) et Didier Guy (photographe), La côte des Bar et Montgueux : champagne et patrimoine, [lire en ligne].
- « Moyennes météorologiques de Troyes », sur MSN.com (consulté le )
- « Climat de Troyes », sur Internaute (consulté le )
- « Données mensuelles pour Troyes », sur Météociel (consulté le )
- « Premières fortes chaleurs de l'été », sur le site de Météo-France, (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Communauté de communes de la région de Bar-sur-Aube », sur le site de la mairie de Bar-sur-Aube (consulté le ).
- « Arrentières : un village qui va de l'avant », sur le site du quotidien L'Est-Éclair, (consulté le ).
- Daniel Delattre, Emmanuel Delattre, Nathalie Delattre-Arnould, Odette Delattre et Laëtitia Delattre-Rigaux, L'Aube, les 433 communes, Éditions Delattre, (réimpr. 2013), 240 p. (ISBN 978-2-36464-035-1).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, Librairie Droz, Genève, , 480 p. (lire en ligne).
- Le Petit Futé Champagne-Ardenne, édition 2009, (ISBN 2-74692-502-8), [lire en ligne].
- Arch. dép. Haute-Marne, fonds Laloy, f505.
- « Résultats de l'élection présidentielle 2002 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats de l'élection présidentielle 2007 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Les maires d'Arrentières », sur le site de l'association FranceGenWeb (consulté le ).
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
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- « Statue : Saint évêque », notice no PM10000047, base Palissy, ministère français de la Culture.
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