Bettignies
Bettignies est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Bettignies | |||||
Bettignies, mairie-école. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Maubeuge Val de Sambre | ||||
Maire Mandat |
Michel Lefebvre 2020-2026 |
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Code postal | 59600 | ||||
Code commune | 59076 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bettigniens | ||||
Population municipale |
310 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 67 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 20′ 07″ nord, 3° 58′ 20″ est | ||||
Altitude | 143 m Min. 122 m Max. 158 m |
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Superficie | 4,62 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Maubeuge (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Maubeuge | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Localisation
Bettignies est une commune frontalière, située sur la route nationale 2 (Paris-Bruxelles), entre les agglomérations de Maubeuge (Nord) et de Mons (Belgique). Le village est également traversé par la RD159, qui relie Villers-Sire-Nicole à Feignies.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maubeuge », sur la commune de Maubeuge, mise en service en 1961[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 880,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 67 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Bettignies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maubeuge (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,8 %), zones urbanisées (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Sens du toponyme : le « domaine de Bettin », nom de personne germanique.
Histoire
Le village, au XIIe siècle s'écrivait Bethignies, Betegnies, Betenies ou Biétignies. Il doit tirer son nom de « beten », faire des prières, ou de « béthaus », maison de prières. Sa terminaison en « gnies » signifie habitation, demeure. Donc, on peut traduire Bettignies comme lieu du temple ou maison pour faire des prières. Il est possible que dans les premiers siècles de l'invasion germanique, Bettignies fut le rendez-vous où les gens priaient et faisaient des sacrifices en commun avec la population environnante.
Au XIIe siècle, Bettignies possédait déjà une église dédiée à Saint-Nicolas. Elle relevait du chapitre Saint-Germain à Mons. Le pape Lucius III a fait mention de ce village en février 1181. Il a accordé aux chanoines de Saint-Germain la protection des biens qu'il possédait. Bettignies, vu son peu d'importance, n'avait ni curé ni instituteur. L'église est petite mais elle est suffisante pour le nombre d'habitants. Autrefois, elle se trouvait près de la ferme du château. Elle fut souvent prise pour une cabane lorsqu'elle était couverte d'un toit de chaume. Mais aujourd'hui cette église a fait place à une autre, construite en face de la mairie à la fin du XIXe siècle, à la suite des nombreuses destructions dues aux guerres.
Une terre appelée Pierre-Fontaine, située à l'extrémité sud-ouest du territoire de Bettignies, a été la propriété de plusieurs seigneurs : Wuillaume de Parfontaine (homme du comte de Hainaut), Nicaise de Pierre-Fontaine et Jean de Betegnies (témoin dans un jugement à Bavay en 1181 par le comte de Hainaut). Ils apparaissent dans plusieurs titres de la même époque. Dans « Histoire du Cambrésis », Carpentier parle d'un Monseigneur Baudouin de Parfontaine, chevalier du Hainaut en 1288. En 1345, Jean de Perfontaine, fils de Gilles de Perfontaine (chevalier), était devenu grand-bailli du Hainaut. Cette maison a été pendant longtemps importante. L'ancien château de Pierre-Fontaine a disparu. Il ne reste que la ferme.
À côté de la ferme de Pierrefontaine se trouvait un bois appelé Bois du Gars. Aujourd'hui, il est presque entièrement défriché. Gilbert, chancelier du comte Baudouin V le cite dans sa chronique. Il raconte que le comte de Flandre, lors de l'invasion du Hainaut en 1184, s'arrêta dans ce bois, avant de faire la jonction avec ses alliés : le duc de Brabant et l'archevêque de Cologne. Le Bois du Gars était à cette époque rempli de daims et de buffles sauvages. L'armée du comte en profita puisque celle-ci n'avait presque plus de vivres. Le fief seigneurial dépendait de la mairie de Quévy-le-Petit (petit village belge près de Bettignies).
Un château à peu de distance, à l'est de l'église faisait partie de ce fief ; il a été ruiné pendant les guerres de Louis XIV et n'a jamais été reconstruit. Les biens du château appartenaient au comte de Vanderbuch, descendant d'illustres seigneurs au service des comtes de Flandre et des souverains des Pays-Bas. Il ne reste que la ferme dite « du Château ».
Bettignies a souvent souffert du passage des armées. En 1694, le village fut complètement ruiné lors des tentatives du Prince d'Orange contre le Maréchal de Luxembourg et la ville de Maubeuge. En 1792, l'avant-garde du général La Fayette a campé à Bettignies pour le combat de la Grisoëlle à Mairieux. Bettignies fut saccagé par les Autrichiens et fut abandonné par ses habitants. Ces Autrichiens sont revenus l'année suivante pour la bataille de Jemmapes (Belgique) et formèrent différents camps sur la plaine de Bettignies et sur celles de Grand-Reng (village belge) et Villers-Sire-Nicole (village proche de Bettignies). Ces camps sont renforcés en 1794 et furent levés. Le général Kléber pendant une de ces tentatives, favorisa leur mouvement par une marche pour que l'ennemi parte. Ce fut couronné de succès. Au Bois-Bourdon, au croisement de la route de Mons et la chaussée Brunehaut se rattache une anecdote historique. Le 10 novembre 1815, le général Blücher passe à Maubeuge. Il demande un guide pour l'amener à la chaussée Brunehaut pour qu'il puisse aller à Tongres puis en Allemagne. C'est François-Joseph Moreau qui a dû l'emmener. Au Bois-Bourdon, Blücher lui dit en remerciement : « Je voudrais que tu fusses le dernier Français et je te brûlerais la cervelle ». En 1918, les Allemands sont passés à Bettignies pour regagner l'Allemagne. Ils ont incendié l'église, la mairie (à l'étage), plusieurs fermes et plusieurs maisons du village. Ils y sont repassés quelques années plus tard, en 1940.
Lors de la bataille de Mons (Belgique), le Général américain Maurice Rose avait installé son quartier général à Bettignies, près du poste douanier, route de Mons. Il est arrivé le 2 septembre 1944 avec trois tanks et un canon, dirigé vers Gognies-Chaussée, où se déroulaient les combats. Ce poste de commandement et d’observation lui permettait d'avoir une vue imprenable sur le secteur. Le Major Tucker, son aide de camp, est revenu en septembre 1989 pour une fête au monument américain de Havay, situé route de Mons. Il fut d’ailleurs le premier soldat américain à entrer dans Mons (Belgique).
Politique et administration
Liste des maires
Maire en 1802-1803 : Pierre Lemaire[21].
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Michel Lefebvre (d)[22],[23] (né le ) | En cours | 27 ans et 3 mois |
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2019, la commune comptait 310 habitants[Note 8], en augmentation de 5,08 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 141 hommes pour 169 femmes, soit un taux de 54,52 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Bettignies fait partie de l'académie de Lille.
Sports
Bettignies est un fondateur du championnat de France de Football.
Cultes
Église Saint-Nicolas
Culture et patrimoine
Personnalités liées à la commune
- Louise de Bettignies (1880-1918), agent secret français qui espionna pour le compte de l’armée britannique durant la Première Guerre mondiale
Héraldique
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Les armes de Bettignies se blasonnent ainsi :« D’or au chef de sable ».
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Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Maubeuge - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bettignies et Maubeuge », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Maubeuge - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bettignies et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Maubeuge (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 276, lire en ligne.
- « Bettignies : avec la création d’un nouveau quartier, Michel Lefebvre dresse un bilan positif de son mandat, avant de repartir », La Voix du Nord, : « Élu depuis 1983, maire depuis près de dix-neuf ans, Michel Lefebvre achèvera l’an prochain son quatrième mandat. »
- Jean-Marc Rivière, Sophie Filippi-Paoli, Sébastien Leroy et Romain Musart, « Dossier spécial : le maire, un élu toujours aussi populaire », La Voix du Nord, no 24007, , p. 1-8 (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bettignies (59076) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
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