Thicourt

Thicourt est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.

Thicourt

Église Saint-Denis

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Forbach-Boulay-Moselle
Intercommunalité Communauté de communes du District urbain de Faulquemont
Maire
Mandat
Myriam Reslinger
2020-2026
Code postal 57380
Code commune 57670
Démographie
Gentilé Thicourtois
Population
municipale
135 hab. (2019 )
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 59′ 23″ nord, 6° 33′ 24″ est
Altitude Min. 234 m
Max. 336 m
Superficie 5,5 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Metz
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Faulquemont
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Thicourt
Géolocalisation sur la carte : France
Thicourt
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Thicourt
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Thicourt

    Géographie

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Manchebach[Carte 1].

    Réseaux hydrographique et routier de Thicourt.


    Urbanisme

    Typologie

    Thicourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), forêts (6,4 %), prairies (5,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    • Diederstroff alias Thicourt = troupe de Teutons, synonyme de germanophones[8].
    • Tiedresdorf (1018), Tiheicurt (1050), Thiederesdorf (1142), Thihecort (1225), Dyderstorf (1349)[9], Diederstorff (1404)[10], Diederstroff et Diderstorff (1544), Théoncourt (1553), Dietersdorff (1586), Thiecourt (1594), Ticourt (1636), Thicourt (1793)[11].
    • En lorrain roman : Thico. En allemand : Diderich[12], Diedersdorf (1871-1918).

    Histoire

    Le village était autrefois rattaché au bailliage de Boulay.
    Était le siège d'une seigneurie, fief mouvant du duché de Lorraine sous la châtellenie d'Amance en 1594, puis de l'évêché de Metz en 1683.

    Ancienne cure de l'archiprêtré d'Haboudange. En 1093 fut fondé un prieuré de Cluny qui dura jusqu'en 1602.

    Il existait un château qui appartint au comte de Dabo, aux Varsberg, puis aux Fénétrange.
    Un nouveau château fut construit à la fin XVIe siècle par le marquis de Havré, il fut incendié en 1635.

    Fut érigée en 1790 en siège d'un canton du district de Morhange.

    Dès 1950 Thicourt a bénéficié d'une position altimétrique favorable pour l'installation d'une station militaire Radio, par excellence le Détachement Air 81/128 rattaché à la base aérienne de Metz. Cette station avait pour but d'assister l'atterrissage des avions à réaction de METZ Frescaty quand nécessaire, elle a fermé en 1966.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1908 1940 Édouard Corbedaine AD Sénateur (1933-1940)
    Conseiller général du canton de Faulquemont (1919-1940)
    1945 1950 Édouard Corbedaine DVD Conseiller général du canton de Faulquemont (1945-1950)
    mars 1995 mars 2001 Marcel Leick    
    mars 2001 mars 2008 Clément Kunz    
    mars 2008 En cours Myriam Reslinger    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

    En 2019, la commune comptait 135 habitants[Note 3], en diminution de 6,9 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    312348384340399411400375332
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    310296301296292297286247216
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    198194180174188181170153154
    1990 1999 2005 2006 2010 2015 2019 - -
    152146152152146145135--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[15]. |recens-prem=2005 |nom.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    La chapelle Sainte-Ursule

    Lieux et monuments

    • Passage de la voie romaine de Metz à Keskastel entre Thicourt et Chémery.
    • Vestiges du château de Thicourt, mentionné en 1206 nouveau château, fin XVIe siècle. Incendié en 1635 par Bernard de Saxe-Weimar. Les ruines furent démolies vers 1848 ; subsiste le colombier garni de canonnières.
    • Ancien moulin de Manchelbach.
    • Église Saint-Denis : chœur et absidiole circulaire roman, XIIe siècle ; nef, XVIIIe siècle reconstruite après 1950. Le chœur de l'église de Thicourt, située au centre du village, est classé monument historique.
    • Chapelle Sainte-Ursule, datant de 1778.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'argent à trois fasces de gueules, à la nef d'or mouvant de la fasce de pointe.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Thicourt » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Paul Auguste Piémont, Origine des frontières linguistiques en occident
    9. International Centre of Onomastics-Onoma-Volume 36 (2001).
    10. Die Fränkischen und Alemannischen Siedlungen in Gallien - Adolf Schiber
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Augustin Calmet - Notice de la Lorraine : qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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