Aubrives
Aubrives est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
Aubrives | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Charleville-Mézières |
Intercommunalité | Communauté de communes Ardenne rives de Meuse |
Maire Mandat |
Fabien Prignon 2020-2026 |
Code postal | 08320 |
Code commune | 08028 |
Démographie | |
Gentilé | Aubrivois, Aubrivoises |
Population municipale |
982 hab. (2019 ) |
Densité | 92 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 06′ 15″ nord, 4° 45′ 46″ est |
Altitude | 109 m Min. 104 m Max. 355 m |
Superficie | 10,73 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Givet (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Givet |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Situation
Aubrives est un village au bord de la Meuse, quelques kilomètres au sud de Givet.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Aubrives est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Givet, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,8 %), prairies (15,4 %), zones urbanisées (5,6 %), eaux continentales[Note 3] (3,7 %), terres arables (3 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Aubrives avant la Révolution
Aubrives a longtemps fait partie de la baronnie de Hierges comme les villages de Ham-sur-Meuse, Foisches, Doisches, Vaucelles, Gimnée, Niverlée, et Olloy. Le baron de Hierges était avoué de Chooz, qui appartenait à l'abbaye de Stavelot. C'était un pays wallon[10].
Les seigneurs et barons de Hierges élevaient leurs chevaux à Aubrives[11].
L'église d'Aubrives est au départ une chapelle, dépendante de la paroisse-mère d'Ham-sur-Meuse. Une confrérie du Saint-Sacrement y est érigée en 1560[12]. Elle est détruite en 1640, pendant un des sièges du fort de Charlemont, puis reconstruite en 1642 aux frais de Jehan d'Aubrebis, ou Auxbrebis, chanoine de Lille issue d'une famille de notables de la vallée. Le plafond ornementé date de 1707[13].
Aubrives est située sous la souveraineté des princes-évêques de Liège jusqu'au traité dit des limites, signé le 24 mai 1772 par le roi Louis XV et l'évêque François-Charles de Velbrück. « Le Prince-Évêque de Liège et son Église cèdent et transportent au Royaume et à la Couronne de France la souveraineté des villages d'Hierges, de Han, et d'Auberive-sur-Meuse avec leurs territoires et dépendances, ces trois villages faisant partie de la baronnie de Hierges »[14].
La prise de possession par le subdélégué de Givet, Gérard de Contamine (1720-1779), date de novembre 1774.
Dès mai 1772, le duc de Bouillon, Godefroy de La Tour d'Auvergne (1728-1792), proteste contre ce traité qui cède au roi la souveraineté de la baronnie de Hierges, qu’il prétendait posséder : mais il n'obtient pas gain de cause. Certaines coutumes liégeoises sont cependant observées jusqu’à la Révolution[15].Après le rattachement à la France, Aubrives appartient, comme toute la subdélégation de Givet, à la généralité de Valenciennes et précisément au bailliage d’Avesnes.
Aubrives sous la Révolution et l'Empire
Sous le Consulat puis sous le Premier Empire, Aubrives, qui n’avait que 204 habitants, tirait le plus gros de ses revenus de la forêt : sur les 1 826 francs des recettes de 1804, 1600 provenaient de la vente du bois communal. Les dépenses étaient nettement plus variées, et l’église Saint-Maurice en constituait à elle seule près de la moitié : l’ameublement pour 80 francs germinal, le logement du curé pour 60 francs, son traitement pour 300 francs. On peut les comparer avec les salaires du piéton, ou facteur communal (9 francs), du ramoneur (13 f 50), du greffier Joseph Waslet (24 francs), et même de l’instituteur (36 francs).
Le conseil municipal comprend en 1804 le maire, Jean Guilmin, nommé par le baron Frain, préfet des Ardennes depuis 1800, ainsi que JJ Joris, François Dinant, Piron, Nicolas Bourland, Lambert et Antoine Waslet. Si le maire reste en place en 1804, les conseillers sont en 1809 Joseph Dricot, Druot, Lambert et Nicolas Bourlard.
D'autre part, en février 1804, le budget est excédentaire de 760 francs environ (sur 1 826 francs de recettes), alors qu’en 1809 on trouve un déficit de 697 euros (sur seulement 732 francs). Cette diminution des revenus communaux est due à la perte des ventes de bois de la commune à la suite du règlement d'un reliquat de dettes de l'Ancien régime[16].
Révolutions politiques et industrielles
Une activité artisanale et industrielle se développe sur cette commune. La terre est utilisée pour la fabrication de poteries et de pipes. Des carrières de pierre sont exploitées. Une houblonnière crée des emplois. Mais surtout, à partir de 1858, une activité sidérurgique s'y développe[13].
Aubrives pendant la Première Guerre mondiale
Aubrives a été occupée par les Allemands dès le premier mois du conflit, à la suite de la défaite de Charleroi, le . Elle fut d’abord située dans la zone d’étapes, intermédiaire entre le front et l’intérieur. La commune a d’abord connu une période difficile avec des réquisitions, des prises d’otages, et des restrictions drastiques de circulation et de commerce : au début de l’hiver, la famine menaçait.
Heureusement, en janvier 1915, le canton de Givet, auquel appartient Aubrives, fut rattaché avec celui de Fumay à la Belgique, sous une administration un peu plus clémente, et la commune bénéficia du ravitaillement américain et du commerce avec le sud de la Belgique. L’Ardennais de Paris, le journal hebdomadaire de la Fraternelle ardennaise, association responsable des réfugiés du département, publie par exemple ces deux courtes notices :
« Aubrives. Nouvelles reçues par la Hollande à la date du 13 décembre. Nous allons bien et ne sommes pas très malheureux. Aubrives, jusqu’ici, a été épargné et, sauf quelques réquisitions, nous sommes tranquilles[17].
Aubrives. On nous informe que la vie à Aubrives est assez tranquille. Le ravitaillement se fait normalement. Le directeur de l’usine et le fondé de pouvoir ont été arrêtés en octobre dernier, par suite du refus du personnel de travailler pour l’ennemi qui s’était emparé de l’usine[18]. »
C’est l’usine métallurgique de la SAV (Société d’Aubrives et de Villerupt) qui intéressait au premier chef les Allemands. Le directeur et maire de la commune était alors Edmond Bertin, qui sut négocier avec les autorités pour éviter à sa commune les réquisitions et le logement de troupes. Mais en 1916 la situation se durcit, Bertin refusa de remettre l’usine en marche et les Allemands l’occupèrent en juillet pour en assurer eux-mêmes l’encadrement. Surgirent alors sur les murs des affiches du genre de celle-ci, parue en juillet 1916 :
« Le sergent Schlenck accepte pour l'usine d'Aubrives encore quelques ouvriers. Les conditions sont les mêmes qu'avant la guerre [19] »
Mais les ouvriers refusèrent ces offres, obligeant la Kommandantur à prendre des mesures rigoureuses : Bertin et son adjoint Masson furent enfermés à la forteresse de Namur pendant trois mois.
Sans nouvelles des soldats et des réfugiés, les Aubrivois durent loger également en 1917 300 évacués venus de la région de Lens et dépourvus de tout. En 1918, le village rentra pour quelques mois dans la zone d’étapes, et la situation redevint critique. Heureusement, l’occupant n’eut pas le temps de détruire l’usine, ni de réaliser l’évacuation prévue de Vireux-Wallerand à la fin d’octobre, une partie des habitants devant être relogés à Aubrives. Ils partirent enfin le 14 novembre 1918, et l’arrivée des troupes françaises eut lieu le 20.
En 1919, un nouveau curé fut affecté à la paroisse, où il resta vingt ans. C'était l’abbé Paubon, l’ancien desservant de Fépin, qui avait servi les Alliés au sein de La Dame blanche (réseau de renseignements), dirigé de Liège - plus précisément au sein du peloton 49 de Thérèse de Radigués[20] : il était chargé de repérer le trafic ferroviaire allemand sur la ligne Charleville - Givet, ce qui permettait d'établir la liste des unités engagées sur le front de Champagne [21].
Politique et administration
Liste des maires
Aubrives a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en décembre 2011[28].
En 2017, la commune d'Aubrives a voté majoritairement pour Jean-Luc Mélenchon a 28,79% des suffrages exprimés (154 voix), devant Marine Le Pen avec 27,48% des suffrages exprimés (147 voix) et Emmanuel Macron avec 14,77% des suffrages exprimés (79 voix)[29].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 982 habitants[Note 4], en augmentation de 13,39 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Un pôle scolaire, construit en 2015 et 2016, regroupe les salles d'accueil des petits, les salles scolaires du CP au CM2, l'accueil périscolaire, une bibliothèque et la cantine. Ce pôle s'adresse aussi aux écoliers de communes voisines : Foisches, Hierges et Ham-sur-Meuse[34],[35].
Vie locale
Une salle des fêtes d'Aubrives a été construite en 1909 par le directeur de la Société d’Aubrives et Villerupt, Edmond Bertin, né en 1864 et responsable de l'usine de 1909 à 1935. Un nouveau projet de salle polyvalente culturelle et sportive a été réalisé dans les années 2010. C'est un espace polyvalent à vocation culturelle et sportive, disponible notamment pour les associations et pour les festivités des habitants[36].
Plusieurs associations aubrivoises contribuent à animer la commune, dont :
- L'Arabesque pour la danse, créée en 1983 et qui organise un gala annuel.
- Florilège pour le théâtre, créé en 1989 et qui organise un spectacle annuel.
Économie
Aubrives a été un lieu d'exploitation de carrières de pierres. Des extractions de terre étaient également effectuées pour la fabrication de poterie mais aussi de pipe, avant la concurrence de la pipe en bois et de la cigarette[13]. Mais l'activité qui a été particulièrement importante et qui explique en bonne partie la croissance de la population au XIXe siècle et XXe siècle est l'usine métallurgique lancée en 1858, qui s'est appelée (au moment de son expansion la plus forte) la société métallurgique d'Aubrives-Villerupt (elle était couplée avec une entreprise située à Villerupt en Meurthe-et-Moselle) et qui a employé jusqu'à 800 personnes (dans l'entre-deux-guerres)[13],[37].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
On peut voir le long de la Meuse plusieurs sculptures de Georges-Armand Favaudon[38].
- Bords de Meuse.
- Église.
- Une petite rue.
- Meuse en aval d'Aubrives.
Personnalités liées à la commune
- Georges-Armand Favaudon (1921 à Chagny (Saône-et-Loire) - 2008). Ce peintre et sculpteur aubrivois, fils de berger et autodidacte, a exposé avec les plus grands, dont Pablo Picasso et Alfred Manessier. Il avait appris son art lorsqu'il servait dans les Forces françaises libres du général de Gaulle, en fréquentant pendant les escales la nouvelle école américaine de Jackson Pollock à New York et à Philadelphie. Sur ses 1200 compositions, 600 sont situées dans les Ardennes, comme la fresque des scailleteux à Fumay, une autre fresque de 300 mètres de long à Chooz, et les Vierges du bord de Meuse à Aubrives. Il s'agit de dix grandes pierres levées représentant des femmes celtes, en bordure du chemin de halage[38]. La commune lui doit aussi les vitraux de l'église Saint-Maurice. Favaudon est mort en 2008 à Aubrives, où il avait pris sa retraite de chef de gare et où il avait établi son atelier. Il avait été adjoint au maire sous le mandat d'Alain Vandevelde, et avait eu à cœur de développer la vie culturelle dans la commune[39],[40],[41].
- Albert Paubon (1864 - 1949). Né à La Neuvillette à côté de Reims, il est curé à Fépin, pendant la Première Guerre mondiale et appartient au réseau de renseignement des Anglais et de Résistance La Dame blanche (réseau de renseignements). Moins d'un an après la fin de la guerre, le premier octobre 1919, il est affecté à Aubrives, et y officie pendant tout l'entre-deux-guerres, jusque sa mise en retraite en 1939. Il part alors pour une maison de retraite pour prêtres à Gargenville (Seine-et-Oise) où il décédera en 1949. Honoré de plusieurs décorations anglaises, il a reçu aussi la Croix de guerre 1914-1918 française et a été fait chevalier de la Légion d'honneur le 31 août 1937[21],[42].
- Jean Baptiste Preyat. Artiste peintre né le 18 juin 1821 à Aubrives. Il fut l'élève de Michel Martin Drolling[43].
Héraldique
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Les armes d’Aubrives se blasonnent ainsi : taillé : au 1) d’azur au soleil d’or mouvant du canton dextre, au 2) de sinople aux deux agneaux d’argent rangés en barre ; au bâton d’or en barre brochant sur la partition ; le tout posé sur une champagne ondé de sinople ; à la divise ondée d’argent brochant sur le trait de la champagne[44].
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Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, 1990, (ISBN 978-2-600-02883-7) - Ouvrage en ligne, page 1534
- Le docteur Beugnies, Aubrives in L'Écho de Givet de sept-oct de 1897 penche pour une déformation de Alta Ripa pour Haute Rive
- Charles Bruneau, Les limites du dialecte wallon, champenois et lorrain en Ardennes, Éditions Champion, 1913
- Philippe Seydoux, Gentilhommières et Maisons fortes en Champagne : Marne et Ardennes, t. I, Paris, Éditions de La Morande, , 320 p. (ISBN 978-2-902091-30-0), p. 182
- La Mémoire de la France: quarante ans d'enrichissements des archives de France, Exposition organisée en 1993 par les Archives nationales, p. 102
- Roger Maudhuy, La Vallée, Éditions Les cerises aux loups, (ISBN 2-913275-07-9), p. 143-144.
- Recueil des principaux traités d'alliance, de paix, de trève, de neutralité, de commerce, de limites d'échange conclus par les puissances de l'Europe... par M. de Martems, Gottingue, 1791, vol.1,p. 295
- Philippe-Antoine Merlin, Répertoire universel et raisonné de jurisprudence, Paris, 1812-1825, tome 7, p. 481-482.
- M. Paganelli. "Aubrives : Budget de la Commune An 12 et 1809", dans Ardenne Wallonne, no 19, décembre 1984.
- L’Ardennais de Paris, rubrique "Au pays des sangliers", numéro du 20 février 1915.
- L’Ardennais de Paris, numéro du 14 avril 1917.
- Émile Neveux, Vireux-Wallerand sous la botte allemande : Histoire d’une commune occupée, Rocroi, (lire en ligne)
- Pierre Decock, La Dame Blanche : un réseau de renseignements de la Grande Guerre, Université libre de Bruxelles,
- Stéphanie Mercier et Jean-François Boulanger, article sur Albert Paubon et sa paroisse de Fépin pendant la Grande Guerre, Revue historique ardennaise, no 37 (2005) p. 255.
- Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1876, p207.
- Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1877, p239.
- « « Le Carnet » », L'Ardennais, no 24354, , p. 38.
- O.R., « « L’État nous prend pour des exécutants » : « Être maire, c’est usant . L’expérience d’un mandat aura suffi à Gilbert Leclercq pour qu’il raccroche », La Semaine des Ardennes, no 234, , p. 2.
- « Liste des maires du département des Ardennes » [PDF], Préfecture des Ardennes, (consulté le ), p. 1.
- https://reader.cafeyn.co/fr/1926593/21598573
- Création du PNR des Ardennes, Article sur le site gouvernemental consacré à la Région Champagne-Ardenne
- « Résultats élections présidentielle 2017 : les Ardennes | Le Télégramme », sur elections.letelegramme.fr (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Amélie Girard, « Le pôle scolaire d’Aubrives se dévoile », L'Union, (lire en ligne)
- « Le pôle scolaire d’Aubrives s’ouvre au numérique », L'Ardennais, (lire en ligne)
- « Aubrives. L'année des grands travaux », L'Union, (lire en ligne)
- Maya Bennani, Bruno Decrock, François Griot et Julien Marasi, Patrimoine industriel des Ardennes, Langres, Éditions Dominique Guéniot, , 288 p. (ISBN 978-2-87825-458-7, lire en ligne), « Fonderie De Vennes, puis Forges et Fonderie d'Aubrives, puis Société métallurgique d'Aubrives-Villerupt, puis Pont-à-Mousson, actuellement Magotteaux », p. 41-42
- Site du peintre Georges-Armand Favaudon - Présentation des sculptures au bord de la Meuse
- « Nécrologie de Georges-Armand Favaudon », L'Union, (lire en ligne)
- Jean-Marc Théolleyre, « Dans les Ardennes. Un village et son artiste », Le Monde, (lire en ligne)
- Alain Rollat, « L'artiste trahi », Le Monde, (lire en ligne)
- Jean-François Pinard, "A.M. Paubon, curé de Fépin et agent de renseignement britannique - Témoignages", dans Ardenne Wallonne, no 115, décembre 2008.
- <Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture et gravure des artistes vivants, Dubray, (lire en ligne), p. 202
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