Institut Bioforce

Bioforce, précédemment appelé institut Bioforce-Développement[1], est un centre de formation et d'orientation professionnelle pour les métiers de l'humanitaire situé à Vénissieux, près de Lyon en France. Il est le premier établissement de formation des professionnels de l'humanitaire[2]. En , un deuxième centre de formation a ouvert à Dakar, au Sénégal[3].

Pour les articles homonymes, voir Bioforce (homonymie).

Bioforce
Empowering humanitarians
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Formation continue d'adultes
Objectif
Formation et orientation humanitaire
Siège
41 Avenue du 8 mai 1945
69694 Vénissieux
France

Villa 4015, Quartier amitié 2
10700 Dakar
Sénégal
Pays
Organisation
Membres
295
Effectif
72 (en 2017)
Fondateur
Président
Bernard Sinou
Direction
Dorothée Lintner
Secrétaire général
Simon Binet
Site web
Identifiants
RNA
SIREN
OpenCorporates
UAI
0694090W

Chaque année plus de 1 500 personnes sont formées aux métiers de l’humanitaire et du développement ou accompagnées dans leur démarche d’engagement au service des autres[4].

Historique

Bioforce est créé en 1983 par Charles Mérieux[5],[6].

En 1984, Bioforce Aquitaine est créée[a 1]. Deux ans plus tard, l'association Mission Bioforce Développement est créée[a 2] et s'installe à Vénissieux, dans le quartier des Minguettes. En 1989, elle est qualifiée d'association de bienfaisance[a 3]. En 1991, elle devient un centre collaborateur OMS[a 4] et présente le colloque « Anne Bugnot sur le sens de l'engagement » le de la même année[a 1].

Le colloque des 10 ans, sur le thème « L'humanitaire et les médias » a lieu en 1993[a 5].

En 1994, l'école bénéficie d'un contrat de projets État-région, qui est renouvelé en 1997[a 6].

En 1995, Bioforce Aquitaine devient l’Institut de Formation et d'Appui aux Initiatives de Développement (IFAID)[a 1].

En , est présentée l'intervention « L'action humanitaire non gouvernementale », durant le 22e G7, à l'attention des épouses de chefs d'État[a 7].

Le Dr Charles Mérieux décède le .

En 2002, la Mission Bioforce devient l'Institut Bioforce-Développement à la suite de l'assemblée générale extraordinaire[a 8].

L'Institut est transféré durant l'été 2003 dans les locaux de l'ancienne gendarmerie de Vénissieux et ceux du Lycée Léon Blum de Saint-Fons, mis à disposition par la ville[a 9].

Le a lieu le Colloque des 20 ans. Durant l’année, des courts métrages sont projetés avant les films dans les cinémas de Lyon, dans le cadre d'un partenariat avec l'Institut Lumière[a 10].

La tour 44 hébergeant les locaux de l'institut est détruite en [a 9].

Étudiants devant l'entrée du bâtiment de Bioforce à Lyon-Vénissieux.

De nouveaux locaux situés dans un bâtiment à haute qualité environnementale sont créés en 2006[1]. La première pierre est posée le [a 11]. Le bâtiment, nommé Centre Charles Mérieux, est l’œuvre de l'architecte Pierre Barillot qui l’a imaginé en 1986[7],[8]. Le bâtiment est essentiellement fabriqué en pierre, terre cuite et Carrobric[7], système de cloisons sèches en terre cuite présentant une structure alvéolaire[9]. Le bâtiment est aussi aéré à l’aide de puits de lumière et la régulation thermique se fait au moyen d'un puits canadien[7]. Enfin, les murs extérieurs sont protégés par une succession de 3 000 bambous[8].

Le centre de formation Bioforce en Afrique

Vue du bâtiment depuis la rue. Bioforce, Centre de formation Afrique à Dakar

Bioforce ouvre un centre d'expertise à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso en 2007[10],[11]. La cérémonie de lancement a lieu le [a 12]. Ce centre est membre des réseaux International Association of Public Health Logisticians (IAPHL) et TECHNET[a 13]. Ce centre a fermé le .

En , un deuxième centre de formation est ouvert à Dakar, au Sénégal, dans le quartier Amitié 2[3]. Le centre est officiellement inauguré le . Il reprend et développe les activités du centre de Bobo-Dioulasso, fermé dans la foulée. L'ouverture du centre à Dakar répond à un appel publié par quinze organisations[12] (Action Contre la Faim, Croix-Rouge française, Médecins Sans Frontières, Handicap International, Secours Islamique France, Save the Children UK, Médecins du Monde, Première Urgence Internationale, Solidarités International, International Rescue Comittee, Triangle Génération Humanitaire, Danish Refugee Council, Alima, Oxfam et Croix-Rouge sénégalaise) pour la création en Afrique de l'Ouest d'un dispositif destiné à l'apprentissage des métiers humanitaires pour faire face à leurs difficultés récurrentes de recrutement de personnel qualifié. Le centre a pour mission de rapprocher la formation des terrains de crise[13] grâce à une offre de formation mêlant 6 formations certifiantes (3 mois en centre, 6 mois sur le terrain) et une vingtaine de formations continues de courte durée (5 à 20 jours)[14]. Le centre de formation à Dakar a pour objectif de former plus de 500 personnes chaque année : la première promotion, entrée en , était composée de 32 élèves issus de 13 nationalités d'Afrique de l'Ouest et centrale[14].

Participation à des actions d'information

Personnalités liées

Anciens présidents

  • Charles Mérieux, de la création de l'association au [a 14] ;
  • Michel Fontaine, du à [a 15] ;
  • Claude Lardy, de au  ;
  • Jean-François de Lavison de à  ;
  • Mireille Guigaz du au  ;
  • Jérôme Pupat du à [17] ;
  • Bernard Sinou, depuis le

Parrains de promotion

Chaque promotion se voit attribuer un parrain[a 16].

Identité visuelle (logos)

Notes et références

Références

  1. Marie-Annick Depagneux, « Un immeuble très écologique pour l'Institut Bioforce à Vénissieux », sur lesechos.fr, (consulté le )
  2. « Bioforce » [vidéo], sur ina.fr, (consulté le )
  3. « Formations aux métiers humanitaires : candidatures ouvertes pour le centre Bioforce Afrique (Sénégal) - Coordination SUD », Coordination SUD, (lire en ligne, consulté le )
  4. Christian Lecomte, « Bientôt un accueil pour les expatriés de retour de mission », sur letemps.ch, (consulté le )
  5. Catherine Lagrange, « La malédiction des Mérieux », Le Point, (lire en ligne)
  6. Olivier Tallès, « Ces jeunes qui font rimer engagement et professionnalisme », sur la-croix.com, (consulté le )
  7. « L'institut BioForce à Vénissieux (Rhône) », sur batiactu.com, (consulté le )
  8. L.C., « Haute Qualité Environnementale pour Bioforce à Vénissieux », sur enviscope.com, (consulté le )
  9. « Une cloison sèche en terre cuite », sur eti-construction.fr, (consulté le )
  10. Ousséni Bance, « Institut Bioforce à Bobo : 30 ans au service de l’humanitaire », sur lefaso.net, (consulté le )
  11. Annick Béroud, « La force de la logistique dans le secteur humanitaire », sur lantenne.com, (consulté le )
  12. « Pour une offre de formation aux métiers de l’humanitaire disponible pour les acteurs de l’aide opérant en Afrique de l’Ouest et Centrale », sur institutbioforce.fr, (consulté le )
  13. « Pour améliorer l'intervention de l'action humanitaire en Afrique de l'Ouest : Bioforce élargit ses formations à Dakar », sur lequotidien.sn, (consulté le )
  14. « Humanitaire : Le centre Bioforce inauguré », sur lesoleil.sn, (consulté le )
  15. « Tour de France Humanitaire et Solidaire », sur resacoop.org (consulté le )
  16. Élodie Klein, « La solidarité forme la jeunesse », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  17. « Bernard Sinou et Gilles Collard, nouveaux président et directeur général de l’Institut Bioforce », sur institutbioforce.fr, (consulté le )
  18. « L'aide humanitaire en deuil », sur Berurier X Noir (consulté le )
  19. « "Quand les résistants se massacrent entre eux" », sur nouvelobs.com, (consulté le )
  20. « Damien, militant de l'humanitaire, tué par une bombe en Somalie », sur leparisien.fr, (consulté le )
  21. « "African doctors" en deuil », sur lemonde.fr, (consulté le )

Bibliographie

  • Claude Lardy, L’école de l'engagement humanitaire, Vénissieux, Print Book, , 223 p. (ISBN 9782953878936)
  1. p. 56.
  2. p. 33.
  3. p. 60.
  4. p. 38.
  5. p. 61.
  6. p. 29.
  7. p. 62.
  8. p. 85.
  9. p. 88.
  10. p. 95.
  11. p. 111.
  12. p. 146.
  13. p. 157.
  14. p. 41.
  15. p. 63.
  16. p. 222.

Liens externes

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