Ayn

Ayn (prononcé [ajɛ̃]) est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Ayn.

Ne doit pas être confondu avec Ain.

Ayn

Ayn : mairie et église.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté de communes du Lac d'Aiguebelette
Maire
Mandat
Frédéric Touihrat
2020-2026
Code postal 73470
Code commune 73027
Démographie
Gentilé Aynsards
Population
municipale
387 hab. (2019 )
Densité 52 hab./km2
Population
agglomération
220 118 hab. (2013)
Géographie
Coordonnées 45° 34′ 24″ nord, 5° 45′ 05″ est
Altitude Min. 440 m
Max. 720 m
Superficie 7,44 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pont-de-Beauvoisin (Savoie)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Ayn
Géolocalisation sur la carte : France
Ayn
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Ayn
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Ayn

    La commune appartient à la communauté de communes du Lac d'Aiguebelette.

    Géographie

    Situation

    Ayn est une commune de l'Avant-Pays savoyard, située au nord-ouest du lac d'Aiguebelette. Les communes limitrophes sont Novalaise, Rochefort, Verel-de-Montbel et Dullin.

    Urbanisme

    Typologie

    Ayn est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,9 %), prairies (30,6 %), forêts (18,5 %), terres arables (6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les premières mentions du village ou de la paroisse sont Ecclesia de Ainum au XIIe siècle, puis Parrochia d'Ain et Capellanus d'Ayin au XIVe siècle et encore Ayen dans la seconde moitié du XIXe siècle[7],[8].

    Le toponyme Ayn pourrait venir d'un nom ligure selon Adolphe Gros[7], ou gaulois (*aginn désignant une « hauteur »), voire pré-celtique (*agannus pour « rocher ») selon les auteurs Albert Dauzat et Charles Rostaing[8]. Peut-être la même origine que le nom de la ville d'Agen ou d'Ayen[8].

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Ayin, selon la graphie de Conflans[9].

    Politique et administration

    La mairie
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 mars 1989 André Bellemin    
    mars 1989 mars 2008 Alain Bellemin-Noël    
    mars 2008 mars 2014 Jean-Charles Marcel   Retraité des télécoms
    mars 2014 En cours
    (au juin 2020)
    Frédéric Touihrat Sans étiquette Professeur agrégé

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Aynsard(e)s[10].


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2019, la commune comptait 387 habitants[Note 3], en augmentation de 9,01 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    732891937826857862734694694
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    648612626622641583564551558
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    470450454440385342297274271
    1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2019 -
    255288278326340355385387-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Une maison en pisé (Ayn - Le Bard)

    Lieux et monuments

    • Col du Banchet : site de la commune connu pour sa chapelle, son mur d'escalade, le départ de nombreuses randonnées pédestres, et l'envol des parapentes.
    • Ruines du château de Montbel : situées à 2 kilomètres au nord-ouest, le château est cité en 1240. Il en subsiste un donjon carré (ne se visite pas à cause du risque d'effondrement).
    • Église St-Laurent : belle église de style roman, ornée de fresques représentant les jonquilles typiques du village. Sa bonne acoustique en font un lieu de concerts instrumentaux et vocaux prisé des formations non sonorisées.
    • Chapelle ND-du-Banchet : située au col du Banchet, cette chapelle privée présente un décor peint typique, ainsi que de nombreux ex-voto, témoignages des remerciements à la Vierge, essentiellement en rémission de maladies.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey (vol. 1), Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 255-257. ([PDF] lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 42..
    8. Henry Suter, « Ayn », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
    9. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    10. « Ayn », Accueil > Ressources > Communes, sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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