Bérig-Vintrange

Bérig-Vintrange est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-est, en région Grand Est.

Bérig-Vintrange

Église Saint-Hippolyte de Vintrange.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Forbach-Boulay-Moselle
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint-Avold Synergie
Maire
Mandat
Guy Born
2020-2026
Code postal 57660
Code commune 57063
Démographie
Population
municipale
216 hab. (2019 )
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 58′ 15″ nord, 6° 41′ 57″ est
Altitude Min. 233 m
Max. 295 m
Superficie 8,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Morhange
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sarralbe
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Bérig-Vintrange
Géolocalisation sur la carte : France
Bérig-Vintrange
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Bérig-Vintrange
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Bérig-Vintrange

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes
    Communes limitrophes de Bérig-Vintrange
    Bistroff
    Harprich Grostenquin
    Vallerange

    Hydrographie

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau la Nied de Bischwald et le ruisseau de l'Eschweihergraben[Carte 1].

    Réseaux hydrographique et routier de Bérig-Vintrange.


    Urbanisme

    Typologie

    Bérig-Vintrange est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morhange, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57 %), terres arables (35 %), zones urbanisées (5,2 %), eaux continentales[Note 3] (2,2 %), forêts (0,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Bérig

    • Beryh (1412), Berge (1447), Berg (1455), Berque/Bergs/Beri (1681), Berig (1698), Berich (1756), Beriges (1793)[8].

    Du germanique berg « hauteur, colline, mont ».

    Vintrange

    • Vintringen (1180 et 1433), Wintrange (1354), Wintringen (1450), Winthringen (1478), Winstringa et Vintringa (1544), Wittringen (1594), Vintrange (1793).
    • En allemand : Wintringen[9].
    • Durant le XIXe siècle, Vintrange était également connu au niveau postal sous l'alias de Winteringen[10].

    Histoire

    Bérig

    • Siège d'un fief mouvant du bailliage de Dieuze en 1681, était annexe de la paroisse de Vintrange.
    • Village de la cour ou mairie de Bistroff et de la seignerie de Hinguesange (Hingsange) en 1682.
    • A absorbé Vintrange entre 1790 et 1794, pour former la commune de Bérig-Vintrange.

    Vintrange

    • L'ancienne paroisse de Vintrange comprenait Bérig et Vallerange.
    • Vintrange existait dès 1118, c'était un fief de nom et d'armes sous la châtellenie de Dieuze, plus tard il fut annexé à la terre de Thicourt.
    • Au XIIe siècle la cure de Vintrange dépendait de l'abbaye de Neuwiller en Alsace, mais en 1475 elle passa à la collégiale de Fénétrange.
    • Au XVIIe siècle, possession des « seigneurs de Vigneulles du Sart, descendants des barons de Vigneulles, seigneurs de Ménil-la-Tour »[11],[12].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    février 1968 mars 1995 Georges Henrion SE  
    mars 1995 mars 2001 Jean-Louis Cezard SE  
    mars 2001 En cours Guy Born SE  

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

    En 2019, la commune comptait 216 habitants[Note 4], en diminution de 4,42 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    340387403489597564419486420
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    405391388379356343316317286
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    257217221213207223252245237
    1990 1999 2006 2008 2013 2018 2019 - -
    223209229235226217216--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Passage de la voie romaine.
    Église Saint-Hippolyte de Vintrange.

    Édifices religieux

    • Église Saint-Hippolyte de Vintrange 1742 : pietà XVe siècle ; ossuaire ; statue de Michel Waris, célèbre rebouteux du XIXe siècle.
    • Ancien ossuaire, lieu-dit rue des Vourles, inscription monument historique par arrêté du 23 novembre 1987[16].
    Pierre tombale dans l'église Saint-Hippolyte de Bérig-Vintrange faisant mention de la famille de Vigneulles du Sart

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Bérig-Vintrange » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Morhange », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
    10. Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant, dans un ordre alphabétique général, les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie Royale, 1845.
    11. source : Archives départementales de la Moselle
    12. Dominique Delattre, La Moselle. Les 730 communes, Editions Ma Région, , p. 39
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. « Ancien ossuaire », notice no PA00106733, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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