Bompas (Pyrénées-Orientales)

Bompas est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Pour les articles homonymes, voir Bompas.

Bompas
Bompàs

Avenue du Haut-Vernet en centre-ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Intercommunalité Perpignan Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Laurence Ausina
2020-2026
Code postal 66430
Code commune 66021
Démographie
Gentilé Bompassencqs
Population
municipale
7 426 hab. (2019 )
Densité 1 303 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 43′ 56″ nord, 2° 56′ 02″ est
Altitude Min. 9 m
Max. 20 m
Superficie 5,70 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Perpignan
(banlieue)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Perpignan-2
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Bompas
Bompàs
Géolocalisation sur la carte : France
Bompas
Bompàs
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Bompas
Bompàs
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Bompas
Bompàs

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Têt et par deux autres cours d'eau.

    Bompas est une commune urbaine qui compte 7 426 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Perpignan et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Bompassencqs ou Bompassencques.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Bompas se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[2] : Pia (1,8 km), Claira (3,7 km), Villelongue-de-la-Salanque (4,2 km), Perpignan (4,9 km), Torreilles (5,6 km), Cabestany (5,7 km), Rivesaltes (6,4 km), Saint-Hippolyte (6,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Bompas fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[3] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[4].

    Carte de la commune.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 570 hectares. L'altitude varie entre 9 et 20 mètres[5].

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 15 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 578 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924[12]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[14], à 15,7 °C pour 1981-2010[15], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[17],[18],[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Bompas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[I 2],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Perpignan, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[I 3] et 201 061 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (61,2 %), zones urbanisées (35,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,2 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Routes

    Au sud de la ville se trouve la départementale D617 qui relie Perpignan à Canet-en-Roussillon[réf. nécessaire].

    Transports

    Bompas est desservi par deux lignes de bus de la communauté d'agglomération (Sankéo[23])[réf. nécessaire] :

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Bompas est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule) et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[24],[25].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Bompas.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés le sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[26],[27].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[28].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].

    Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Caramany sur l'Agly ou les barrages des Bouillouses et de Vinça sur la Têt[30].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Bompàs, dont le français Bompas est issu.

    L'étymologie de Bompas provient du latin bonum passum qui signifie « bon passage ». Aux XIIe et XIIIe siècles, les formes attestées sont Malo Passu et Malpas, « mauvais passage ». Au XIIIe siècle, c'est devenu Bono Passu et Bonpas, peut-être à la suite de travaux améliorant le passage, ou par superstition[31]. En effet, le site de Bompas était situé sur un passage à gué sur le fleuve Têt. La graphie actuelle est apparue au XIXe siècle et constitue donc une aberration[32].

    Histoire

    La Voie Domitienne traversait le territoire de la commune dans l'Antiquité. Seul témoignage de cette époque, un trésor de monnaies gauloises et romaines a été découvert en 1910 près de l'ancien chemin dit de Charlemagne et comprenant 650 monnaies des Volques Tectosages ainsi que 13 deniers consulaires datant de 139 à 74 av. J.-C. Au XIIe siècle, il existe une famille de seigneurs de Malpas, avant que le comte de Roussillon Girard II ne lègue la seigneurie à la milice du Temple en 1172. Après la disparition des Templiers, celle-ci devient une possession des Hospitaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem[32].

    Politique et administration

    Bompas est membre de la communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée. La commune est rattachée à la 1re circonscription des Pyrénées-Orientales.

    Canton

    En 1790, la commune de Bompas est incluse dans le canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque puis, à partir de 1801, dans le canton de Perpignan-Ouest et enfin à partir de 1973 dans le canton de Perpignan-7, qu'elle ne quitte plus par la suite[33],[5].

    À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le canton de Perpignan-2, déjà existant mais entièrement reconfiguré.

    Tendances et résultats politiques

    À l’exception du scrutin municipal peu politisé, l’électorat bompassencq vote habituellement à droite, les candidats du parti Les Républicains (parti qui remplace l'UMP) et du Front national obtenant généralement des scores supérieurs à leur moyenne nationale. Le meilleur résultat obtenu par la gauche ces dernières années a été de 46,81 % aux élections présidentielles de 2012.

    Élections présidentielles (résultats des deuxièmes tours)
    Élections législatives (résultats des deuxièmes tours)
    Élections européennes, listes ayant obtenu plus de 10 % des suffrages exprimés.
    Élections régionales, résultats des deuxièmes tours
    Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours.
    • 2015 : 58,80 % pour Jean Sol ( UMP) (élu), 41,20 % pour Irina Kortanek (FN), 56,46 % de participation[réf. nécessaire].
    • 2011 : 63,43 % pour Jean Sol ( UMP) (élu), 36,52 % pour Irina Kortanek (FN), 54,02 % de participation[réf. nécessaire].
    • 2004 : 43,14 % pour Claude Cansouline (PS), 43,01 % pour Jean Sol (UMP) (élu), 13,84 % pour Joseph Sampe (FN), 74,56 % de participation[réf. nécessaire].
    • 1998 : 43,10 % pour Claude Cansouline (PS) (élu), 30,66 % pour Françoise Barate (RPR), 26,24 % pour Roger Chenaye (FN), 58,86 % de participation[réf. nécessaire].
    Élections municipales, résultats des premiers tours.
    • 2014 : 48,83 % pour Jean-Paul Batle (SE), 40,17 % pour Jean Sol (UMP), 10,98 % pour Irina Kortanek (FN), 73,83 % de participation[réf. nécessaire].
    • 2008 : 54,42 % pour Jean-Paul Batlle (SE), 34,75 % pour Jean Sol (UMP), 10,83 % pour Pierre Casadevall (DVG), 77,48 % de participation[réf. nécessaire].
    • 2001 : 55,39 % pour Jean-Paul Batlle (SE), 27,09 % pour Bernard Constans (UDF-RPR-DL), 17,52 % pour Christiane Maillol (Gauche plurielle)[réf. nécessaire]
    Élections référendaires.

    Administration municipale.

    Vingt-neuf élus siègent au conseil municipal : la majorité municipale est composée de vingt-deux membres élus sur la liste du maire sans étiquette Jean-Paul Battle ; siègent également six conseillers. Les Républicains élus sur la liste menée par Jean Sol et une conseillère FN Irina Kortanek.

    Liste des maires.

    La mairie.
    Signature du maire Honoré Polit en 1815.
    Liste des maires successifs[40]
    Période Identité Étiquette Qualité
             
     ? 1815 Honoré Polit[41]    
    1815  ? Jacques Reyner[41]    
             
    1900 1906 Louis Cazalens    
    1906 1908 Thomas Batlle-Foxonet    
    1908 1912 Joseph Batlle    
    1912 1935 Lucien Reynès    
    1935 1944 Jean Polit    
    1944 1945 Edmond Torreilles    
    1945 David Vidal    
    Gabriel Sola UDF  
    Yves Mir RPR Conseiller régional de Languedoc-Roussillon
    [42] (décès) Jean-Paul Batlle[43],[44],[45] DVD Retraité de la fonction publique
    [46] En cours Laurence Ausina DVD-LR Professeur des écoles[47]
    Conseillère départementale depuis 2021

    Politique environnementale.

    Population et société

    Démographie ancienne.

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1378 1470 1515 1553 1643 1709 1720 1730 1755
    13 f21 f24 f16 f32 f20 f58 f65 f105 f
    1767 1774 1789 1790 - - - - -
    350 H65 f118 f336 H-----
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Démographie contemporaine.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50]. En 2019, la commune comptait 7 426 habitants[Note 7], en augmentation de 5,17 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6256137007738569569751 0491 059
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0311 0871 1601 1551 1211 1801 3521 2711 309
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3251 2581 3011 3091 1991 3361 3261 2041 348
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 4741 6931 9514 6706 3236 9447 1257 1727 061
    2018 2019 - - - - - - -
    7 3107 426-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[52] 1975[52] 1982[52] 1990[52] 1999[52] 2006[53] 2009[54] 2013[55]
    Rang de la commune dans le département 35 29 13 11 11 12 13 14
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement.

    L'école Arago.

    La commune de Bompas dispose de deux écoles maternelles et de deux écoles primaires. La scolarité se poursuit au collège à Pia et au lycée à Perpignan[56].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fêtes patronales : 16 septembre, 3 octobre et 16 octobre[57] ;
    • Fêtes communales : 2e dimanche de mai et 17 juillet[57] ;
    • Fête de la Saint-Jean (23 juin) ;
    • Fête de l’escargot lors de laquelle sont consommés plus de 160 000 gastéropodes (dernier week-end de juillet) ;
    • Marché : Jeudi matin.

    Sports

    Associations sportives

    Nombreuse associations sportives[58] dans les disciplines (ordre alphabétique): Athlétisme, Basket, Billard français, Bouling, Budo, Cyclo, Football, Gymnastique volontaire, Judo, Ki Uchi-do, Krav Maga, Kung fu, Nanbudo, Pétanque, Qi-Gong, Rugby, Tai Chi, Tennis, Tir à l'arc, Yoga.

    Installations sportives
    • Gymnase ;
    • Halle des sports ;
    • Stade municipal ;
    • Courts de tennis ;
    • Boulodrome ;
    • Tir à l'arc ;
    • Parc des sports et des loisirs (9 hectares) ;
    • Salle polyvalente.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 3 154 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 7 230 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 190 [I 8] (19 350  dans le département[I 9]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (42,1 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 10]8 %11,3 %11,3 %
    Département[I 11]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 259 personnes, parmi lesquelles on compte 69,5 % d'actifs (58,2 % ayant un emploi et 11,3 % de chômeurs) et 30,5 % d'inactifs[Note 10],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 1 249 emplois en 2018, contre 1 337 en 2013 et 1 316 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 517, soit un indicateur de concentration d'emploi de 49,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,4 %[I 14].

    Sur ces 2 517 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 489 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 88,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 6,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Secteurs d'activités

    521 établissements[Note 11] sont implantés à Bompas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 17].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble521100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    8616,5 %(8,7 %)
    Construction8616,5 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    10820,7 %(30,5 %)
    Information et communication132,5 %(1,9 %)
    Activités financières et d'assurance183,5 %(3 %)
    Activités immobilières305,8 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    509,6 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    8416,1 %(13,9 %)
    Autres activités de services468,8 %(8,5 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 20,7 % du nombre total d'établissements de la commune (108 sur les 521 entreprises implantées à Bompas), contre 30,5 % au niveau départemental[I 18].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[59] :

    • Bompadis, supermarchés (12 580 k€)
    • SML, exploitation de gravières et sablières, extraction d'argiles et de kaolin (1 484 k€)
    • Syrial Distribution, supérettes (1 066 k€)
    • Menuiseries Bruno Martinez (Mbm), fabrication de portes et fenêtres en métal (831 k€)
    • SAS Paindis Bompas, cuisson de produits de boulangerie (711 k€)

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations14851176
    SAU[Note 13] (ha)53636811244

    La commune est dans la « plaine du Roussilon », une petite région agricole occupant la bande cotière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (148 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 44 ha[62],[Carte 4],[Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Façade sud de l'église Saint-Étienne à Bompas.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    De gueules à l'écusson d'azur à un pont courbé maçonné de sable sur une rivière de sinople, accompagné en chef, à dextre de trois épis empoignés d'or, à sénestre d'une grappe de raisin feuillée d'une pièce du même.


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

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    4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
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    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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    9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
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    Autres sources

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    10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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