Beauvoir-de-Marc

Beauvoir de Marc est une commune située dans le Nord du département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes

Beauvoir-de-Marc

Le village sous la neige
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Bièvre Isère
Maire
Mandat
Robert Mandrand
2020-2026
Code postal 38440
Code commune 38035
Démographie
Gentilé Beauvoisards
Population
municipale
1 114 hab. (2019 )
Densité 99 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 31′ 10″ nord, 5° 04′ 48″ est
Altitude Min. 306 m
Max. 456 m
Superficie 11,27 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Bièvre
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Beauvoir-de-Marc
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Beauvoir-de-Marc
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Beauvoir-de-Marc
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Beauvoir-de-Marc
Liens
Site web www.beauvoir-de-marc.com

    C'est une des communes adhérentes de la Communauté de communes Bièvre Isère et rattachée au Canton de la Bièvre. Sa population lors du recensement de 2007 est estimée à 1056 habitants dénommés les Beauvoisards. D'une superficie de 11,27 km2, sa densité est de 94 habitants/ km². Son altitude est comprise entre 306 et 456 m au-dessus du niveau de la mer.

    Géographie

    Plan de Beauvoir-de-Marc et des communes voisines

    Situation et description

    Beauvoir-de-Marc est située dans la partie septentrionale du département de l'Isère sur l'axe Bourgoin-Jallieu - Vienne, à égale distance de 20 km de ces deux agglomérations dauphinoises

    La ville la plus proche, située à 10 km est Saint-Jean-de-Bournay, laquelle subit l'attractivité de la métropole lyonnaise située à moins de 50 km.

    Au XXIe siècle, l’urbanisation se localise en fond de vallée de manière diffuse sous l'effet de la pression démographique et de la périurbanisation lyonnaise ce qui conduit à un mitage de l’espace rural. À l'origine, le bâti était fabriqué avec le matériau local : la terre battue ou pisé.

    Géologie

    Situé en limite occidentale des terres froides, recouvert par des formations glaciaires, son sous-sol est surtout composé de molasse affleurant sur les versants. La surface mamelonnée est marquée par la vallée de la Gervonde, petite rivière qui court au pied des collines.

    De nombreuses sources caractéristiques des moraines glaciaires affleurent. Les prairies humides comptent des espèces caractéristiques de ces milieux : salamandres, écrevisses. Certains endroits nous le rappellent par leur toponymie : les Serves. Cette caractéristique a posé de nombreux problèmes techniques lors de la construction en 1990/1992 de la ligne à grande vitesse qui traverse le village.

    Les vignes qui couvraient nos collines ont peu à peu disparu. Terre vouée à la polyculture, les pâtures restent présentes. C'est un pays de collines douces et vallonnées, occupées par un bocage qui n'a laissé aux boisements que les pentes raides appelées les Combes.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Beauvoir-de-Marc
    Saint-Georges-d'Espéranche Charantonnay
    Savas-Mépin Royas
    Savas-Mépin

    Climat

    La région de Beauvoir-de-Marc présente un climat de type semi-continental[1] qui se caractérise par des précipitations importantes en toutes saisons.

    Les étés sont cependant chauds avec des périodes sèches mais des orages fréquents peuvent survenir durant cette période. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes.

    Hydrographie

    Le territoire communal est sillonné par de nombreux cours d'eau dont :

    • la Vesonne;
    • l'Amballon et son affluent, la Gervonde

    Voies de communications

    La commune est desservie par deux routes importantes : la D 518 vers Lyon et la D 502 vers Vienne

    Transports publics

    Il n'y a pas de gare sur le territoire communal quoique, depuis 1994, la ligne à grande vitesse Rhône-Alpes traverse celui-ci.

    Urbanisme

    Typologie

    Beauvoir-de-Marc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,3 %), zones agricoles hétérogènes (25,3 %), forêts (14,4 %), zones urbanisées (6,9 %), prairies (6,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Située à l'écart des grandes agglomérations, la commune présente un aspect rural très prononcé. Le bâti a longtemps été situé sur les hauteurs autour de l'ancien château fort aujourd'hui disparu. Sa migration vers la plaine s'est faite fin XIXe siècle et tout au long du XXe siècle. Beauvoir est formé de nombreux hameaux de tailles différentes entourant un bourg central de dimensionmodeste.

    Hameaux lieux-dits et écarts

    Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Beauvoir-de-Marc, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[8].

    • Fromentaux
    • Bagnoud
    • Maison Bouvier
    • Maison Bouchon Roger
    • Chasse
    • Maison Régudy
    • Chez Bourguignon
    • Maison Badin
    • Maison Liaud
    • les Bruyères
    • Maison Chaleyssin
    • Maison Gabier
    • Maison Fargier
    • Maison Ollagnon
    • Chez Bagnier
    • Cul-de-Bœuf
    • Bois des Agnes
    • la Piaya
    • les Granges
    • la Fontaine
    • la Champillonière
    • Maison Tixier
    • le Fouilleux
    • les Durands
    • Champ Carreau
    • les Peytières
    • Maison Roche
    • les Guillauds
    • Maison Terry
    • Reculas
    • la Milliette
    • Maison Marcos
    • Maison Boyet
    • Chez Boyet
    • le Moulin d'Ava
    • les Bielles
    • Maison Duranton
    • Maison Genin
    • Gassoulière

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Beauvoir-de-Marc est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[9].

    Terminologie des zones sismiques[10]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Histoire

    Aujourd'hui, petit village tranquille, Beauvoir-de-Marc peut se réclamer d'une histoire assez riche. Habité dès la protohistoire, des traces d'occupation ont été trouvées lors des travaux de la ligne à grande vitesse (LGV Rhône-Alpes). Elles ont fait l'objet d'une fouille de sauvetage en 1990 et 1991 sur une superficie de 4 000 m2.

    Étudié par les chercheurs du CNRS, ce site néolithique moyen est daté du Chasséen et Bronze final. Les vestiges révèlent suivant les différents moments temporels étudiés, une organisation spatiale avec des fours de type polynésien, des restes de bâtiments, des fosses et un mobilier céramique, d’abondants restes de silex. C'est l'un des tout premiers sites de la région Viennoise. Aujourd'hui sous la Ligne à grande vitesse, il est situé au hameau du Clapier à proximité du pont qui mène aux Bruyères.

    Antiquité

    La tribu gauloise des Allobroges habitant la province viennoise soumise par les Romains s'adaptèrent à la civilisation de l'occupant. De cette époque, il ne reste qu'une route qui suit en la remontant, la vallée de la Gère de Vienne à Grenoble, en passant par Saint-Jean-de-Bournay. Il existait une église et une bourgade sur le plateau rocheux.

    Moyen Âge

    Les premiers seigneurs de Beauvoir-de-Marc sont évoqués dans des documents datant du premier quart du XIe siècle. Ils s'empressèrent de construire une enceinte fortifiée autour du château et du bourg.

    Quatre siècles plus tard, la forteresse passa sous la bannière des Dauphins. Inhabitée, la demeure fut vendue comme matériau de gros œuvre lors de la construction de diverses maisons. Une partie des pierres a servi à l'édification de la mairie école, aujourd'hui école primaire.

    Époque Contemporaine

    Le territoire de la commune couvrait une superficie beaucoup plus vaste qu'actuellement.
    La commune perd en 1790 la paroisse d'Estrablin-et-Gemens, érigée en commune. Puis perd en l'an IV les paroisses de Royas et Savas-Mépin érigées en communes. Elle perd en 1872 le hameau de Revollet réuni à la commune d'Artas.
    En 1876, Charantonnay est distraite de Beauvoir-de-Marc et Saint-Georges-d'Espéranche et érigée en commune distincte[11].

    La commune a pris dès lors son visage actuel.

    Elle fut une halte du tramway reliant Lyon à Saint-Jean-de-Bournay au début du XXe siècle[12], la station se situant sur la RD 518 devant la boulangerie, et ce jusqu'au milieu des années 1930[13].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1979 mars 2001 Albert Pellet SE Agriculteur
    mars 2001 mai 2020 Alain Pichat DVD Retraité
    mai 2020 En cours Robert Mandrand   Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

    En 2019, la commune comptait 1 114 habitants[Note 3], en augmentation de 2,39 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3337498839061 2731 3501 5211 4591 466
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3271 4281 3291 230792755712690658
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    636631603512485501474479482
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    4704484697068039541 0071 0251 088
    2018 2019 - - - - - - -
    1 1111 114-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Médias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Économie

    Culture et patrimoine

    Patrimoine architectural

    • L'église de l'Assomption de Beauvoir-de-Marc, du XIe siècle : les deux tympans surmontant les portes d'entrée des bras du transept de l'église font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 28 janvier 1958[18].
    • Madone : statue de Marie, perchée sur un socle, en haut de la colline au-dessus de l'église.

    Héraldique

    Blason
    Parti: au 1er de pourpre au chef d'argent, au 2e d'argent à deux bandes d'azur; le tout enfermé dans une bordure d'or chargée de dix fleurs de lis d'azur posées dans le sens de la bordure[19].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. Site géoportail, page des cartes IGN
    9. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    10. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    11. loi n°4866 du 11/12/1875 - Bulletin des lois de la République Française
    12. Décret n°47948 déclaratif d'utilité publique l'établissement d'un Tramway de Monplaisir-la-Plaine ( Rhône) à Saint-Jean-de-Bournay (Isère) daté du 1er mai 1906.
    13. Voir : Tramways de l'Ouest du Dauphiné
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    18. Notice no PA00117120, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=8796

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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