Berrieux
Berrieux est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Berrieux | |||||
Mairie de Berrieux. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Laon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Chemin des Dames | ||||
Maire Mandat |
Gilles Payen 2020-2026 |
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Code postal | 02820 | ||||
Code commune | 02072 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Berrieusien(ne)s | ||||
Population municipale |
186 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 29′ 19″ nord, 3° 50′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 72 m Max. 159 m |
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Superficie | 4,98 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Villeneuve-sur-Aisne | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Ses habitants se nomment Berrieusiens et Berrieusiennes.
Géographie
Localisation
Saint-Thomas | Goudelancourt-les-Berrieux | |||
Aizelles | N | Amifontaine | ||
O Berrieux E | ||||
S | ||||
Corbeny | Juvincourt-et-Damary |
Village situé sur le flanc ouest des collines du Laonnois, en face de la plaine débouchant sur la Champagne, il a une double identité, l'une tournée vers la forêt, l'autre vers la plaine et l'agriculture. Berrieux, bâtie sur la chaussée gauloise de Fismes au Gros-Dizy, est à 25 km. à l'est de Laon.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Martigny-Courpierre », sur la commune de Martigny-Courpierre, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 744,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 57 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Berrieux est une commune rurale[Note 6],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,1 %), forêts (16,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), zones urbanisées (5,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de Berrieux semble avoir une origine gallo-romaine, ber en celtique signifiant "baron" et rieu (rivus), vue.
« Berriacus » en 1081 ; « Bairu » en 1125 et en 1190 ; « Berriu » en 1194[21].
Histoire
Le village de Berrieux serait très ancien. Selon le chroniqueur fabulateur Jacques de Guise, il serait bâti 600 ans avant l'ère chrétienne par Ursa, reine des Belges, quand elle soumit les Rémois, légende rejeté par Maximilien Melleville[22].
Son origine gauloise est attestée. On en retrouve la mention dans la Guerre des Gaules de César, lors de la bataille dite du « Camp de César » près de l'oppidum de Bibrax. Il semble accepté par les archéologues que ce camp se trouve sur le plateau au-dessus de Berrieux. Le nom actuel sur les cartes IGN est « Camp des Romains ». Il se trouve au lieu-dit le Vieux Laon qui était autrefois territoire de Berrieux, mais qui est passé au territoire de Saint-Thomas. Berrieux était alors située à l'est de la grande « forêt de Voas », dont les forêts de Vauclair et de Saint-Gobain sont les restes épars.
Les habitants de Berrieux furent affranchis du servage en 1194, par Verric, abbé de Lobbes, et rassemblés en une seule et même commune avec ceux de Saint-Erme, Outre, Ramecourt et Goudelancourt. Berrieux dépendait autrefois de la généralité de Soissons, des bailliage, élection et diocèse de Laon[21].
Lors de la Première Guerre mondiale, Berrieux était située sur la ligne de front entre les forces françaises et allemandes, en zone occupée par les Allemands. En 1917, avant la bataille du Chemin des Dames, la population est évacuée vers la Belgique Le village sera entièrement détruit, puis reconstruit après-guerre.
Seigneurs de Berrieux
- 1172-1176. Vaucher de Berrieux.
- 1192. Gobert de Berrieux / Théodoric de Berrieux
- 1194. Jean de Montchâlons, sire de Berrieux
- 1230. Gobert II de Montchâlons, sire de Berrieux
Après la famille de Montchâlons, Berrieux passe par mariage dans la famille de Tilloy, puis dans celle de Miremont qui seront seigneurs de Berrieux jusqu'à la Révolution[21].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Berrieux est membre de la communauté de communes du Chemin des Dames, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Craonne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[23].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[24]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuve-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[24], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[25].
Administration municipale
Depuis 2015, Berrieux est dans le canton de Villeneuve-sur-Aisne (no 6) du département Aisne. Avant la réforme des départements, Berrieux était dans le canton no 12 de Craonne dans la 1re circonscription.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2019, la commune comptait 186 habitants[Note 8], en diminution de 1,06 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Le village de Berrieux possède un gîte rural, « les jardins Monsieur ».
Lieux et monuments
- Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte de Berrieux.
- Cimetière. Une tombe et d'anciennes pierres tombales en grès.
- Monument aux morts, commémorant 14 soldats de la guerre 1914-1918 et un soldat du bataillon français de l'ONU mort à Hanoï en 1951.
- Fontaine dite de la « Barzibu », vraisemblablement liée à un ancien rite de fécondité pré-chrétien.
- Fontaine de Saint-Cyr[34].
- Calvaire sur la route départementale D 18.
- Monument aux morts.
- Fontaine.
- Calvaire.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Martigny-Courpierre - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Berrieux et Martigny-Courpierre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Martigny-Courpierre - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Berrieux et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Melleville, op.cit.
- Maximilien Melleville, Dictionnaire historique du département de l'Aisne, Volume 1, 1865, p. 104
- « communauté de communes du Chemin des Dames - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Berrieux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- lavieremoise.free.fr
- Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p223.
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Site de la communauté de communes
Liens externes
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