Bassignac
Bassignac est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Bassignac (homonymie).
Bassignac | |||||
Chapelle romane Saint-Jacques du hameau de Vendes sur la commune de Bassignac. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Mauriac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sumène Artense | ||||
Maire Mandat |
Marc Maisonneuve 2020-2026 |
||||
Code postal | 15240 | ||||
Code commune | 15019 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bassignacois, Basssignacoises | ||||
Population municipale |
235 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 19′ 18″ nord, 2° 24′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 359 m Max. 671 m |
||||
Superficie | 11,95 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ydes | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
Géographie
La commune est arrosée par la Sumène, un affluent de la Dordogne ; elle est brièvement bordée au sud par le Mars, principal affluent de la Sumène.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Bassignac est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,5 %), forêts (48,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %), zones urbanisées (0,4 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 249, alors qu'il était de 239 en 2013 et de 236 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 43,8 % étaient des résidences principales, 52,2 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 26,5 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bassignac en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (52,2 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,7 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Bassignac[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 43,8 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 52,2 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4 | 11,9 | 8,2 |
Histoire
La commune fait partie du canton de Saignes jusqu'en 2015.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Bassignac est membre de la communauté de communes Sumène Artense[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Champs-sur-Tarentaine-Marchal. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[5].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Mauriac, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 8].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Ydes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la deuxième circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[6].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].
En 2019, la commune comptait 235 habitants[Note 2], en augmentation de 5,86 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Une école (une classe maternelle et les classes primaires).
Vie associative
- Association 3V - Les espavents[12] Vendes Viaduc Village : Association de sauvegarde du viaduc de la Sumène et de la fête des épouvantails.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chapelle de Vendes, XIIe siècle, dédiée à Saint Jacques.
- Le viaduc de la Sumène construit en 1893 pour permettre à la ligne de chemin de fer reliant Clermont-Ferrand à Aurillac de franchir la vallée de la Sumène. il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 2006[13]. Ce viaduc est en partie sur la commune voisine de Méallet.
- L'église Sainte-Radegonde, XIe siècle, est une église romane remaniée au XIIe siècle.
- Les vestiges de la forteresse de Charlus sur le pic de Charlus[14],[15],[16] où est placée une croix, possession des Comborn, des Ventadour, des Roger de Beaufort de Turenne et des Lévis-Ventadour (cf. le comte de Charlus, duc de Lévis[pas clair]).
- Le château du Rieu.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de l'Insee
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Bassignac » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Bassignac - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Bassignac - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Bassignac » (consulté le ).
Autres sources
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « communauté de communes Sumène Artense - fiche descriptive au », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
- « Découpage électoral du Cantal (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Annuaire des maires du Cantal sur le site de l'AMF15.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- 3V - Les espavents
- « Viaduc de la Sumène », notice no PA15000034, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Pic de Charlus », sur Piste Verte
- « La forteresse de Charlus », sur La Montagne, 7-12-2014
- « La famille de Lévis et Charlus », sur La Montagne, 14-12-2014
- Portail des communes de France
- Portail du Cantal et de la Haute-Auvergne