Bataille du fleuve Samichon

La bataille du fleuve Samichon fut livrée durant la phase finale de la guerre de Corée entre les forces des Nations unies et de la République populaire de Chine du 24 au .

Bataille du fleuve Samichon
Informations générales
Date 24 -
Lieu Fleuve Samichon, Corée
Issue Victoire de l'ONU
Belligérants
Organisation des Nations unies
Royaume-Uni
Australie
États-Unis
Nouvelle-Zélande
Chine
Commandants
John Wilton
Glenn C. Funk
Cheng Dengzh
Pertes
5 tués
24 blessés
43 tués
316 blessés
2 000 à 3 000 tués

Guerre de Corée

Batailles

Offensive nord-coréenne :
(juin 1950 - septembre 1950)

Contre-offensive de l'ONU :
(septembre 1950 - octobre 1950)

Intervention chinoise :
(octobre 1950 - avril 1951)

Impasse :
(août 1951 - juillet 1953)

Post armistice :

Coordonnées 38° 01′ 44″ nord, 126° 50′ 13″ est
Géolocalisation sur la carte : Corée du Sud

Avec les pourparlers de paix à Panmunjom, les Chinois étaient désireux de remporter une victoire de dernière minute sur les forces du Commandement des Nations unies en Corée mais ne rencontrèrent aucun succès.

Déroulement de la bataille

Soldats du 2 RAR, juin 1953.
Soldats du 2 RAR se retirant vers la zone coréenne démilitarisée, 72 heures après la signature de l'armistice.

Le 2e bataillon du Royal Australian Regiment (2 RAR) et le 7e régiment de marines repoussèrent les nombreux assauts de la 137e division chinoise au cours de deux attaques nocturnes concertées, leur infligeant de lourdes pertes grâce à l'emploi d'artillerie lourde et d'armes légères. Il s'agit de la plus importante attaque chinoise menée contre la 1re division de marines, avec des attaques de diversion montées contre les Australiens.

Au cours de la bataille, les Chinois avaient tenté une percée sur la rivière Imjin afin de contourner le flanc des forces américano-australiennes. Grâce à l'appui du 16e bataillon d'artillerie de l'armée néo-zélandaise et aux chars Centurion du 1st Royal Tank Regiment, le 2 RAR parvient à contrecarrer les attaques chinoises, qui détenaient une position-clé (le Crochet, Hook en anglais). Les unités britanniques, australiennes et néo-zélandaises font partie de la 1st Commonwealth Division.

Les pertes chinoises sont estimées de 2 000 à 3 000 tués dont la majorité a été causée par les artilleurs néo-zélandais. Pendant ce temps sur le flanc gauche, les marines américains avaient subi le choc de l'attaque, repoussant les assauts chinois mais subissant plusieurs pertes. Seulement quelques heures plus tard, lorsque l'armistice a été signé, les deux camps se sont retirés de 2 kilomètres et une zone démilitarisée s'étendant sur 4 kilomètres a été mise en place.

Notes et références

Bibliographie

  • (en) Colin Brown, Stalemate in Korea: The Royal Australian Regiment in the Static War of 1952–1953. Loftus, New South Wales: Australian Military Historical Publications, 1997. (ISBN 0-9586693-9-2).
  • (en) Peter Thompson et Robert Macklin, Keep off the Skyline: The Story of Ron Cashman and the Diggers in Korea. Milton, Queensland: John Wiley & Sons, 2004. (ISBN 1-74031-083-7).
  • (en) Chris Coulthard-Clark, Where Australians Fought: The Encyclopaedia of Australia's Battles. St Leonards: Allen and Unwin, 1998. (ISBN 1-86448-611-2).
  • (en) George Odgers, Remember Korea: Australians in the War of 1950–53. Sydney, New South Wales: Lansdowne, 2000. (ISBN 1-86302-679-7).
  • (en) Robert O'Neill, Australia in the Korean War 1950–53. Combat Operations. Volume II. Canberra, Australian Capital Territory: Australian War Memorial, 1985. (ISBN 0-642-04330-2).
  • (en) Ian McGibbon, New Zealand and the Korean War. Combat Operations. Volume II. Auckland, Nouvelle-Zélande : Oxford University Press, 1996. (ISBN 0-19-558343-4).
  • (en) Jeffrey Grey, The Commonwealth Armies and the Korean War. Manchester, Royaume-Uni : Manchester University Press, 1988. (ISBN 0-7190-2770-5).
  • Portail de la guerre froide
  • Portail des États-Unis
  • Portail de l’Australie
  • Portail de la Corée
  • Portail de la Chine
  • Portail des forces armées des États-Unis
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.