Autoroute A22 (France)
L'autoroute A22 est la partie française de l'autoroute franco-belge qui relie Lille à Gand. Elle s'arrête à la frontière franco-belge, où commence l'autoroute belge A14.
Pour les articles homonymes, voir A22.
Autoroute A22 | ||
L'autoroute A22 après la frontière belge | ||
Autres dénominations | Autoroute du Nord | |
---|---|---|
Historique | ||
Ouverture | 1972 | |
Caractéristiques | ||
Longueur | 18 km | |
Direction | sud / nord | |
Extrémité sud | A1 E 17 E 42 à Ronchin et N 227 à Villeneuve-d'Ascq | |
Intersections | A27 E 42 à Lesquin | |
Extrémité nord | à Neuville-en-Ferrain | |
Réseau | Autoroute française, également E 17 E 42 | |
Territoire traversé | ||
1 région | Hauts-de-France | |
1 département | Nord | |
Villes principales | Lille Roubaix Tourcoing Villeneuve-d'Ascq |
|
Cette autoroute fait 11 kilomètres de long, et dessert Mouvaux, Tourcoing et Neuville-en-Ferrain. La A22 est appelée E17 au niveau européen. Elle est prolongée au sud par la N227, boulevard urbain desservant Villeneuve-d'Ascq, reprenant d'ailleurs les sorties 1 à 7, et se raccordant à l'A27 au nœud A23/A27/N227 à hauteur de Lesquin.
La partie entre l'A1 et l'A27 et la partie entre la route nationale 227 et l'A14 belge font partie du ressort de la Direction interdépartementale des Routes Nord[1].
Histoire
Le tronçon entre l'autoroute A1 jusqu'à la route nationale 227 appartenant auparavant à l'autoroute A27 a été inauguré en 1970[2].
Le tronçon entre la frontière belge et la branche vers Tourcoing du Grand Boulevard à Marcq-en-Barœul est terminé en 1972. À cette époque l'autoroute s'appelle l'A1[3]. Il s'agit du prolongement de la dite voie de Paris vers la frontière belge.
Sorties
- Échangeur entre A1 et A22 : Paris, Reims, Faches-Thumesnil, Lille, Calais, Dunkerque (A25) 1 : villes desservies Ronchin, Lezennes uniquement en sortie depuis / entrée vers Lille (demi-échangeur)
- Échangeur entre A27 et N227/A22 : Bruxelles, Gand, Tournai, Valenciennes (A23) (échangeur des Quatre-Cantons)
- 2 : cité scientifique, 4 cantons, grand stade
- 2a : grand stade, Lille métropole et 2b : cité scientifique, 4 cantons
- 3: Villeneuve D'ascq -triolo -résidence -ascq Villeneuve d'Ascq hôtel de ville, centre commercial V2
- 4 : Villeneuve d'Ascq -Pont de bois et Stadium Lille Métropole uniquement en sortie depuis / entrée vers le sud (demi échangeur)
- 5 : Musée d'art Moderne uniquement en sortie depuis / entrée vers le sud (demi échangeur)
- 6 : Marcq-en-Barœul
- 7 : Watrellos, Roubaix est ouest, Hem, Lys Lez Lannoy et Lannoy (échangeur de Babylone)
- N227 devient A22
- 8 : Hem, Roubaix-Sud uniquement en entrée depuis / sortie vers l'est (M 700, demi échangeur)
- 9 à 0,7 km : Mons-en-Barœul | Villeneuve-d'Ascq
- 10 à 1,5 km : Lille et La Madeleine
- 11 à 3 km : Dunkerque, Roubaix, Tourcoing et Comines.
- 12 à 4 km : Marcq-en-Barœul, Mouvaux
- 13 à 5 km : N352, Roubaix, Wasquehal uniquement en entrée depuis / sortie vers le nord (demi échangeur)
- Pas de sortie 14
- 15 à 9 km : Tourcoing-Ouest pas de sortie vers le sud (trois-quarts échangeur)
- 16 à 12 km : Roncq uniquement en entrée depuis / sortie vers le nord (demi échangeur)
- 17 à 12,5 km : Tourcoing-Nord
- 18 à 14 km : Neuville-en-Ferrain
- Belgique : A22 devient A14 belge
Lieux sensibles
Autoroute urbaine, elle est très chargée surtout en heures de pointe entre les échangeurs avec la D656 (« Voie rapide ») et le nœud A23/A27/N227.
Environnement
Lors de travaux effectués vers 1970, des déchets industriels pollués ont été intégrés dans le remblai de l'autoroute (« charrées de chrome », constitués de bichromates et contenant du chrome hexavalent. « Malgré les précautions prises » la présence de ces matériaux a conduit à polluer la nappe phréatique sous-jacente et les sols riverains[4].
Des sondages, prélèvements et essais de lixiviation, ainsi que la pose de piézomètres et la mise en œuvre de pompages ont été décidés et réalisés, qui ont débouché « sur un constat moins alarmant qu'on ne pouvait le craindre en raison des caractéristiques géologiques et hydrogéologiques "favorables" du site »[4].
Deux moyens ont été testés in situ : 1) imperméabilisation totale du remblai ; 2) réduction du chrome hexavalent en chrome trivalent insoluble ; leur pérennité est considérée comme incertaine, ce qui implique une gestion des risques et un suivi dans le temps, et fait de ce site selon Van Laethem & Legrand une « zone d’expérimentation privilégiée »[4].
Notes et références
- « Arrêté du 29 mai 2006 portant constitution des directions interdépartementales des routes », equipement.gouv.fr (consulté le )
- Lancelle 1971, p. 368.
- [Lancelle 1971] C. Lancelle, « Le réseau routier de la métropole du nord », Techniques et sciences municipales et revue de l'eau, no 10, , p. 372 (lire en ligne, consulté le ).
- Van Laethem F & Legrand J (1993) Impact sur l'environnement des remblais polluants de l'autoroute a22 au nord de Lille - Recherche de solutions ; Institut français des Sciences et Technologies des Transports, de l'Aménagement et des Réseaux (IFSTTAR) ; Bulletin de liaison des laboratoires des ponts et chaussées ; Nov 1993 n° 188
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Portail de la route
- Portail de la métropole européenne de Lille