Intoxication au mercure

L'intoxication au mercure est également appelée hydrargisme, hydrargyrie ou hydrargyrisme.

Intoxication au mercure
L'extraction du mercure est depuis l'Antiquité une première source de pollution, mais aussi de contamination humaine (ici Mine néerlandaise de mercure de Tegorah, première moitié du XXe siècle, Sambas, Bornéo)
Causes Mercure
Symptômes Irritation oculaire (d), protéinurie, amaigrissement, anorexie, trouble gastro-intestinal (en), stomatite, fatigue, indécision (d), irritabilité, insomnie, tremblement, pneumopathie chimique (en), bronchite, dyspnée, douleur thoracique, toux, dermatite irritative (en), irritation (en), œdème du poumon, insuffisance respiratoire, néphropathie, insuffisance rénale chronique, tachycardie, hypertension artérielle, dysgueusie, salivation, dysphagie, crampe abdominale, diarrhée, céphalée, asthénie, altération visuelle (d), exanthème et dermite de contact
Traitement
Traitement Thérapie par chélation
Médicament Pénicillamine
Spécialité Médecine d'urgence
Classification et ressources externes
CIM-10 T56.1
CIM-9 985.0
DiseasesDB 8057
MedlinePlus 002476
eMedicine 1175560
MeSH D008630

Mise en garde médicale

Le mercure est un métal dans tous les cas très toxique mais il est important de distinguer les effets des sels de mercure (mercure sous forme ionisée) Hg2+ et Hg+ du mercure métallique Hg0, des effets des composés organiques du mercure (méthylmercure CH3Hg notamment) beaucoup plus toxiques.

Cet élément est d'autant plus nocif qu'il s'évapore facilement et que ses vapeurs sont aisément assimilées par l'organisme. De plus, l'absorption simultanée de cuivre, de zinc ou de plomb tend à accroître le pouvoir nocif du mercure.

Symptômes

Ils sont nombreux et variés, et dépendent des formes et de la gravité de l'intoxication, car la toxicité du mercure ou de certains de ses composés varie selon les composés ou la forme (liquide ou vapeur..) du mercure.

Cette toxicité affecte principalement :

Certaines intoxications peuvent aussi affecter le champ visuel (voire conduire à la cécité), dont l'intoxication aiguë au mercure[7] et il a été récemment (2015) confirmé que le risque de glaucome augmente statistiquement chez les personnes ayant un taux sanguin de mercure plus élevé que la moyenne (cette étude a aussi mis en évidence un risque accru en cas de faible taux sanguin de manganèse, alors qu'aucune association n'a été découverte pour le plomb et le cadmium sanguin ou l'arsenic dans les urines, selon une étude basée sur 2 600 coréens de 19 ans et plus[8].

Histoire

À l'époque romaine, les criminels condamnés à travailler dans les mines de sulfure de mercure (HgS) avaient une courte espérance de vie. Au Ier siècle, Pline l'Ancien décrivait déjà les symptômes de l'empoisonnement au mercure.

Ce problème reste actuel : aux États-Unis, aujourd'hui, près de 12 % des femmes en âge de procréer ont un taux de mercure sanguin supérieur aux recommandations de l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis. En 2006 une étude menée par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments avait établi qu'en France 32% des femmes en âge de procréer dépassaient la dose hebdomadaire tolérable provisoire (DHTP)[9]. Le méthylmercure, transmis à l'enfant entre autres lors de la grossesse, affecte le fonctionnement de son cerveau.
Une étude en Espagne a établi en 2010 un lien entre la présence de mercure dans les cheveux des enfants (en moyenne 1 μg/g), et des résultats inférieurs lors des tests de langage et de mémoire[10].
Une nouvelle étude publiée en a porté sur les effets sociopsychopathologiques de l'exposition à de faibles doses de plomb et/ou de mercure chez des enfants au moment de la puberté (sur un échantillon bi-racial de 203 enfants de 9 à 11 ans) ; celle-ci a inclus des tests de réactivité vagale face au stress, réactivité réflexe qui est contrôlée par le système parasympathique, et a conclu que plus le taux de mercure sanguin de l'enfant en puberté est élevé, plus il présente de risques de troubles du spectre autistique si l'enfant fait partie de ceux qui présentent un tonus vagal prolongé lors d'un stress aigu (alors que le plomb ne semble pas modifier la réactivité vagale). Les auteurs invitent à prolonger ces recherches pour confirmer cette causalité ou préciser les mécanismes en jeu[11].

Les maladies professionnelles

Des solutions de nitrate de mercure ont servi à préserver et traiter les peaux et feutres en vue de la fabrication de chapeaux. Cela aurait inspiré Lewis Carroll pour le personnage du chapelier fou dans Alice au pays des merveilles. En France, les maladies liées au mercure ont été parmi les premières reconnues comme maladies professionnelles dès 1919.

À la suite des progrès de la chimie analytique et pour mieux détecter les intoxications chroniques ou aiguës par des métaux et métalloïdes toxiques, des praticiens et chercheurs hospitaliers ont récemment (2010) proposé de compléter les bilans sanguins et bilans de santé classiques par un profil métallique incluant notamment le mercure, le plomb et le cadmium, mais aussi d'autres métaux ou métalloïdes toxiques[12].

Les intoxications aiguës accidentelles

  • Incendie d'Idrija (Slovénie) en 1803 : 900 personnes intoxiquées.
  • Accident à bord du navire Triumph en 1810 : ce navire transportait des vessies de mercure. Leur ouverture accidentelle et les vapeurs de mercure consécutives causèrent la mort de 3 personnes. 200 autres tombèrent malades.
  • Mort en juin 1997 d'un professeur de chimie Karen Wetterhahn.

Consommation de semences empoisonnées

On a utilisé dès 1890 des composés à base de mercure pour une meilleure conservation des semences. Cette pratique s'est généralisée à partir de 1915. Cela a donné lieu depuis à de nombreux accidents. Des personnes furent empoisonnées en consommant par erreur des semences traitées. Voici les exemples connus :

Le traitement des semences à l'aide de composés mercuriques est interdit depuis 1982 en Europe de l'Ouest.

Les composés utilisés pour le traitement étaient notamment : le chlorophénylmercure, l'acétate de phénylmercure, le chlorure de méthylmercure, le phosphate d'éthylmercure, etc.

Consommation de poissons et fruits de mer

Ce problème a été porté à la connaissance du grand public par la tragédie de la baie de Minamata au Japon.

Le poisson et les fruits de mer restent l'une des premières sources de mercure alimentaire au Japon et dans le monde. Ceci a notamment été confirmé par une étude durant laquelle est survenu le grand Séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku (magnitude 9,0) est survenu au milieu d'une étude de 7 ans sur la contamination par le mercure (suivi de près de 500 couples mère-enfant : 157 enfants suivis avant la catastrophe et 335 après la catastrophe). Les niveaux totaux de mercure (THg) ont été suivis pour cette cohorte, ainsi que le lien entre niveaux de THg à la naissance et le moment de l'étude. Les 2 groupes (pré-désastre et post-désastre) ne présentaient pas de différences pour le sang de cordon (16,3 et 16,1 ng g-1, respectivement) de même pour le mercure dans les cheveux maternels à la parturition (2,57 et 2,55 μg g-1, respectivement), par contre le THg mesuré dans les cheveux des enfants de 7 ans étaient nettement plus bas dans le groupe post-catastrophe (1,79 μg g-1) que dans l'autre groupe (2,51 μg g-1) et cette différence restait significative après ajustement pour le niveau d'exposition prénatale de THg. Dans tous les cas le THG sang-cordon était significativement corrélé au THg des cheveux maternels à l'accouchement et des cheveux des enfants de 7 ans, cependant une diminution moyenne de 29 % du taux de mercure des cheveux des enfants était observé après la catastrophe ; elle ne semble pouvoir s'expliquer que par le fait que ces enfants n'ont pas pu consommer de poisson et fruits de mer comme d'habitude, en raison des effets du tremblement de terre sur la pêche (bateaux et infrastructures détruites par le tsunami et Crainte de manger des poissons radioactifs). Les auteurs insistent sur le fait que le taux de mercure à 7 ans reflétaient néanmoins encore « dans une certaine mesure » le niveau d'exposition prénatale.

L'utilisation du mercure dans l'exploitation aurifère en forêts tropicales pose aussi de graves problèmes de santé publique pour les populations indigènes (entre autres chez les Amérindiens de Guyane, qui consomment beaucoup de poissons contaminés par les sites d'orpaillage).

Certaines populations inuit et/ou insulaires qui dépendent beaucoup du poisson ou des produits de la mer pour la ration protéique et leur alimentation sont également très concernées (aux Seychelles par exemple[14]).

De manière générale, il convient par précaution d'éviter que les femmes enceintes et les enfants de moins de 2 ans consomment plusieurs fois par mois des gros poissons de haute mer (éviter dorade, espadon, marlin, grenadier, bar, requin et thon) : un poisson contaminé peut contenir 23 mg de mercure par kg de poids humide. Le contenu intracellulaire en mercure dans le phytoplancton peut être 100 000 fois supérieure la concentration de l'eau environnante[15]. Attention, les poissons prédateurs d'eau douce peuvent également être contaminés. La concentration du mercure des mollusques bivalves filtres, est de 50 mg par kilo en moyenne pour les moules : la prudence reste de mise, les moules et les huîtres peuvent en outre présenter des concentrations de polluants en particulier des taux de cadmium particulièrement élevés[16] — jusqu'à 18 600 μg par kilo[17].

Normes sur la présence de mercure dans les poissons

Les normes varient d'un pays à l'autre. L'OMS a adopté en 2003 une dose hebdomadaire totale provisoire (DHTP) de 1,6 ug meHg/kg mc/sem[18]. Aux États-Unis, le seuil à ne pas dépasser de méthylmercure est de 0,7 ug meHg/kg mc/sem[18]. En France, l'AFSSA estimait en 2004 qu'il n'était pas nécessaire de modifier la recommandation de 2002, à savoir 3,3 ug meHg/kg mc/sem. Les normes pour la commercialisation du poisson en Europe varient suivant les espèces : pour certains poissons, qui se trouvent être parmi les plus pollués  raie, thon, espadon, dorade…  la dose de mercure admissible est deux fois plus élevée que pour les autres espèces commercialisées en Europe[9],[19].

Du mercure comme remède

Le calomel (chlorure mercureux) était autrefois utilisé comme diurétique et purgatif. Un tel traitement pourrait avoir causé la mort d'Agnès Sorel, dont l'autopsie, effectuée en 2004, révéla une grave intoxication au mercure.

Le mercure et la syphilis

En 1527, Paracelse préconisait déjà le mercure en poudre comme principe actif d'onguent (pommade grise) pour guérir la syphilis. Ce remède a malheureusement été plus ou moins utilisé jusqu'à l'arrivée de la pénicilline.

Le mercure dans la vie quotidienne

Dans les amalgames dentaires

Un amalgame dentaire contient en moyenne environ un gramme de mercure

Il s'agit de la « première source d'’exposition au mercure des Européens et particulièrement des Français »[20]. 15 à 17 tonnes de mercure sont utilisées chaque année en France pour la fabrication des amalgames dentaires[21]. Un amalgame dentaire contient environ g de mercure, dont une partie est progressivement relarguée dans la bouche[22],[23],[24]. La quantité de mercure libérée dépend des conditions : qualité de l'amalgame et en particulier polissage, acidité et température des aliments, présence d'autres métaux dans la bouche, mastication de chewing gum…

  • En fin de vie, de nombreux patients ont entre 5 et 10 amalgames, voire plus.
  • Le doute sur la toxicité de l'amalgame, couplé au risque environnemental lié à la présence de mercure, a conduit certains pays d'Europe (Allemagne, Autriche, Suède, Danemark) à limiter son emploi[25].

La Russie et le Japon ont respectivement interdit l'usage d'amalgames dentaires au mercure en 1975 et 1982[20]. Depuis le , la Norvège a interdit l'utilisation du mercure dans les amalgames dentaires (et « interdit l'usage du mercure dans toutes les applications »[26])[27].

La Convention de Minamata sur le mercure de [28] n'a pas banni l'utilisation des amalgames dentaires au mercure, mais demande aux signataires de prendre des mesures pour éliminer progressivement leur utilisation. De nombreux pays, même parmi les plus pauvres du monde, ont signé la convention et se sont engagés à passer à une dentisterie sans mercure d’ici 2015 : l'Uruguay, le Cameroun, les Philippines, le Bangladesh, la Nouvelle-Zélande, la Suisse, etc.[29].

Cosmétiques

Le « mercure et ses composés » entrent dans la « liste des substances interdites dans les produits cosmétiques » (Journal officiel de l’Union européenne, Annexe II, numéro d’ordre 221), « sauf exception reprise dans l’annexe V ».

Annexe V : Liste des agents conservateurs admis dans les produits cosmétiques.

Type de produit (uniquement dans les) : « Produits pour les yeux ».

Concentration maximale dans les préparations prêtes à l'emploi : « 0,007 % en Hg ».

Thermomètre et tensiomètre

Les thermomètres et tensiomètres à mercure sont interdits à la vente depuis 1998, mais ils sont encore très fréquents chez les particuliers.

Ampoules fluorescentes

Chacune de ces lampes contient environ mg de mercure. Souvent indiqué [<mg Hg]

Conservateur mercuriel dans les vaccins

On utilise depuis les années 1930 le thiomersal (Thimérosal aux États-Unis et Canada) comme agent conservateur dans les vaccins. En 1999, à la suite d'une enquête de la FDA sur la quantité de mercure dans les aliments, le service de la santé publique américain recommandait la suppression des dérivés de mercure dans les vaccins. Début 2009 plusieurs études scientifiques sont revenues sur le sujet, mais aucune ne montre de lien évident entre la présence de thiomersal et l'apparition de trouble neuropsychologique[30],[31].

Au Québec, le mercure a été supprimé en 1996[32] de tous les vaccins administrés aux enfants, à l’exception de celui contre la grippe. Cela a été fait car combiné avec quatre autres vaccins dans la même injection, celui contre la polio ne survivrait pas en présence de mercure. Le mercure a aussi été retiré en 1992 au Danemark et en 2001 aux États-Unis, pour les mêmes raisons. Dans tous les cas, ce retrait n’a eu aucun effet[32] sur les taux d’autisme. Dr Fombonne précise [33]: « Du point de vue scientifique, la question est entièrement réglée depuis des années, mais il y a un contexte légal aux États-Unis où plusieurs familles continuent à poursuivre le gouvernement et les fabricants de vaccins dans l’espoir d’obtenir des compensations financières extrêmement juteuses. Il y a également des centaines de firmes d’avocats impliquées dans ces causes qui veulent s’en mettre plein les poches et qui ont intérêt à ce que la controverse persiste même si les scientifiques l’ont réglée »

Merbromine

La merbromine (Mercurochrome) a longtemps été utilisée comme antiseptique. Cependant, des craintes concernant sa toxicité font qu'on lui préfère des molécules plus récentes comme la povidone iodée (Bétadine). La marque « Mercurochrome » continue à fabriquer des antiseptiques, mais sans mercure. Par exemple, au Québec, Jean Coutu vend un produit du nom de « Mercurochrome » dont l'ingrédient actif est en fait de la chlorhexidine.

Règles et seuils de précaution

Sauf précisions, on parle ici de mercure inorganique sous forme de sels Hg2+ et Hg+ [34]. Les valeurs concernant les formes organiques du mercure sont en général inférieures. Les valeurs ne sont données qu'à titre indicatif. Le mercure élémentaire Hg0 étant peu réactif et peu toxique sauf si inhalé sous forme de vapeur.

L'OMS fixe la dose hebdomadaire tolérable provisoire (en) (DHTP) de mercure à 5 μg par kg de poids corporel[35].

En France, le ministère du Travail a fixé[36] des valeurs limites moyennes d'exposition VME (sur 8 heures, et en milieu professionnel) de :

  • 0,10 mg/m3 (exprimé en Hg) pour les composés minéraux du mercure[37] ;
  • 0,05 mg/m3 pour les vapeurs de mercure (car pénétrant facilement la barrière pulmonaire) ;
  • 0,01 mg/m3 pour les formes organiques du mercure (dérivés alkylés), car beaucoup plus toxiques[35].

On ne doit pas dépasser une concentration de 0,3 µg/m3 pendant 24 heures consécutives pour l'air ambiant[réf. nécessaire].

L'eau potable ne doit pas contenir plus de µg de mercure par litre d'eau[38].

Pour l'adulte, les premiers effets visibles d'une intoxication au mercure ont lieu à partir de 100 µg/l de sang, avec des symptômes neurologiques à partir de 200 à 500 µg/l[37].

La valeur limite pour les travailleurs exposés est généralement fixée à 15 µg/l de sang, 5 µg/l de sang pour la population générale (soit µg/g de créatine pour l'urine)[39].

En France, et dans de nombreux pays, les maladies professionnelles dues au mercure sont à déclaration obligatoire[40]. Les travailleurs exposés doivent faire l'objet d'une surveillance spéciale[41]. L'utilisation de cet élément polluant est aujourd'hui proscrite pour presque tous ses anciens usages, et son rejet est contrôlé[37].

L'étiquetage fait aussi l'objet d'une réglementation et certains travaux nécessitant de manipuler du mercure sont interdits aux femmes, aux moins de 18 ans et aux salariés intérimaires ou temporaires[37].

Traitement

Le traitement se fait avec un chélateur : DMSA, DMPS. Mal pratiqué, il peut s'avérer plus nocif que bénéfique et doit être effectué sous le suivi d'un médecin expérimenté.

Une étude japonaise a en 2000 conclu à un effet protecteur de la mélatonine chez des souris de laboratoire exposées à des doses mortelles de chlorure de mercure (meilleure survie et symptômes retardés)[42].

Produits naturels

La chlorelle a la réputation d'éliminer les métaux lourds de l'organisme, mais aucune étude scientifique ne l'a encore démontré. Des tests en laboratoire ont montré au contraire que des lots de chlorelle du commerce pouvaient être contaminés par de l'aluminium, de l'étain, du plomb et de l'arsenic[43].
L'ail des ours, la coriandre, etc. sont également mentionnés, mais là encore aucune étude scientifique ne semble avoir confirmé leur efficacité.

Notes et références

  1. Cheryl A. Fields, Jonathan Borak et Elan D. Louis, « Mercury-induced motor and sensory neurotoxicity: systematic review of workers currently exposed to mercury vapor », Critical Reviews in Toxicology, vol. 47, no 10, , p. 815–848 (ISSN 1040-8444 et 1547-6898, DOI 10.1080/10408444.2017.1342598, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Li Z, Dong T, Proschel C, Noble M. 2007 « Chemically diverse toxicants converge on Fyn and c-Cbl to disrupt precursor cell function » PLoS Biol. 5(2):e35.
  3. Sharma, Mukesh Kumar, et al. "Modification of mercury-induced biochemical alterations in blood of Swiss albino mice by Spirulina fusiformis." Environmental toxicology and pharmacology 20.2 (2005): 289-296.
  4. Waalkes, Michael P., et al. "Metals and disorders of cell accumulation: modulation of apoptosis and cell proliferation." Toxicological Sciences 56.2 (2000): 255-261.
  5. Nagashima, Kazuo. "Review Article: A Review of Experimental Methylmercury Toxicity in Rats: Neuropathology and Evidence for Apoptosis." Toxicologic Pathology 25.6 (1997): 624-631.
  6. Ehrenstein C et al. "Methyl mercury uptake and associations with the induction of chromosomal aberrations in Chinese hamster ovary (CHO) cells." Chemico-biological interactions 141.3 (2002): 259-274 (résumé)
  7. Saint-Amour D, Ethier A.A, Boucher O, Plusquellec P, Bastien C, Dewailly É, ... & Muckle G (2012) Contribution des neurosciences cognitives pour l'étude de l'impact des contaminants environnementaux sur le développement des fonctions cérébrales. Revue de neuropsychologie, 4(3), 163-173.
  8. Lin S.C, Singh K & Lin S.C. (2015). Association Between Body Levels of Trace Metals and Glaucoma Prevalence. JAMA ophthalmology.(résumé)
  9. "Sous le signe de mercure", Le Canard Enchaîné, 27 mai 2015
  10. (en) Freire C, Ramos R, Lopez-Espinosa MJ, Díez S, Vioque J, Ballester F, Fernández MF, « Hair mercury levels, fish consumption, and cognitive development in preschool children from Granada, Spain », Environ Res, vol. 110, no 1, , p. 96-104. (PMID 19909946, DOI 10.1016/j.envres.2009.10.005)
  11. Brooks B. Gump & al. (2017) Background lead and mercury exposures: Psychological and behavioral problems in children Author links open overlay panel | Environmental Research | Volume 158, octobre, Pages 576-582 | https://doi.org/10.1016/j.envres.2017.06.033 |(résumé)
  12. Jean-Pierre Goullé, Elodie Saussereau, Loïc Mahieu, Daniel Bouige, Michel Guerbet, Christian Lacroix (2010) Une nouvelle approche biologique : le profil métallique ; Annales de Biologie Clinique. Volume 68, Numéro 4, 429-40, juillet-août 2010 ; DOI : 10.1684/abc.2010.0442 (résumé)
  13. Articles en anglais : Science (revue) 1973, 181, 230.
  14. Myers, G. J., Marsh, D. O., Davidson, P. W., Cox, C., Shamlaye, C. F., Tanner, M., et al. (1995). Main neurodevelopmental study of Seychellois children following in utero exposure to methylmercury from a maternal fish diet: outcome at six months. Neurotoxicology, 16(4), 653-664
  15. (en) Paul C. Pickhardt et Nicholas S. Fisher, « Accumulation of Inorganic and Methylmercury by Freshwater Phytoplankton in Two Contrasting Water Bodies », Environmental Science & Technology, vol. 41, no 1, , p. 125–131 (ISSN 0013-936X et 1520-5851, DOI 10.1021/es060966w, lire en ligne, consulté le )
  16. Marie Langre et Maurice Rabache, Toxiques alimentaires, 2004, Ed.Librio Santé
  17. Selon la Dose Hebdomadaire Tolérable de l'OMS la dose maximale est de 96 µg/semaine pour un adulte de 60 kg.
  18. "Les populations citadines ne sont pas suffisamment protégées de la contamination mercurielle par consommation de poissons" Pr Jean-Paul Bourdineaud, 18 mai 2015, http://www.criigen.org
  19. « Règlement (CE) no 629/2008 de la Commission du 2 juillet 2008 modifiant le règlement (CE) no 1881/2006 portant fixation de teneurs maximales pour certains contaminants dans les denrées alimentaires » : la teneur admissible varie d'1 mg·kg-1 pour des poissons tels que le thon ou la dorade à 0,1 mg kg−1 pour la sardine ou l'anchois.
  20. http://non-au-mercure-dentaire.org Négociations internationales sur le mercure : un bilan en demi-teintes] 22-01-2013.
  21. Les amalgames dentaires au mercure amenés à disparaître par Brigitte Bègue, 21-01-2013.
  22. Cambayrac 2011, Ch. 2, § Migration du mercure dans la bouche et § Les micro-tubules : «  »
  23. « En regard des dents chargées en divers alliages, on peut voir apparaître des tatouages gris métallisé au niveau de la gencive, […] Je ne les ai jamais vus jusqu'à aujourd'hui disparaître même après la dépose des métaux. Ces tatouages représentent une des matérialisations de l‘électrolyse, avec pour conséquence la fixation des particules métalliques dans les tissus. » « Ces dents, des années plus tard, dégorgent encore des particules métalliques. » – Dr Sandrine Valette, La guérison de la bouche, Mercure Dauphinois, p. 80 et 162. Cité par Cambayrac.
  24. (en) Vimy M J & Lorscheider F L. « Intraoral air mercury released from dental amalgam », Journal of dental research 1985; 64(8):1069-71.
  25. Les effets des métaux lourds sur l'environnement et la santé, rapport 261 de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, 2001.
  26. Cambayrac 2011
  27. La Norvège interdit l'utilisation de mercure, dépêche AFP, 21 décembre 2007 à 11h32.
  28. « Convention de Minamata sur le mercure : Texte et annexes » [PDF], sur Site officiel de la convention (consulté le ).
  29. Dentist News, « Convention de Minamata interdit le mercure dentaire », sur dentistnews.be (consulté le )
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  31. (en) Alberto Eugenio Tozzi, Patrizia Bisiacchi, Vincenza Tarantino, Barbara De Mei, Lidia D'Elia, Flavia Chiarotti et Stefania Salmaso, « Neuropsychological Performance 10 Years After Immunization in Infancy With Thimerosal-Containing Vaccines », PEDIATRICS, vol. 123, no 2, , p. 475-482 (résumé)
  32. (en) Revue Pediatrics vol. 118 No , 1er juillet 2006. P e139-150.
    1. "(...) from 1996 onward, all immunizations were thimerosal-free (...)" : "à partir de 1996, toutes les vaccinations ne contenaient plus de thimérosal ".
    2. "The findings ruled out an association (...)" : "Les résultats ont exclu un possible lien".
  33. "Silence on vaccine..." Analyse de Brigitte Axelrad - SPS no 289, janvier 2010. "Le Dr Fombonne précise (...)"
  34. « Mercury, inorganic (EHC 118, 1991) », sur inchem.org (consulté le )
  35. Dr Pascal Andujar ; Cours intitulé Le mercure, pour le Diplôme Inter-Universitaire (DIU) de Toxicologie Médicale - 2009-2010 ; Unité de pathologie professionnelle – CHI Créteil ; Université Paris 12 (PPT, 42 pages), consultée 2010 06 25
  36. Circulaire du ministère du travail du 13 mai 1987, non parue au JO, citée par l'INRS (fiche toxicologique)
  37. Fiche toxicologique no 55 de l'INRS : mercure et composés minéraux
  38. Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine mentionnées aux articles R. 1321-2, R. 1321-3, R. 1321-7 et R. 1321-38 du code de la santé publique (lire en ligne)
  39. Programme des Nations unies pour l'environnement, « Rapport d’information sur les systèmes harmonisés pour mesurer la charge corporelle du mercure » [PDF], (consulté le ), p. 3/6)
  40. Article L 461-4 du Code de la sécurité sociale ; Voir tableau no 2
  41. Circulaire du ministère du travail du 2 mai 1985 (non parue au JO) concernant les salariées en état de grossesse, et arrêté du 11 juillet 1977 (JO du 24 juillet 1977) fixant la liste des travaux nécessitant une surveillance médicale spéciale (travaux comportant la préparation, l'emploi, la manipulation ou l'exposition au mercure et à ses composés)
  42. Kim, Choong-Yong et al. "Protective effect of melatonin on methylmercury-Induced mortality in mice." The Tohoku journal of experimental medicine 191.4 (2000): 241-246 (résumé)
  43. Françoise Cambayrac, Vérités sur les maladies émergentes, Mosaïque-santé, 2011

Bien qu'issus de sources fiables, les chiffres donnés le sont à titre indicatif et ne sauraient être considérés comme les plus récents.

Voir aussi

Bibliographie

  • Françoise Cambayrac (préf. Pr. Sandhaus et Dr. Dussert), Vérités sur les maladies émergentes : fatigue chronique, fibromyalgie, spasmophilie, électrosensibilité, dépression, maladies auto-immunes, allergies, sclérose en plaques, autisme, alzheimer, Mosaïque-santé, coll. « Collection Vérités », , 397 p. (ISBN 2-84939-047-X, OCLC 762893558, BNF 42511113)
    Très complet sur l'intoxication chronique par le mercure des amalgames (description des symptômes, outils diagnostics, traitements).
  • Christianne Bée, Mon Retour à la Vie : Le long cheminement de la détoxication des métaux lourds, Éditions Baudelaire, . Récit et témoignage d'une intoxication aux métaux lourds, l'errance angoissante à travers un univers médical désemparé et incapable d'enrayer le mal mystérieux qui frappe de plus en plus de monde, un message d'espoir... Préface du Professeur André Picot (CNRS).
  • Francine Lehner, Maladies liées aux métaux lourds, Éditions A la carte, 2001. Témoignage d'une pharmacienne touchée par les effets secondaires d'un désinfectant contenant du mercure : la recherche des causes et le traitement.
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  • Philippe Guerrier et al. Guide de gestion du mercure pour les établissements de santé au Québec, Comité de santé environnementale du Québec (1997)
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