Avril-sur-Loire

Avril-sur-Loire est une commune française située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Avril (homonymie).

Avril-sur-Loire

La mairie (à gauche)
et l'église Saint-Pierre.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Nevers
Intercommunalité Communauté de communes Sud Nivernais
Maire
Mandat
Elisabeth Escurat
2020-2026
Code postal 58300
Code commune 58020
Démographie
Gentilé Avrilois, Avriloises
Population
municipale
253 hab. (2019 )
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 49′ 14″ nord, 3° 21′ 30″ est
Altitude Min. 182 m
Max. 251 m
Superficie 24,86 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Decize
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pierre-le-Moûtier
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Avril-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Avril-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Avril-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Avril-sur-Loire

    Géographie

    Localisation

    Avril-sur-Loire est situé entre la Loire et le canal latéral à la Loire. Decize est à 9 km, Moulins à 28 km et Nevers à 24 km.

    Hydrographie

    Outre la Loire et la canal latéral à la Loire la commune est traversée par l'Acolin et l'Abron. L'Acolin se jette dans la Loire à Avril-sur-Loire. L'Abron, rivière de 32,6 km qui traverse 7 communes de l'Allier et de la Nièvre se jette dans l'Acolin à Avril-sur-Loire. L'étang de Forge Neuve a une surface de 3.5 hectares et appartient à Voies navigables de France.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Avril-sur-Loire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Decize, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35,2 %), forêts (32,3 %), terres arables (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1 %), eaux continentales[Note 3] (3,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le nom de la commune vient sans doute d'un certain Aprilis, romain ou gaulois romanisé. Un manuscrit de 1244 mentionne la paroisse d' Aprili[8].

    Histoire

    Le site est occupé dès l'antiquité : une voie romaine longe la Loire et, dans le bourg, de nombreuses pièces de monnaie, débris d’amphores et objets divers ont été découverts. Dans l'ancien régime existe une seigneurie appartenant à la famille de Dreuille.

    Les Hospitaliers

    Une commanderie attribuée aux Templiers[9] ou aux Hospitaliers[10] s'implante aux Feuilloux, à partir des XIIe ou XIIIe siècle et jusqu'au XVIe siècle. Cette commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[10] devenue un membre de la commanderie de La Croix-au-Bost au sein du grand prieuré d'Auvergne[11].

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2008 En cours Élisabeth Escurat DVD Retraitée

    Démographie

    En 2019, la commune de Avril-sur-Loire comptait 253 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    363311351392380392353418386
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    413408450387343388355365381
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    345348315247256238228246223
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    195188193168235234235236244
    2015 2019 - - - - - - -
    262253-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13]. |recens-prem=2005.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Pierre.
    • L'église Saint-Pierre est un édifice roman de la fin du XIe siècle, bâti sur une crypte accessible par l'extérieur. Voûte en berceau et portail d'origine. Ouverture les mardi et vendredi, demander les clefs en mairie[14]
    • Le pont-canal, de 1836, permet au canal latéral à la Loire de franchir l'Acolin, il est composé de trois arches.
    • Le séchoir à briques est un petit bâtiment carré est utilisé pendant la phase intermédiaire de séchage.
    • Feuilloux: Ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[10] devenue un membre de la commanderie de La Croix-au-Bost au sein du grand prieuré d'Auvergne[11].

    Avril-sur-Loire dans les arts

    Avril-sur-Loire est citée dans le poème d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[15].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Noël Leblanc, écrivain.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Decize », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Dictionnaire des villes et villages de Bourgogne, Viévy, Editions de l'Escargot Savant, , 558 p. (ISBN 978-2-918299-27-1), p. 33.
    9. Georges de Soultrait, Statistique monumentale du département de la Nièvre, impr. P. Bégat, (lire en ligne), p. 21
      L'auteur n'est pas affirmatif quant à l'origine templière et il n'existe aucun document datant de cette période. Voir Liste des commanderies templières en Bourgogne pour les possessions de l'ordre du Temple dans cette région.
      .
    10. M.A. Maron, « Promenade archéologique à Cosne, Saint-Père, Saint-Laurent, Saint-Verain et environs », Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts, vol. 19, , p. 185, lire en ligne sur Gallica.
    11. Pierre-Frédéric Philippon, « Implantations et réseaux hospitaliers en Bourbonnais (XIIIe-XVe) siècle », dans Damien Carraz (dir.) et al., Les établissements hospitaliers dans le massif central et ses périphéries au Moyen Âge : des territoires aux réseaux, Presses universitaires Blaise Pascal, (ISBN 978-2-8451-6668-4, lire en ligne), p. 38,44.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    14. Dépliant, Visitez les églises de la Nièvre , Diocèse de Nevers, Pastorale Tourisme & Loisirs, 2013
    15. Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375
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