Sougy-sur-Loire

Sougy-sur-Loire est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Sougy-sur-Loire
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Nevers
Intercommunalité Communauté de communes Sud Nivernais
Maire
Mandat
François Gautheron
2020-2026
Code postal 58300
Code commune 58280
Démographie
Population
municipale
598 hab. (2019 )
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 51′ 25″ nord, 3° 23′ 29″ est
Altitude Min. 181 m
Max. 297 m
Superficie 32,92 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nevers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Imphy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sougy-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Sougy-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Sougy-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Sougy-sur-Loire

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Sougy-sur-Loire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,6 %), prairies (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %), terres arables (6,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,2 %), eaux continentales[Note 3] (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), zones urbanisées (1,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Politique et administration

    Maires nommés
    • 1803 - 1825 - Louis-Alexandre de Noury
    • 1825 - 1867 - Charles-Alexandre de Noury (fils du précédent)
    • 1867 -  ? - Amédée-Charles de Noury (fils du précédent)[8]
    Maires élus
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 En cours François Gautheron Droite Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].

    En 2019, la commune comptait 598 habitants[Note 4], en diminution de 9,12 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    520561498474546552570584603
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    621618705690738774846787782
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    780760714643580528500543516
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    526498467443491531585601658
    2018 2019 - - - - - - -
    606598-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Economie

    Sougy-sur-Loire abrite la plus grande scierie du département BSS Bois et Sciages de Sougy.[réf. nécessaire].

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Bénigne

    Lieux et monuments

    La commune de Sougy-sur-Loire compte quatre châteaux importants, qui lui confèrent un héritage patrimonial du plus grand intérêt.

    • Le château de Bateau, bâti pour un commerçant lyonnais, Léon Giraud de Tours, entre 1860 et 1884 par le célèbre architecte lyonnais Turbet, dans un style néo-gothique très en vogue à cette époque. Le château comporte deux corps de logis flanqués, à l'ouest, de deux tours rondes, l'une couronnée de faux mâchicoulis et de créneaux, l'autre coiffée d'un toit conique. Le bâtiment s'élève sur 3 niveaux et un niveau de combles. Il est couvert d'un toit en pavillons.
    • Le Château de Fontas, bâti à partir de 1870 à la demande de la famille de Noury. Les travaux furent malheureusement perturbés par la guerre franco-prussienne de 1870, pendant laquelle les troupes bavaroises stationnèrent à Sougy. La famille de Noury ne prit possession des lieux, les travaux achevés, qu'après la fin du conflit.
    • Le château de Rozières (aussi Rosières), datant du XIXe siècle dans l'imitation des demeures seigneuriales du XVIIe.
    • Le château de Champrobert, nâti pour la famille de Champrobert, qui l'habita du XIVe au XVIIe siècle. Son architecture a donc connu, au cours du temps, de nombreuses modifications. Lors de la Révolution, Pierre de Champrobert émigre puis, sous la Restauration, le domaine est restitué à son neveu, Alexandre de Noury, au titre d'indemnité des émigrés. Au XIXe siècle, un bâtiment de plan rectangulaire à deux ailes en retour d'équerre est construit. L'élévation sobre est rythmée par des ouvertures régulières.
    • L'église Saint-Bénigne, édifice roman, en forme de croix latine du XIIe siècle, elle fut construite à l'emplacement d'une ancienne église carolingienne primitive. Son abside est en cul-de-four, le clocher est une tour carrée placée à droite de l'abside. Elle a été réparée et remaniée en 1841 par les soins de Monsieur de Noury, Maire de la Commune. Le chœur a été reconstruit et agrandi en 1866. Le clocher a été restauré en 1873. Le toit a été refait en ardoises en 1968. Un bénitier en pierre placé à l'entrée de la nef de l'église provient de l'ancienne église de Varennes-les-Glénons, disparue, qui était située à 3 km.
    • Le Chêne du Toulon

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Le Journal: Le Nivernais, 4 janvier 1903
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Lien externe

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