Avressieux
Avressieux est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Avressieux | |||||
Avressieux : vue générale. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie | ||||
Arrondissement | Chambéry | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val Guiers | ||||
Maire Mandat |
Paul Régallet 2020-2026 |
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Code postal | 73240 | ||||
Code commune | 73025 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Apriciens | ||||
Population municipale |
526 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 65 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 34′ 23″ nord, 5° 41′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 234 m Max. 477 m |
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Superficie | 8,07 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Chambéry (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bugey savoyard | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | http://avressieux.com/avressieux/ | ||||
Géographie
Village au cœur de la campagne de l'Avant-Pays savoyard.
Urbanisme
Typologie
Avressieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (65,3 %), forêts (16,2 %), terres arables (11,3 %), prairies (6,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Le toponyme a évolué au cours des périodes. On trouve ainsi les formes Avriacu (vers 1115), Avriciacu (1120), Avriceu (1216), Avriciaco (1304)[7]. Plus tardivement les formes sont Avrichiaco (XIVe siècle), Avrissieu (XVIIe siècle), Avressiacum, Lay-Avrecieux (XVIIIe siècle)[8]. On trouve également d'autres formes dans les documents : Avercieux, Aversieu, Aversieux, Avercieu, Avrecieux, Avressieu, Avresieu, Avricieu et Lay, Avricieux, Avrissieu, Lay-Avressieu, Lay, Avresieux[8].
Lay est d'un lieu-dit, ancienne seigneurie, située sur la commune.
Il s'agit très probablement d'un toponyme issu du nom d'un domaine gallo-romain, qui portait le gentilice Apritius[7].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Avarcheû, selon la graphie de Conflans[9].
Histoire
Un trésor monétaire romain a été trouvé à Avressieux au XIXe siècle, qui fut acquis par le Musée savoisien de Chambéry. Malgré plusieurs déménagements, cause de pertes et de déclassements, le musée possédait en 1992 de ce trésor 542 antoniniens de la seconde moitié du IIIe siècle de modèle courant, émis par Valérien, Gallien, Salonin, Postume, Tetricus, Victorin, Claude II le Gothique, Aurélien, Tacite et Probus[10].
En 1339, le comte de Savoie, Aymon, investit Vuillermet de la Balme, damoiseau, à raison de la dot d'Alisie, femme de ce dernier et fille de Guillaume Bochard, chevalier, de la moitié de la juridiction et seigneurie d'Avressieux.
Au cours de la période d'occupation du duché de Savoie par les troupes révolutionnaires françaises, à la suite du rattachement de 1792, la commune de Lay-Avressieux appartient au canton de Saint-Genix, au sein du département du Mont-Blanc[11].
Politique et administration
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Apriciens, d'après le site de la commune[12] et le site sabaudia.org[13]. Cette forme dériverait, toujours selon le site, du nom du domaine gallo-romain Apriciacum[12]. On trouve la forme Avarcholans, dans l'ouvrage Histoire des communes savoyardes (1982)[8], selon la forme patoisante local[12].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2019, la commune comptait 526 habitants[Note 3], en augmentation de 4,57 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Laurent fait partie de la paroisse Saint-Benoît-du-Guiers. C'est une des plus grandes de la région. Son chœur a été reconstruit en 1820 et son clocher écroulé à la Révolution a été rebâti en 1826-1844[18].
- Le château de Montfleury est une ancienne maison forte, du XIIIe, remanié aux XVIe et XVIIIe siècles, puis au XIXe siècle, qui se dresse, à 750 m, au sud-est du bourg. Le château fut au Moyen Âge, le centre de la seigneurie de Montfleury, élevée au XVIIIe siècle en baronnie.
- La commune comptait un second château, dit de Lay, dont la toponymie a gardé le souvenir dans les lieux-dits du «Châtelard» et « Vers Lay»[19].
Patrimoine naturel
Voir aussi
Bibliographie
- Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey (vol. 1), Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 337-339. ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 41..
- Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 337.
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- Laffin C., Amandry Michel, Rémy Bernard, Estiot Sylviane, Hollard Dominique. « Antoniniani rares ou inédits du trésor d'Avressieux (Savoie) », Revue archéologique de Narbonnaise, tome 25, 1992. pp. 455-458, (lire en ligne).
- Jules-Joseph Vernier, Étude historique et géographique sur la Savoie, Paris, Le Livre d'Histoire - Res Universis, (réimpr. 1993) (1re éd. 1896), 137 p. (ISBN 978-2-7428-0039-1, ISSN 0993-7129, BNF 37437218), p. 96-99.
- « Bienvenue dans la commune d'Avressieux, en Savoie », sur le site de mairie - avressieux.com (consulté en );
- « Avressieux », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- L'église Saint-Laurent sur le site de la paroisse Saint-Benoît-de-Guiers
- Histoire des communes savoyardes 1982, p. 337, Archéologie.
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