Famille du Sartz de Vigneulles

La famille du Sartz de Vigneulles est une famille de l’ancienne chevalerie lorraine, originaire de Vigneulles-lès-Hattonchâtel. Elle a été appelée successivement de Vigneulles, de Vigneulles du Sart, du Sart de Vigneulles et du Sartz de Vigneulles. La graphie du nom a varié au cours du temps.

D'azur à cinq annelets d'argent, posés 2 sur 2 sur 1 ou en sautoir

Elle est mentionnée par Mathieu Husson l'Escossois et Dom Calmet.

La famille a changé diverses fois de nationalité tout en restant relativement concentrée dans un espace limité géographiquement, correspondant à peu près à ce que l'on nomme aujourd'hui la Grande Région : d'abord lorraine, puis française, luxembourgeoise, prussienne, elle a fini par devenir allemande. La noblesse de la famille a été reconnue par les ducs de Lorraine, le roi de France Louis XIII (1620), le duché de Luxembourg (1765) et le royaume de Prusse (1827).

De nos jours, les descendants de Pierre-Alexandre du Sartz de Vigneulles, seigneur de Bickendorf, vivent essentiellement en Allemagne. Mais on en trouve aussi aux États-Unis. Une partie de la famille est également retournée en Lorraine au début du XXe siècle.

Historique

Les premiers barons étaient propriétaires du fief de Vigneulles.

Puis ils ont acquis la seigneurie de Ménil-la-Tour ainsi que la ferme du Sart de Trieux au début du XVIe siècle[1]. Ils étaient hauts justiciers de Trieux, terre qui avait appartenu à la famille parente des Armoises avant d'être donnée à l'abbaye de Saint-Pierremont.

En 1578, Louis 1er de Vigneulles a épousé Nicole de Merlet, héritière de la seigneurie de Maxey-sur-Vaise, qui est devenue dès lors propriété familiale. C'est ainsi qu'on voit parfois apparaître le patronyme de Vigneulles de Massey[2],[3].

Le blason original apparaît entre autres chez Jean Cayon[2] et Mathieu Husson l'Escossois[4] : d'azur à cinq annelets d'argent, posés 2 – 2 – 1 ou en sautoir.

Les liens des de Vigneulles avec de nombreuses familles nobles lorraines sont attestés, ainsi les de Barisey, de Pellegrin, de Remicourt, de Guermange, de Merlet, de Foug, de Maxey, de Certain, de Montarby selon Mathieu Husson l'Escossois[3], et les de Pillart de Naives et d'Ourches d'après Dom Calmet[5]. La parenté avec la famille des Hauts de Sancy apparaît dans la recherche de Didier Richier dans le bailliage de Saint-Mihiel[6].

Les membres actuels de la famille, qui portent le nom du Sartz de Vigneulles, sont issus de la branche cadette de Vigneulles du Sart, seigneurs de Vintrange. Un autre blason est alors apparu, très similaire au précédent : d’argent à cinq annelets de gueules posés 2 – 2 – 1, avec pour cimier un lion naissant couronné d’or, armé et lampassé de gueules[7],[6].

Au XVIIe siècle, la famille a acquis des domaines dans l'actuelle Sarre et dans la région de Trèves et s'est alliée avec des familles nobles de la région[1]. La seigneurie de Bickendorf illustre bien les soubresauts de l'histoire de cette zone géographique : d’abord luxembourgeoise, elle fut conquise par les troupes révolutionnaires en 1794, et enfin annexée à la France sous le nom de « Département des forêts ». Plus tard, Bickendorf est devenue prussienne. Aujourd'hui, elle se situe dans l'Eifel[8].

Premières mentions de la famille

Il est difficile d'établir une date précise de l'acquisition de premiers privilèges par la famille de Vigneulles. Il semblerait que dans les années 980, un acte de bravoure auprès de la comtesse Mathilde, maîtresse d'Hattonchâtel, leur ait valu des terres et le droit de porter les armoiries de concession « d'azur à cinq annelets d'argent », qui reprenaient pour partie les armes d'Hattonchâtel « de sable à la croix d’or, écartelé de Clermont en Argonne, qui est d’azur à six annelets d’argent, posés trois, deux, un et traversés de dards de même »[9]. « Les armoiries de concession rappellent en partie ou en totalité celles des souverains. Elles ont été concédées par le prince en récompense d’une belle action »[9].

Les de Vigneulles ont été reconnus vassaux de Bar[9],[10].

Les premières références à la famille sont éparses, d’où une impossibilité d’établir un arbre généalogique certain de 980 au XIVe siècle. Entre autres mentions[9], Jean Cayon cite en 1850 Dom Jacques de Vigneulles, abbé à l'abbaye bénédictine Saint-Airy de Verdun[2], gouverneur de cette abbaye, qui la « fit refleurir [...], tant au spirituel qu’au temporel » et décéda le 12 juillet 1247[11].

Généalogie

Premières tentatives de généalogie (XIVe siècle - XVe siècle)

Il existe deux possibilités d'ascendance avant Didier-Robert, né vers 1493 :

Celle communiquée par l'Eiflia Illustrata et disponible aux archives de Coblence qui le fait descendre de N. de Vigneulles et Dominika d'Ourches, puis Claude de Vigneulles et Renée d'Ourches[12].

La deuxième possibilité étant l'ascendance par N. de Vigneulles et N. des Haut de Sancy, père et mère de Didier-Robert[13]. Dans d'autres études plus récentes, ce N. de Vigneulles a un nom : Jean 1er, décédé vers 1530[14],[15].

Didier-Robert de Vigneulles, seigneur du Sart, ancêtre commun à toutes les branches

Présent sur toutes les généalogies existantes, on le trouve parfois sous le nom de Vigneulles de Bettainvillers. Il possédait la ferme du Sart à Trieux et a acquis la seigneurie de Ménil-la-Tour par son mariage avec Catherine de Barisey « avant le 11 avril 1522 »[15]. En effet, Catherine était fille de Louis de Barisey et de Catherine ou Marguerite de la Tour en Woëvre, dame en partie de Ménil-la-Tour[16].

Didier-Robert est cité entre autres dans un acte de 1516 : « 1516, vente par Didier Robert de Vigneulles et sa femme Catherine, fille de feu Lowion de Barisey, au chapitre de la cathédrale de Toul, de tout ce que tenait ladite Catherine de son père dans les voueries d'Autreville et Pugneroy, terres de l'évêché de Toul, moyennant 200 francs de Lorraine et de Bar[17]. » Puis plus tard, il est évoqué lors d'un dénombrement du 30 janvier 1549 en tant qu'« écuyer et seigneur de Mesnil »[13].

Liens non attestés avec la famille de Philippe Gérard, dit de Vigneulles

Contrairement à ce qui a pu être prétendu aux XIXe[12] et XXe siècles[18], cette famille de Vigneulles, catholique, n'est pas apparentée à celle de Philippe Gérard, dit Philippe de Vigneulles, protestante.

La recherche généalogique du XXe siècle et du début du XXIe siècle va dans ce sens. Ainsi, Alfred Louis, ancien président du Cercle Généalogique du Pays de la Nied, et Guido Müller[1] ont nié cette parenté.

Arnaud Clément évoque les deux familles distinctement : on a, d'une part, la famille de Philippe de Vigneulles, « anoblie par le duc Charles de Lorraine en 1601 » dont les armes sont « d’or à un triangle ou pointe de diamant de sable, environné de trois raisins de pourpre, feuillés de sinople » et, d'autre part, la famille de Vigneulles « d’ancienne chevalerie lorraine, subsistante, établie dans la province de Trèves en 1658 »[16].

Branche de la Tour du Ménil

Une branche de la famille a pris le nom de la Tour du Ménil. Ainsi : « Le 12 juillet 1595, Didier de Vigneulles, seigneur de Ménil, vend à Françoise de Remicourt, veuve de François de Vigneulles, ancien seigneur de Ménil, ce qu’il possède dans la Tuilerie, Bois-La-Comtesse et Neuf-Moulin, pour 3000 livres. Ces de Vigneulles étaient également seigneurs de Maxey-sur-Vaise, ils étaient alliés aux de Séraucourt, de Lavallée, Saint Hilier, etc. Une branche de leur famille, alliée aux de Cherisey, prit le nom de la Tour du Ménil, et c’est sous ce nom que nous voyons en 1720 Nicolas de la Tour du Ménil, capitaine d'une compagnie d'arquebusiers pour le service de Léopold, rendre foy et hommage pour Ménil[19]. »

La branche des de Vigneulles, seigneurs de Ménil-la-Tour et Maxey-sur-Vaise

Il s'agit de la branche aînée de la famille, qui est restée francophone.

Cette branche commence avec François de Vigneulles, fils de Didier-Robert, seigneur de Ménil-la-Tour, de Vandelainville et de Bettainvillers en partie, voué de Dieulouard[20], décédé le 3 mars 1593 à Toul[16], et son épouse Françoise de Thélod de Remicourt, morte le 1er février 1618[21].

Ainsi, selon Mathieu Husson l'Escossois[3] : « Didier de Vigneulles, sieur du Mesnil la Tour, espousa Catherine de Barisey, & en eut.

François de Vigneulles, sieur du Mesnil la Tour, Vandelanuille, & c. qui espousa Françoise de Remycourt, fille de Gabriel Pelegrin, sieur de Remycourt, & de Barbe de Guermanges, & en eut.

Louys de Vigneulles, sieur de Maixé, premier Chambelan du Duc de Lorraine, qui espousa Nicole de Merlet, fille de Iacques de Merlet, sieur d’Ampremont, & de Maixé, qui luy apporta Maixé, & eut de luy.

Charles de Vigneulles, sieur de Maixé, & du Mesnil, qui espousa Anne de Bildstein, fille de Nicolas de Bildstein, sieur de Frouille, & de Nicole de Marcossey, & en eut.

Louys, & Claude de Vigneulles.

Ses lignes sont, de Barisey, de Pelegrin, Remycourt, Guermanges, de Merlet, de Foug, de Maixé, de Certain, de Montarby[4]. » Cette liste correspond à celle des Dossiers bleus de la B.N.F[22].

Personnalités importantes de cette branche

  • Louis 1er de Vigneulles : cité dès 1578[16], il était un fils de François de Vigneulles et de Françoise de Thélod de Remicourt[20],[23],[14]. Seigneur de Maxey-sur-Vaise, de Taillancourt, de l'Isle-en-Bray, de Ménil-la-Tour, conseiller d'État et premier chambellan du duc de Lorraine Charles III, lieutenant au gouvernement de Toul, puis gentilhomme de la chambre de Louis XIII, il a possédé le château de Montbras. « Sur la fin de l'an 1615, Louis 1er de Vigneulles, seigneur de Vigneulles et de Ménil-la-Tour en partie, ayant été probablement invité à fournir des preuves de noblesse pour obtenir la charge de gentilhomme ordinaire de la Chambre [du] roi de France, fit faire les recherches nécessaires, dont deux actes notariés du 10 décembre 1615 nous ont conservé quelques preuves »[14]. C'est là qu'a été établie sa généalogie qui, si nous la remontons, fait apparaître les familles de Pourcellet et de Lully, de noblesse provençale, ainsi que la famille de Symier (ou Symière, Symières, Simière), originaire d'Anjou[14]. Il a épousé, le 1er juillet 1578 à Ménil-la-Tour, Nicole de Merlet (décédée vers 1603)[24]. Cette dernière lui a apporté la seigneurie de Maxey-sur-Vaise. Ils ont eu six enfants connus. Le 26 février 1607, au château de Mars-la-Tour, il a épousé en secondes noces Claude de Joyeuse de Malatour[5], avec qui il n'eut pas d'enfant. Louis 1er est décédé après 1620[16].
  • Charles 1er de Vigneulles, cité dès 1611[16], écuyer, devint seigneur de Ménil-la-Tour, de Mauvages, de Maxey-sur-Vaise après la mort de son père Louis 1er. Il était gouverneur (capitaine des châteaux et ville) de Gondrecourt, puis conseiller de Louis XIII. En effet, en février 1620, « celui-ci avait obtenu de Louis XIII [...] des lettres de naturalité [...]. Il y est qualifié de conseiller d'État et privé du roi et de gentilhomme ordinaire ». Il est décédé le 25 novembre 1655[24]. Ils eurent, avec Anne de Bildstein[27], qu'il a épousée le 20 juillet 1611 à Nancy[16], sept enfants connus.
    • Louis II de Vigneulles était seigneur de Maxey-sur-Vaise, capitaine de cavalerie sous les ordres de Lenoncourt de Serre, lieutenant de Charles IV de Lorraine. Il a disparu en 1636, pendant la guerre de Trente Ans, après s'être rendu à Louis XIII[24],[28].
    • Claude de Vigneulles mourut avant son père le 14 juillet 1653, car il fut tué à Beurey par les Croates, pendant la Guerre de Trente Ans. Celui-ci n'a eu qu'un seul fils et deux filles, Nicole et Edme, avec Antoinette Le Prud'homme[28].
      • Charles II de Vigneulles, fils de Claude, hérita, le 15 avril 1656, de la seigneurie de Maxey-sur-Vaise de son grand-père Charles 1er, son oncle Louis II ayant disparu en 1636 et son père Claude en 1653. Il est cité en mars 1664 lors d'un dénombrement présenté par sa mère et tutrice. Charles II est décédé avant 1672 sans postérité[24],[29].
    • Jean II de Vigneulles, né le 12 août 1613 à Maxey-sur-Vaise, a épousé, en premières noces, Catherine de Cherisey, puis le 6 septembre 1673, Marguerite Midot, fille de Jean-René, seigneur de Villers, union qui fut plus tard annulée. Enfin, il s'est marié avec Barbe Lambert (ou de Lamberte)[16]. C'est lui qui a hérité de la seigneurie de Maxey-sur-Vaise au décès de son neveu Charles II. Il n'a pas eu de descendance donc c'est le fils de François Le Camus et de Nicole de Vigneulles du Sart qui a ensuite possédé cette seigneurie[24],[28],[30]. D'après Jacques Choux, cette dernière a appartenu à la famille jusqu'en 1732, date à laquelle elle fut vendue à Jean de Servule de l'Ecluse[31].

La branche des de Vigneulles du Sart, puis des du Sart(z) de Vigneulles

Tout débute, comme dit précédemment, avec Didier-Robert de Vigneulles, seigneur du Sart et de Ménil-la-Tour.

Certains de ses descendants ont conservé le sart de Trieux jusqu'en 1594[32].

Les de Vigneulles du Sart, « descendants des barons de Vigneulles, seigneurs de Ménil-la-Tour »[33], ont pris possession de Vintrange, à l'époque au baillage d'Allemagne. Le tombeau d'une fille de Didier-Robert, Catherine, y est encore visible dans l'église.

« Ci-gît dans le Seigneur feu honorée Dame Catherine de Vignelle du Sart espouse de feu honoré Seigneur Messire Philipe de Forvye Chevalir Seigneur de Forvye et Hausy Gouvernande des Filles de l'Altesse de Madame la Duchesse de Loraine qui deceda le 17e aoust 1619 Prie Dieu pour son âme »

Les généalogies du XIXe siècle de Georg Bärsch (d'après Johann Friedrich Schannat)[12] et Johann Ambrosius Siebmacher[34] ne correspondent pas tout à fait concernant les débuts de la branche subsistante des du Sartz de Vigneulles. Mais toutes deux les font bien descendre des de Vigneulles du Sart, seigneurs de Vintrange.

Personnalités importantes de cette branche

  • Claude de Vigneulles, écuyer, seigneur du Sart, de Ménil-la-Tour en partie, de Bettainvillers, de Trieux, d'Anderny et de Lommerange en partie, fils de Didier-Robert, a épousé Marie de Pillart de Naives. Cette dernière est citée comme veuve en 1573[35].
  • Adrian de Vigneulles du Sart[36], décédé en 1651 à Boulay, était seigneur de Villers-les-Prud'homme en partie, de Vintrange, d'Ourches et d'Hamonville. Il s'est marié avec Suzanne de Niedbruck[1]. Il est cité le 29 juin 1626 : « rémission pour homicide à Vallerange »[37].
  • Claude de Vigneulles du Sart, frère du précédent, cité en 1618[38] : « Charles Alexandre de Croÿ [Havré], seigneur de Fénétrange et Ernest de Croÿ [Havré], son frère, ont vendu la moitié à Claude de Vigneulles du Sart, seigneur de Vintrange et à sa femme Charlotte Gabriele de Sarnie [Fourny], pour 9138 francs de Lorraine »[39].
  • François-Philippe de Vigneulles du Sart, fils du précédent, était seigneur en partie de Freistroff et de Mussy-l'Évêque. Il a épousé en 1656 Susanna von Walhorn[1],[40]. « En 1673 François-Philippe de Vigneulles du Sart est encore qualifié de seigneur de Freistroff dans un acte de partage établi à Freistroff pour la succession de son père, Claude de Vigneulles, seigneur de Vintrange »[40].
    • Son frère Jacques-Gabriel de Vigneulles du Sart, mort avant 1657, était seigneur de Vintrange[41].
      • Ce dernier eut pour fille Catherine-Marguerite de Vigneulles du Sart (décédée en 1705 à Morhange) qui a épousé en janvier 1670 Jean-David Brem[40].
  • Bartholomé de Vigneulles du Sart[42],[43],[12], fils d'un Claude de Vigneulles du Sart, est né vers 1615. D'après Guido Müller, en 1650, son père Claude lui a laissé tous les biens qu'il possédait à Ihn et Rammelfangen. C'est cependant à Thionville, à l'époque luxembourgeoise, qu'il a vécu[1]. « En 1666, les Du Sart de Vigneulles sont propriétaires du quart des Liebenstein, qu'ils revendirent en 1671 à la famille d'Eltz. C'est ainsi qu'à la fin du XVIIIe siècle beaucoup de familles luxembourgeoises ou rhénanes ont pratiquement abandonné le pays de Thionville, laissant à de nouveaux maîtres la possession et la gestion de leurs vastes domaines seigneuriaux »[43]. Il épousa Maria von Haardt[44], dont le nom de famille venait de Haardt près de Wittlich. Maria descendait d'une ancienne famille de chevaliers, mentionnée déjà en 1127[1].
  • Bartholomé-Jean-Nicolas de Vigneulles du Sart, chevalier[45], fils du précédent[46],[12], est né au Luxembourg[1]. En 1660, il était capitaine de cavalerie à Sankt Wendel où la famille avait acheté des terres[47]. Le 5 avril 1660, Jean-Nicolas épousa Anna-Margarethe Burglonius, veuve de Wolfgang-Friedrich Zoller : « ao. 1660 5/4 nupt. cellbr. honest adolescens Joes Nicolaus Dusart cum honesta Matrona Vidua Anna Margaretha Zolli ex S. Wendalino ». C'est à ce moment-là que la famille commença à avoir des liens avec la région de Trèves : le père d'Anna-Margarethe, Jacob Burglonius, y était médecin de la cour, et le beau-frère de Jean-Nicolas était Jacob von Meelbaum[48]. Jean-Nicolas est cité en 1662 avec le maire de Sankt Wendel Johann von Hame[49] et, entre 1673 et 1676, avec des membres de la famille von Hausen lorsqu'il était haut fonctionnaire de Puttelange[50]. En effet, veuf puis remarié avec Anne-Christine de Sellier en août 1668, il s'y était installé. Elle-même était issue d'une famille anoblie par le duc Charles IV de Lorraine le 29 octobre 1661[51], nièce de Jean Sellier, procureur général du bailliage d’Allemagne de Lorraine en 1615[52]. Après 1675, Jean-Nicolas a vécu à Wallerfangen où il avait plusieurs possessions importantes. Puis il a déménagé dans la toute nouvelle ville de Sarrelouis vers 1690, où il a participé, en tant qu' « ingénieur du roy » Louis XIV, à la construction des fortifications de la ville et a fait bâtir des maisons. Il y est décédé le 19 janvier 1713[53].
  • Alexandre du Sart de Vigneulles (28 juillet 1682-6 juin 1758) était fils de Bartholomé-Jean-Nicolas et Anne-Christine de Sellier[45], seigneur de Rammelfangen, de Bauweiler et Gisingen[54]. Il a vendu ses biens se situant à Ihn et Rammelfangen en 1703 à la famille parente de Koeler et devint seigneur de Bickendorf, alors luxembourgeoise, par son mariage en août 1707 avec Anna-Maria von Veyder (22 juillet 1676-2 avril 1720)[34]. Ils ont eu six enfants dont Jean-Henri. Les archives paroissiales de Bickendorf indiquent un remariage en 1728 avec Anna-Maria de la Chaudière.
    Inscription mentionnant Alexander du Sart de Vigneulles et Anna-Maria von Veyder (église Sankt Martin de Bickendorf)
    Plaque en mémoire de Jean-Henri du Sartz de Vigneulles et Anne-Marie Forget de Barst (Bickendorf)
  • Jean-Henri du Sart de Vigneulles[12],[54] (20 avril 1720-3 août 1809)[55] a été prévôt et haut justicier du comte de Lannoy au château de Hamm, seigneur de Bickendorf et d'Itzbach. Il est cité comme parrain de Jean-Henri, comte de Roucy, en février 1751[56]. Il a épousé, le 28 novembre 1742, Anne-Marie Forget de Barst[57], fille de Jean-Henri Forget de Barst de Bouillon et de Jeanne-Charlotte Caillou de Valmont. En 1765, il a fait construire le manoir actuel de Bickendorf et reconnaître sa haute noblesse séculaire par l'administration du duché de Luxembourg[1]. Il a eu huit enfants connus[54].
    blason de la famille du Sart de Vigneulles (Sankt Thomas an der Kyll)
    • Ses filles Charlotte (1753-1820), Marianne (décédée en 1845) et Odile du Sart de Vigneulles (décédée en 1831) ont été les dernières religieuses de l'abbaye cistercienne Sankt Thomas an der Kyll à Sankt Thomas, sécularisée en 1802. Le lieu avait été surnommé Dusarenberg[58].
  • Pierre-Alexandre du Sart de Vigneulle[59] (5 août 1755 à Kerprich-Hemmersdorf-25 février 1828)[60] était prévôt et haut justicier au château de Hamm, seigneur de Bickendorf où il s'est installé pendant la Révolution française[1]. Il épousa, en janvier 1782, Maria-Sophia-Philippina von Baring zu Wallerode[59]. Ils ont eu douze enfants[12] dont trois fils à l'origine de lignées reconnues : Joseph-Ernst-Benignus, Karl-Ernst et Johann-Jacob, et un quatrième fils, Ernst.
    • Joseph-Ernst-Benignus du Sart de Vigneulle (5 octobre 1782-10 mars 1846), l'aîné[61], a eu pour parrain son grand-père Benignus von Baring, alors propriétaire du château de Wallerode[62], et pour marraine Marie-Ernestine, baronne von Veyder, née de Montigny[1]. Il vivait à Schleid au lieu que l'on appelle toujours, en référence à lui, Bennes Hof. Il était garde forestier et propriétaire terrien. Il a épousé Maria Kraemer le 23 octobre 1822 et ils ont eu treize enfants[63].
    • Karl-Ernst du Sart de Vigneulle (né le 15 mars 1787) est devenu seigneur de Bickendorf. Le 14 août 1827, sa noblesse a été reconnue par le royaume de Prusse avec mention de ses anciennes origines lorraines et du blason d'azur à cinq annelets[64], puis il a été inscrit au registre des nobles de la province rhénane (no 66) le 24 août 1829[65] et à celui de 1834[34]. Son fils Nikolaus (1825-1892) est resté jusqu'à 1860 au château de Bickendorf qu'il a fini par vendre[1]. Karl-Ernst eut, avec Victoire-Françoise-Madeleine des Guiots (Desquiotz) qu'il a épousée le 30 juillet 1819, quatre enfants, dont Nikolaus précédemment cité et une fille, mère de Karl-Ernst Schrod.
    • Johann-Jacob du Sart de Vigneulle est né le 21 juillet 1790. Sa branche est éteinte. Son parrain était Johann-Jacob von Hontheim, conseiller à la cour de l’électorat de Trèves, issu d'une vieille famille d'aristocrates luxembourgeoise, et sa marraine était Marie-Thérèse, comtesse de Roucy. Il est mort tué par des brigands la nuit du 3 juillet 1841 à l'ancienne abbaye Sankt Thomas, que son épouse revendit en 1844. L'un de ses petits-fils était Adolphe du Sartz de Vigneulles[67].
      Manoir de Rammelfangen
    • Ernst du Sart de Vigneulle (15 mars 1798-16 mai 1867) a hérité en 1851 du domaine de Rammelfangen, qui était entre-temps entré en possession de la famille de Koeler, et a fait bâtir le manoir qui se trouve actuellement Landstraße[68]. En 1871, le château a été hérité par Nicolas, fils de Johann-Jacob, qui s'y est installé entre 1872 et 1873 avec son épouse Maria-Ludwina Pfeiffer et leurs trois enfants. En raison de problèmes divers (conditions météorologies extrêmes, épidémies…), c’est la caisse d’épargne du district de Sarrelouis qui est finalement devenue propriétaire des terres après mise aux enchères de celles-ci, et les a vendues à un propriétaire privé. Il a eu une descendance illégitime[1].

Le blason de la branche subsistante : d'azur à cinq annelets d'or

Selon Alfred Louis[67], « comme tout chevalier de bon aloi, le ‘Doussat’ et ses ancêtres possédaient des armoiries. Issues de faits d’armes du Moyen Âge, elles portent des symboles de force (animaux sauvages) et des parures qui signifient la beauté et la noblesse. Les Vigneulles ont arboré les couleurs bleu et or. Le blason est composé d’une porte d’azur à cinq annelets d’argent posés. L’écu, bouclier qui servait aux hommes d’armes du Moyen Âge, est timbré d’un heaume d’argent, grand casque enveloppant toute la tête et le visage. Il est tourné de profil, sommé d’un lion d’or représentant la force et le courage, et entouré d’un tortil d’azur et d’or, collier de perles qui s’enroule autour d’une couronne de baron, environné de lambrequin aux couleurs de l’écu. »

Ainsi, cette branche implantée dans les pays germaniques a repris le blason d’azur à cinq annelets, reconnu comme blason des de Vigneulles. La différence étant que les annelets ne sont plus d'argent mais d'or, comme on le voit dans l'armorial de Jean-Baptiste Rietstap[69].

Dans l’église de Bickendorf, une dalle funéraire fait apparaître le blason associé à celui de la famille von Veyder.


Le blason apparaît également au-dessus de la porte du château de Bickendorf ainsi que sur le blason communal de Rammelfangen, anciennes seigneuries des du Sartz de Vigneulles. La commune de Bickendorf a également opté pour un blason qui a repris les couleurs des de Vigneulles[70].

Entrée du manoir de Bickendorf avec le blason de la famille du Sartz de Vigneulles

La famille du Sartz de Vigneulles aujourd'hui

Seule la branche des du Sart(z) de Vigneulles a subsisté[1]. On estime que le « z » est venu d'un dessin fait au XIXe siècle après le nom « du Sart » et qu'il est resté.

Les membres actuels de la famille sont pour une majeure partie des descendants de Joseph-Ernst-Benignus du Sart de Vigneulles, dont la plupart vit en Allemagne[1].

Les descendants de son fils Karl-Ernst (1826-1872) se sont installés aux États-Unis à Chicago en 1882.

Tombe familiale à Thicourt, en Moselle : Jacques du Sartz de Vigneulles (1869-1942) et Barbe, née Jenner (1872-1948), parents de Pierre (1909-1984), ainsi que son épouse Marie-Irène, née Flamant (1909-1991)

Ceux de son fils Jacob (1839-1909) et de son petit-fils Jacques (1869-1942) se sont réinstallés en Lorraine[71].

Il reste également des descendants de Karl-Ernst et d'Ernst, frères cadets de Joseph-Ernst-Benignus, en Allemagne. Dans le deuxième cas, il s'agit d'une postériorité naturelle.

Noblesse de la famille

En raison de son ancienneté, la famille est dite noble d'extraction. Mathieu Husson l'Escossois cite, dans sa liste des « pairs fieffés » qui jouissaient des « mêmes privilèges que ceux de l'ancienne chevalerie », le « sieur de Vigneulles de Massey » (de Maxey)[3]. Ce dernier est cité comme de « haute noblesse pendant le premier tiers du XVIIe siècle » (numéro 12) dans une liste tirée d'un manuscrit de la bibliothèque publique de Nancy[72].

La noblesse de la famille a été confirmée par la suite, ainsi :

  • Les armoiries familiales font apparaître une « couronne de baron ». Les barons des débuts du Moyen-Age étaient des membres de l’aristocratie tenant directement leur fief du roi.
  • Louis 1er de Vigneulles et son fils ont pu finalement obtenir la charge de gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi de France, qui nécessitait d'être noble.
  • En 1681, Jacques de Vigneulles du Sart déclare tenir du roi de France des fiefs en actuelle Moselle[39].
  • Lors de l'anoblissement en 1725 de Christophe Brem, fils de Catherine-Marguerite de Vigneulles du Sart, le duc Léopold fait référence aux « de Vigneulles du Sart », « famille noble et ancienne de nos États »[73],[74].
  • Jean-Henri du Sart de Vigneulles a vu sa haute noblesse séculaire confirmée en 1765 par l'administration du duché de Luxembourg.
  • La noblesse de Karl-Ernst du Sartz de Vigneulles a été reconnue le 14 août 1827 par le royaume de Prusse.
  • Le blason apparaît, entre autres, dans l'armorial de Siebmacher dans la catégorie « lothringer Adel » (noblesse lorraine)[34].
  • Nous pouvons enfin évoquer les très nombreuses alliances des deux branches avec les autres familles nobles et/ou d'ancienne chevalerie.

Principales alliances

  • Il est attesté qu'il y a eu des mariages de membres de la famille de Vigneulles, de Vigneulles du Sart ou du Sartz de Vigneulles avec des individus des familles suivantes : des Armoises[3], von Baring, de Barisey, de Bildstein (descendance illégitime mais reconnue du duc Charles II de Lorraine)[75], de Bourcy (titre de noblesse de 1566)[57], de Brem (famille anoblie le 19 octobre 1725 par le duc Léopold)[76], de Carelle[23], de Chastenoy[77], de la Cour, Desmorel de Monteval[28], d'Einville[78], de Ficquelmont[24], Forget de Barst, de Fourny, de Gans, des Guiots, von Haardt, des Hauts de Sancy, de Housse[3], de Joyeuse, de Jusy (ou de Jasy), de Lavaulx[79], Le Camus[28], Le Prud'homme[28], de Merlet, de Niedbruck, de Norroy (ou de Nouroy)[24], d'Ourches[5], de Pillart de Naives, de Piesport, de Roucy[9], de Saurin[28], de Sellier, (Pellegrin) de Thélod de Remicourt, de la Tour, von Veyder, de Waha, von Walhorn.
  • Nous trouvons dans l'ascendance de membres de la famille, notamment par les épouses, les familles suivantes (attesté également) : d'Anglure, d'Apremont[5], von Büchel[80], Caillou de Valmont, de Certain[24], de Coucy, de Domrémy[24], de Foug (famille présente aussi bien dans l'ascendance de Louis 1er de Vigneulles du Sart que dans celle de Nicole de Merlet son épouse)[24], de Gournay (par la famille de Barisey), de Guermange[14], von der Heyden[80], de Koeler (famille anoblie le 23 juillet 1764 par le duc Charles IV de Lorraine)[1], de Marcossey[3].
  • À ces lignées, Mathieu Husson l'Escossois ajoute les familles de Maxey et de Montarby[3].
  • La famille est également apparentée à la famille de Verrières. Louis 1er de Vigneulles était présent au mariage de Claude de Verrières, son cousin par les familles d'Ourches et de Foug, et de damoiselle Julia de la Valle le 7 octobre 1611[23].
  • Enfin, il est à noter que la famille du Sartz de Vigneulles est, par ses alliances, liée à la famille de Jeanne d'Arc. D'une part, la proximité géographique des deux familles meusiennes est indéniable. Aubert d'Ourches et Geoffroy de Foug[81] ont témoigné à son procès de réhabilitation, ce dernier affirmant que Jeanne d'Arc s'était rendue à Maxey-sur-Vaise. Enfin, nous savons que la tante de cette dernière, Aveline de Vouthon, apparaît dans l'ascendance de la famille d'Ourches[82].

Annexes

Bibliographie

  • Mathieu Husson l'Escossois, Le simple Crayon, utile et curieux de la noblesse des duchés de Metz, Toul et Verdun, 1674
  • Dom Calmet, Histoire de Lorraine, 1757, lire en ligne
  • Dom Pelletier, Nobiliaire ou Armorial général de la Lorraine et du Barrois, Nancy, 1758
  • Comte François-Joseph de Saint-Genois de Grand-Breucq, Mémoires généalogiques, pour servir à l'histoire des familles des Pays-Bas, Volume 2, 1781, lire en ligne
  • (de) Johann Friedrich Schannat, Eiflia illustrata oder geographische und historische Beschreibung der Eifel, 1844, lire en ligne
  • Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, 1861, lire en ligne
  • (de) Johann Ambrosius Siebmacher's großes und allgemeines Wappenbuch (Band 2, 11), Nürnberg, 1873, lire en ligne
  • Ant.-Dom. Pierrugues, Généalogie de la Famille Forget de Barst en Lorraine, 1881, lire en ligne
  • Ant.-Dom. Pierrugues, Généalogie de la Famille Forget de Barst en Lorraine, 1882, lire en ligne
  • Léon Germain, Recherches généalogiques sur la famille de Pillart de Naives, 1883, lire en ligne
  • Francis de Chanteau, Notice historique et archéologique sur le château de Montbras, Paris, 1885, lire en ligne
  • Didier Richier, Armorial de la recherche, Nancy, 1894, lire en ligne
  • Bulletin mensuel de la Société d'archéologie de Lorraine et du Musée historique lorrain, Tome IV, Nancy, 1904, lire en ligne
  • Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, Tome VI, 1948, lire en ligne
  • Michel Parisse, La noblesse lorraine : XIe-XIIIe s., Nancy, 1975
  • Jacques Choux, Dictionnaire des châteaux de France : Lorraine, Berger-Levrault, 1978
  • Georges Poull, La Maison ducale de Lorraine, Nancy, 1991
  • (de) Andreas Heinz, « Der Trierer Weihbischof Karl Schrod (1894-1914) : vor 150 Jahren in Bickendorf geboren », Heimatkalender / Landkreis Bitburg-Prüm, 1992, p.54-58
  • (de) Guido Müller, « Von Lothringen über die Saar bis in die Eifel. Geschichte der Familie Dussart/Dussartz de Vigneulles », Unsere Heimat. Mitteilungsblatt des Landkreises Saarlouis für Kultur und Landschaft, 1993, p. 43-50
  • « Adolphe du Sartz de Vigneulles, le « Doussat » de Holling », Le Républicain lorrain, 30 janvier 1994
  • Joseph du Sartz de Vigneulles, Le Papa du soleil, 2015, notice catalogue B.N.F.
  • Serge du Sartz de Vigneulles, Une Famille dans l'histoire de la Lorraine : les du Sartz de Vigneulles de l'ancienne chevalerie, Metz, 2018 (Médiathèque Verlaine de Metz : réserve patrimoniale Niveau 3 RPA IN-4 267)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Unsere Heimat. Mitteilungsblatt des Landkreises Saarlouis für Kultur und Landschaft Nr. 2, , Guido Müller : "Von Lothringen über die Saar bis in die Eifel. Geschichte der Familie Dussart/Dussartz de Vigneulles", p. 43-50
  2. Jean Cayon, Ancienne Chevalerie de Lorraine ou Armorial historique et généalogique
  3. Mathieu Husson l'Escossois, Le simple Crayon, utile et curieux de la noblesse des duchés de Metz, Toul et Verdun
  4. « Diapositive510 », sur claude.fourcaulx.free.fr (consulté le )
  5. Dom Calmet, Histoire de Lorraine
  6. « Mirador Viewer », sur bvmm.irht.cnrs.fr (consulté le )
  7. (de) « Sart de Vigneulles », sur Daniel Erpelding, (consulté le )
  8. Andreas Heinz, « Der Trierer Weihbischof Karl Schrod (1894-1914) : vor 150 Jahren in Bickendorf geboren », Heimatkalender / Landkreis Bitburg-Prüm, , p. 54-58
  9. Serge du Sartz de Vigneulles, Une Famille dans l'histoire de la Lorraine : Les du Sartz de Vigneulles de l'ancienne chevalerie,
  10. Henri Levallois, Recherches à propos d'une liste des vassaux de Bar de l'an 1311 sur les débuts du règne du comte Édouard 1er, (lire en ligne)
  11. Nicolas Robinet, Pouillé du Diocèse de Verdun [Volume 1] / par l'abbé N. Robinet [continué par l'abbé J.-B.-A. Gillant], 1888-1910 (lire en ligne)
  12. Johann Friedrich Schannat, Eiflia Illustrata oder geographische und historische Beschreibung der Eifel, , p. 326-327
  13. Léon Germain de Maidy, Recherches généalogiques sur la famille de Pillart de Naives, par M. Léon Germain, (lire en ligne)
  14. « Bulletin mensuel de la Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorrain », sur Gallica, (consulté le )
  15. « "Famille de Barisey" », "Généalogie lorraine no 159", revue trimestrielle, (22-23)
  16. Arnaud Clément, L'Affaire de la noblesse dans les Trois-Evêchés 1674-1705, Patrice du Puy, , p. 130-131
  17. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Vosges : G 2004 à 2652, E. Busy, (lire en ligne)
  18. (de) Genealogisches Handbuch des Adels, C.A. Starke, (ISBN 978-3-7980-0825-0, lire en ligne)
  19. Le Pays lorrain, (lire en ligne)
  20. Mémoires généalogiques, pour servir à l'histoire des familles des Pays-Bas, (lire en ligne)
  21. Ambroise Pelletier, Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, (lire en ligne), p. 770
  22. Dossiers bleus; mémoires, notes et documents généalogiques, classés par ordre alphabétique de noms de personnes, au Cabinet des titres, dans le cours du XVIIIe siècle. Vignes-Vihers. (lire en ligne)
  23. Francis de Chanteau, Notice historique et archéologique sur le château de Montbras, Paris,
  24. Société des lettres sciences et arts (Bar-le-Duc), « Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc », sur Gallica, (consulté le )
  25. Société d'émulation du département des Vosges, Annales de la Société d'émulation du département des Vosges, C. Huguenin, (lire en ligne)
  26. Société des lettres, sciences et arts (Bar-le-Duc), "Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-duc", (lire en ligne)
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  28. Georges Poull, La Maison ducale de Lorraine
  29. Facultés des Lettres des Universités de Nancy et de Lille, Annales de l'Est et du Nord : revue trimestrielle, , p. 118
  30. Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc et du Musée de géographie, , p. 84
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  33. Dominique Delattre, La Moselle. Les 730 communes, Editions Ma Région, , p. 39
  34. (de) J. Siebmachers grosses und allgemeines Wappenbuch: in einer neuen, vollst. geordneten und reich vermehrten Auflage mit heraldischen und historisch-genealogischen Erläuterungen., Bauer & Raspe, (lire en ligne)
  35. filiation avec ses enfants dans un dénombrement des biens de Sorcy et Saint-Martin : Archives de la Meurthe, B 43, folio 151 et cartulaire Pont fiefs, folio 374
  36. Gustave Macon, Chantilly : les archives, le cabinet des titres. Tome 3, 1926-1929 (lire en ligne), p. 83
  37. Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 : Lettres-patentes du duc Charles IV (1624-1675), (lire en ligne)
  38. Gesellschaft für lothringische Geschichte und Altertumskunde, Jahrbuch, Band 26, Metz, , p. 405
  39. « DOCUMENTS et RENSEIGNEMENTS DIVERS concernant la PAROISSE de BERIG-VINTRANGE - PDF Téléchargement Gratuit », sur docplayer.fr (consulté le )
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  53. acte de décès de Bartholomé-Jean-Nicolas de Vigneulles du Sart
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  62. (de) « Schloss Wallerode », dans Wikipedia, (lire en ligne)
  63. acte de décès de Joseph-Ernst-Benignus du Sartz de Vigneulles
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  66. « Saarland Biografien », sur www.saarland-biografien.de (consulté le )
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  68. « Schloss Rammelfangen (Landschloss Dusard de Vigneulle) in Wallerfangen-Rammelfangen », sur www.alleburgen.de (consulté le )
  69. Armorial général, contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe, (lire en ligne)
  70. (de) Informationen für Bürger und Gäste, Bitburg, Rathaus der Stadt Bitburg, p. 20
  71. Joseph du Sartz de Vigneulles, Le Papa du soleil : souvenirs, Joseph du Sartz de Vigneulles, (ISBN 978-2-7466-7701-2, lire en ligne)
  72. jcnade, « Etat de la noblesse de Lorraine au premier tiers du 17e », sur Hestroff, village de la Moselle francique (consulté le )
  73. Extraits des registres des lettres patentes des ducs de Lorraine et de la layette. Anoblissements, concernant les anoblis de Lorraine (XVe-XVIIIe siècle) et classés selon l'ordre alphabétique des noms des familles (lire en ligne), p. 278
  74. Ambroise Pelletier, Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, (lire en ligne), p. 85
  75. « Pages généalogiques de Stéphane LOUIS - Ferry de Bildstein », sur stephane.louis.free.fr (consulté le )
  76. Les Cahiers lorrains, Metz, , p. 42
  77. Annales de la Société d'émulation du département des Vosges, , p. 279
  78. François Alexandre Aubert de la Chenaye Desbois, Dictionnaire de la noblesse de France, vol. 7, p. 194
  79. Georges Poull, Gironcourt sur Vraine son château et ses seigneurs, p. 65
  80. « Mathieu Ving, chirurgien, descendant de Diedrich Schmalriem (1) », sur Les descendants de Mathieu Ving (consulté le )
  81. « Le procès en nullité de la condamnation - Préliminaires - Index », sur www.stejeannedarc.net (consulté le )
  82. Jean Hordal, La famille de Jeanne d'Arc : documents inédits, généalogie, lettres de J. Hordal et de Cl. du Lys à Ch. du Lys,
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