August Strindberg
Johan August Strindberg, né le à Stockholm (Suède) et mort le à Stockholm, est un écrivain, dramaturge et peintre suédois. Il fait partie des auteurs suédois les plus importants et est un des pères du théâtre moderne. Ses œuvres se classent parmi deux courants littéraires majeurs, le naturalisme et l'expressionnisme.
Pour les articles homonymes, voir Strindberg.
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Nom de naissance | Johan August Strindberg |
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Naissance |
Stockholm, ![]() |
Décès |
Stockholm, ![]() |
Activité principale |
Langue d’écriture | suédois, français |
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Mouvement | naturalisme, expressionnisme |
Œuvres principales
- Le Cabinet rouge (1879)
- Mademoiselle Julie (1888)
- Inferno (1897)
- La Sonate des spectres (1907)
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Biographie
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August Strindberg est le quatrième des huit enfants de Carl Oscar Strindberg, agent d'un armateur, et de son épouse, née Ulrika Eleonora (Nora) Norling, ancienne domestique de la maison paternelle. August Strindberg est marqué par une enfance instable qui oscille entre négligence et ferveur religieuse, et par les déménagements fréquents (dix fois jusqu'à l'âge de vingt ans). Il commence l'école dans un établissement dont la sévérité le hantera longtemps, puis poursuit ses études à partir de 1861 dans un lycée privé (Stockholms Lyceum) d'esprit libéral. Il est particulièrement doué en français et en sciences naturelles. Sa mère meurt de tuberculose en 1862 et son père, avec lequel il entretient des relations difficiles, se remarie avec la gouvernante des enfants, Emma Charlotta Peterson dont il a un fils, Emil. L'adolescent se réfugie dans le piétisme. Avant de devenir écrivain, alors qu'il est encore étudiant, il travaille comme assistant dans un atelier de chimie à l'université de Lund au sud-ouest de la Suède. Il est également peintre, photographe et télégraphiste.
Il a été marié à trois reprises, mais son caractère hypersensible, voire névrosé a conduit chacune de ses unions au divorce. Il s'est marié une première fois avec l'actrice Siri von Essen (1850-1912) en 1877, elle-même divorcée du baron Carl Gustaf von Wrangel. Deux filles, Karin (1880) et Greta (1881), et un fils, Hans (1884) sont nés de cette union. Les époux se séparent en 1891. Il fait la connaissance en 1893 de la jeune journaliste Frida Uhl (1872-1943), âgée de vingt ans, qu'il épouse quelques mois plus tard et avec qui il vit au château de Dornach (propriété des grands-parents de la jeune femme) pendant le reste de l'année. Elle lui donne une fille, Kerstin, en 1894. Il séjourne à Versailles pendant l'automne 1894 et au Petit-Quevilly en 1895, où il travaille à l'usine Maletra[1]. Leur divorce a lieu en 1897, à cause de la liaison que Frida Strindberg entretient avec Frank Wedekind. Strindberg traverse une grave crise psychique. Son troisième mariage a lieu en 1901 avec la jeune artiste Harriet Bosse (1878-1961) dont il a fait la connaissance quelques mois auparavant, alors qu'elle jouait Puck dans Le Songe d'une nuit d'été.
Ses relations avec les femmes sont orageuses et ses mots et ses actes ont souvent été vus comme misogynes autant par ses contemporains que par les lecteurs d'aujourd'hui. Cependant, beaucoup reconnaissent qu'il avait une rare connaissance de l'hypocrisie des attentes de sa société à l'égard des sexes, du comportement sexuel et de la moralité. Le mariage et la famille sont sous tension à l'époque de Strindberg, alors que la Suède s'industrialise et s'urbanise rapidement. Les questions de la prostitution et de la moralité sont alors fortement débattues parmi les écrivains et les politiciens. Ses premiers écrits traitent souvent du rôle traditionnel donné aux sexes par la société, qu'il qualifie d'injuste.
Strindberg était à l'époque admiré par la classe ouvrière[2]. Il est lui-même tenté par le socialisme, voire l'anarchisme - sa fille Karin épousera un chef bolchévik, Vladimir Mikhaïlovitch Smirnov - et ses idées politiques l'ont rendu très populaire dans les « pays socialistes », notamment en Union soviétique ou à Cuba. Toutefois, à la fin des années 1880, il renie le socialisme et découvre Nietzsche avec qui il correspond jusque pendant la folie de ce dernier. Nietzsche lui propose de traduire Ecce Homo, mais, manquant d'argent, Strindberg demande une rétribution que Nietzsche, également impécunieux, ne peut financer. Strindberg s'éloigne ensuite de la pensée de Nietzsche et se tourne vers le mysticisme qu'il considère comme découlant de la synthèse des sciences et des arts[3].
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En 1879, son roman La Chambre rouge (Röda rummet) le rend célèbre. Ses premières pièces étaient écrites dans le style naturaliste, et ses travaux durant cette période sont souvent comparés avec ceux du dramaturge norvégien Henrik Ibsen. L'œuvre phare de cette époque est Mademoiselle Julie (Fröken Julie) (1888). Il subit ensuite une période de trouble intérieur qui se termine en 1897 par l'écriture d'un livre en français, Inferno. Cela correspond à l'époque de son divorce avec Frieda Uhl.
Il rompt après avec le naturalisme et se met à produire un travail influencé par le symbolisme. Il est considéré comme l'un des pionniers de l'expressionnisme européen moderne. La Danse de mort (Dödsdansen, 1900-1901) et La Sonate des Spectres (Spöksonaten, 1907) sont des pièces connues de cette époque. En 1906 alors qu'il est en train d'écrire Le Bouc émissaire[4], il affirme : « Je suis en train d'écrire une histoire à la Balzac[5],[6] ».
Jusqu'en 1905, il était en communication avec l'essayiste danois occultiste Carl William Hansen[7].
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Strindberg est mort d'un cancer en 1912, à l'âge de 63 ans et est enterré au cimetière du Nord de Stockholm, où sa sépulture est marquée selon son souhait de l'épitaphe O Crux ave spes unica.
Influence
Le cinéaste Ingmar Bergman s'est beaucoup inspiré de Strindberg dans ses films et scénarios et l'a également mis en scène au théâtre[8].
Œuvre littéraire et dramaturgique
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- 1879 : Le Cabinet rouge (Röda rummet), roman
- 1884-1886 : Mariés! (Giftas), récits et nouvelles (trad. Pierre Morizet et Eva Ahlstedt, éd. Babel)
- 1885-1886 : Parmi les paysans français, traduit par Eva Ahlsted et Pierre Morizet
- 1886 : Petit Catéchisme à l'usage de la classe inférieure (Lilla katekes för underklassen)
- 1886 : Le Fils de la servante
- 1887 : Le Père (Fadren)
- 1887 : Les Gens de Hemsö (Hemsöborna), roman
- 1887 : Le Plaidoyer d'un fou (En dåres försvarstal)
- 1888 : Mademoiselle Julie (Fröken Julie)
- 1888 : Créanciers (Fordringsägare)
- 1888 : Tschandala, roman
- 1888 : Destins et Visages (Svenska Öden och Äventyr), nouvelles
- 1889 : Le Paria (Paria) ; Den Starkare
- 1890 : Au bord de la vaste mer (I Havsbandet), roman (trad. Leopold Littmanson)
- 1895 : De l'infériorité de la femme — et comme corollaire : De la justification de sa situation subordonnée selon les données dernières de la science, essai
- 1897 : Inferno
- 1898 : Le Chemin de Damas (Till Damaskus), pièce de théâtre en trois parties. La première partie compte 5 actes, la deuxième 4 et la dernière un seul.
- 1898 : Légendes, nouvelles
- 1898 : Axel Borg (I hafsbandet)
- 1899 : La Saga des Folkungar (Folkungasagan)
- 1899 : Gustav Vasa, théâtre
- 1899 : Erik XIV, théâtre
- 1899 : Crimes et Délits (Brott och brott)
- 1900-1901 : Pâques (Påsk)
- 1900-1901 : La Danse de mort (Dödsdansen)
- 1901 : Le Songe, un jeu de rêves (Ett Drömspel)
- 1901 : Charles XII (Carl XII)
- 1902 : La Reine Christine (Kristina)
- 1902 : Gustave III (Gustaf III)
- 1902 : Le Hollandais (Holländarn)
- 1907 : Orage (Oväder), théâtre
- 1907 : Le Pélican (Pelikanen), théâtre
- 1907 : Le Bouc émissaire, nouvelles
- 1907 : La Sonate des spectres (Spöksonaten)
- 1909 : La Grand'Route (Stora landsvägen)
- 1910 : Discours de la nation suédoise
Adaptations
Au théâtre
Toutes les pièces d'August Strindberg ont été données en alternance d'octobre 2009 à février 2010 lors d'une saison « Intégrale Strindberg » organisée à Paris au Théâtre du Nord-Ouest. Trente-quatre pièces étaient mises en scène et vingt-et-une données en lecture publique. Près de trois cents comédiens ont participé à ce festival Strindberg.
Au cinéma
- 1948 : Danse de mort réalisé par Marcel Cravenne
- 1951 : Fröken Julie - Mademoiselle Julie réalisé par Alf Sjöberg
- 1994 : Le Libre-Penseur réalisé par Peter Watkins
- 1999 : Mademoiselle Julie réalisé par Mike Figgis
- 2014 : Mademoiselle Julie réalisé par Liv Ullmann
- 2015 : Inferno d'August Strindberg réalisé par Paul-Anthony Mille[9]
À la télévision
- 1960 : Le Lien (de la pièce de théâtre d'August Strindberg), téléfilm de Guy Lessertisseur
- 2011 : Mademoiselle Julie réalisé par Frédéric Fisbach et Nicolas Klotz
Traductions récentes
- Père, traduction de Terje Sinding (en collaboration avec Raymond Lepoutre), Imprimerie Nationale Éditions, 1991
- La Sonate des spectres, traduction de Terje Sinding, Éditions Circé, 2003
- Pâques, traduction de Terje Sinding, Éditions Circé, 2006
- Mademoiselle Julie, traduction de Terje Sinding, Éditions Circé, 2006
- Créanciers, traduction de Terje Sinding, préface de Joëlle Chambon, Éditions Circé, 2011
- La Danse de mort, traduction de Terje Sinding, Éditions Circé, 2013
- Écrits sur le théâtre - Sur le Théâtre intime et sur Shakespeare, traduction de Terje Sinding, préface de Joëlle Chambon, Éditions Circé, 2014
- Écrits sur l'art, traduction d'Elena Balzamo, préface de Jean-Louis Schefer, Paris, Éditions Macula, coll. Vivants piliers, mai 2017
Œuvre picturale
- Image double, 1892, huile sur panneau, (40 × 34 cm), collection particulière[10]
- Tempête dans l'archipel - "Le Hollandais volant", 1892, pastel gras sur carton (62 × 98 cm), Statens Museum for Kunst, Copenhague[11]
- Mer orageuse - Bouée sans repère, 1892, huile sur carton (31 × 19 cm), Nationalmuseum, Stockholm[12]
- Mer orageuse - Balai-bouée, 1892, huile sur carton (31 × 19,5 cm), Nationalmuseum, Stockholm[13]
- Mer agitée, Dalarö, 1892, huile sur toile (22 × 33 cm), Nationalmuseum, Stockholm[14]
- Pays merveilleux, 1894, huile sur carton (72,5 × 52 cm), Nationalmuseum, Stockholm[15]
- Marine avec récif, 1894, huile sur carton (39,9 × 30 cm), Musée d'Orsay, Paris[16]
- Marine, 1894, huile sur carton (46,5 × 31,5 cm), Nationalmuseum, Stockholm[17]
- Vague VII, 1900-1901, huile sur toile (54 × 36,2 cm), Musée d'Orsay, Paris[18]
- Paysage côtier, 1903, huile sur toile (76 × 55 cm), Nationalmuseum, Stockholm[19]
- La Ville, 1903, huile sur toile (94,5 × 53 cm), Nationalmuseum, Stockholm[20]
- La Jument blanche II, huile sur carton (60 × 47 cm), Nationalmuseum, Stockholm[21]
Citations
« Je suis socialiste, nihiliste, républicain, tout ce qui est anti-réactionnaire !... Je veux tout bouleverser pour voir ce qui se trouve en dessous ; je crois que nous sommes si palmés, si horriblement enrégimentés, qu’aucun nettoyage de printemps n’est possible, tout doit être brûlé, réduit en miettes, et alors nous pourrons recommencer à zéro... »
— August Strindberg[22][réf. à confirmer]
Notes et références
- « Strindberg à Rouen », Journal de Rouen, no 94, , p. 2 (ISSN 2430-8242, lire en ligne).
- "En janvier 1912, une procession aux flambeaux, menée par des membres de la commune des travailleurs de Stockholm, célébra le soixante-troisième anniversaire d'August Strindberg" voir Raymond Williams "La politique de l'avant-garde" in Culture et matérialisme Les Prairies Ordinaires, 2009, Paris
- [PDF] Daniel S. Larangé, « Du naturalisme piétiste à l'expressionnisme mystique d'August Strindberg », in: Lublin Studies in Modern Languages and Literature, no 38, 1, 2014, 25 p.
- Traduction : Elena Balzamo, éditions Viviane Hamy, Domaine Etranger, 1997-2009, 173 p. (ISBN 2878582934)
- Introduction à Le Bouc émissaire, Viviane Hamy, 1997, p.10
- Le Nouvel Observateur, Nº 1685,
- Welblund, Aage: Den sidste Guldmager og Kabbalist, social-démocrates, 19 mai 1946 (article de journal), et Pedersen, Bjarne Salling + Madsen, Peder Byberg: Den Hellige Soen, 2006.
- « Ingmar Bergman parle de Strindberg », sur Les salles obscures, (consulté le )
- Inferno d'August Strindberg
- « Image double »
- « Uvejr i Skærgården. "Den flyvende hollænder" »
- « Stormigt hav. Slätprick »
- « Stormigt hav. Ruskprick »
- « Lite vatten, Dalarö »
- « Underlandet »
- « Marine avec récif »
- « Marin »
- « Vague VII »
- « Kustlandskap II »
- « Staden »
- « Vita Märrn II »
- « A quote by August Strindberg », sur www.goodreads.com (consulté le )
Annexes
Bibliographie
![](../I/Plaque_August_Strindberg%252C_62_rue_d'Assas%252C_Paris_6.jpg.webp)
- Elena Balzamo (dir.), Cahier Strindberg, L'Herne, Cahiers de l'Herne, no 74, Paris, 2000, 476 p. (ISBN 2851970860).
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. XIII, éditions Gründ, , 958 p. (ISBN 978-2-7000-3023-5), p. 310.
- Clément Chéroux, L'Expérience photographique d'August Strindberg, Arles, Actes Sud, 1994 (ISBN 978-2-7427-0374-6).
- Fabrizio Frigerio, « Les origines de l'engagement politique d'August Strindberg (1884-1886) », Cadmos, Genève, 1979, n. 6, pp. 106-116.
- Daniel S. Larangé, « Du naturalisme piétiste à l’expressionnisme mystique d'August Strindberg », Lublin Studies in Modern Languages and Literature, vol. 38, no 1, 2014 (lire en ligne).
- Anatoly Livry, « August Strindberg : de Rhadamanthe à Busiris et l'Etna de Zarathoustra », Nietzscheforschung, Berlin, Akademie Verlag, 2011, p. 123-135.
- Michael Meyer, August Strindberg, coll. Biographies, Gallimard, Paris, 1993, 848 p. (ISBN 978-2070726257).
- Pascale Roger, La cruauté et le théâtre de Strindberg , coll. « Univers théâtral », L'Harmattan, Paris, 2004, 278 p.
- Jean-Pierre Sarrazac, Strindberg, L'Impersonnel, Paris, L'Arche, 2018 (ISBN 978-2-85181-947-5).
- August Strindberg et Ola Hansson, Paria, coll. Autodafé, Stalker, Paris, 2007 (ISBN 978-2-9524577-36).
- Le Plaidoyer d'un fou (3e & 4e parties), coll. Autodafé, Stalker, Paris, 2006 (ISBN 2-9524577-1-9).
Articles connexes
Liens externes
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- (de) Musée Strindberg en Autriche
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- (en) Société Strindberg (The Strindberg Society)
- (sv) (en) Strindbergsmuseet Musée Strindberg (Stockholm)
- (sv) Société Strindberg (Strindbergssällskapet)
- (sv) Ses œuvres
- Dossier sur les pièces de Strindberg
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