Mainvillers
Mainvillers est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est.
Ne doit pas être confondu avec Mainville ou Mainvilliers.
Mainvillers | |
L'église Saint-Laurent. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté de communes du District urbain de Faulquemont |
Maire Mandat |
Raymond Hauser 2020-2026 |
Code postal | 57380 |
Code commune | 57430 |
Démographie | |
Gentilé | Mainvillois |
Population municipale |
330 hab. (2019 ) |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 01′ 15″ nord, 6° 32′ 40″ est |
Altitude | Min. 248 m Max. 296 m |
Superficie | 6,7 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Faulquemont (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Faulquemont |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Situé à 260 mètres d'altitude, le ruisseau de Brouch, le ruisseau l'Outenbach et le ruisseau Lollenbach sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune.
Se situe sur la frontière entre les dialectes du francique mosellan — zone linguistique qui s'étend de Siegen au nord jusqu'à Mainvillers au sud — et les parlers lorrains romans.
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Brouch et le ruisseau l'Outenbach[Carte 1].
Urbanisme
Typologie
Mainvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Faulquemont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,2 %), forêts (28 %), zones urbanisées (5,3 %), prairies (3,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
- D'un nom de personne Manno + villare[8].
- Malranvilre en 991, Manvilre en 1121, Manviller en 1180, Maiwillre en 1210, Maiwillere en 1267, Mauwiller en 1346, Mewyler en 1424, Malweiller au XVIe siècle, Mauviller en 1544, Mauweiler en 1594, Malwer et Malver au XVIIe siècle, Maviller en 1634, Malviller en 1762, Mainville en 1793, Mainviller au XIXe siècle, Maiweiler en 1871-1918.
- En allemand : Mayweiler[9]. En francique lorrain : Maiwiller[10], également écrit Maiwilla. En lorrain roman : Mainvlé[9].
Histoire
Dépendait de l'ancienne province de Lorraine (bailliage de Boulay). Ancienne cure de l'archiprêtré de Haboudange, qui dépendait de l'abbaye de Longeville-les-Saint-Avold.
En 1745, les habitants de ce village, situé en zone germanophone, eurent quelques difficultés avec leur régent d'école, à propos de la langue utilisée pour l'instruction de leurs enfants. En effet, le maître d'école Dominique Thiriet était originaire de Craincourt et il ignorait l'allemand. Alors que la majorité des Mainvillois ne connaissaient que cette langue et tenaient semble-t-il à la conserver. Par la suite, plusieurs d'entre eux adressèrent au vicaire général de l'évêché de Metz une requête pour changer de professeur, chose qui fut faite en 1748. Le remplaçant, Fridrich Klotz, était lui, originaire de Mainvillers[11].
Mainvillers a été la localité du canton la plus sinistrée à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La commune a reçu la croix de guerre avec étoile d'argent, à la suite de la citation à l'ordre de la division du :
« Commune Lorraine dont la presque totalité fut détruite ou gravement endommagée, a été durant l'occupation un centre de refuge pour les prisonniers évadés d'Allemagne. Par son attachement à la France, ses souffrances vaillamment supportées s'est acquis des droits à la reconnaissance du Pays »
.
Héraldique
Blasonnement :
De gueules, au grill d'argent surmonté de trois glands versés du même rangés en chef.
Commentaires : L'église a été bâtie par les religieux bénédictins de l'abbaye de Longeville-lès-Saint-Avold. Longeville porte de gueules, à trois glands versés d'argent. Le grill rappelle le martyre de saint Laurent, patron de la paroisse. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2019, la commune comptait 330 habitants[Note 3], en augmentation de 9,63 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Passage de l'ancienne voie romaine qui reliait Metz à Keskastel
- Découverte au lieu-dit la Couche au « Haut d’Arriance » d'un petit bronze représentant la déesse Minerve avec son casque corinthien typique.
- Le Haut Château, sur la rue du même nom où l'on a retrouvé un des murs de l'ancien chateau.
- Église Saint-Laurent, détruite en et reconstruite en , en 1768 agrandissement de l'église : mobilier XVIIIe siècle.
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Visitation. Érigée en 1760 à la suite du vœu formulé par les habitants lors de l'épidémie de variole. Agrandie en 1774, détruite en et reconstruite quelques années après la libération.
- Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs encore appelée chapelle de la Vierge-des-Sept-Douleurs ou chapelle Saint-Blaise : pietà XVIIe siècle.
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Visitation.
- Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.
Personnalités liées à la commune
- Philippe Joseph Patel (1741-1821), général des armées de la Révolution, est né dans la commune.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Mainvillers » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Faulquemont », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2.
- M. Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.
- François Summa et Alain Schadd, Muselfränkische Kaart : Niedland, éditions Gau un Griis
- Charles HIÉGEL, Problème scolaire et linguistique à Mainvillers en 1745, 1970.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la commune de Mainvillers
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