Bonneveau

Bonneveau est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Ses habitants s'appelaient les Bonnevatiers et Bonnevatières, aujourd'hui ils s'appellent Bonnevaliers et Bonnevalières.

Bonneveau

Château de Matval.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Mickaël Huard
2020-2026
Code postal 41800
Code commune 41020
Démographie
Gentilé Bonnevatiers
Bonnevatières[1]
Population
municipale
459 hab. (2019 )
Densité 42 hab./km2
Population
agglomération
2 576 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 47° 48′ 48″ nord, 0° 45′ 02″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 154 m
Superficie 10,95 km2
Unité urbaine Bessé-sur-Braye
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Perche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Bonneveau
Géolocalisation sur la carte : France
Bonneveau
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Bonneveau
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Bonneveau

    Localisée au nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « le Perche vendômois », région naturelle accidentée composée de vallons, de plateaux, de collines, de crêtes et de vallées.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 25 en 1988, à 9 en 2000, puis à 7 en 2010.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend deux bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : l'église Saint-Jean-Baptiste de Bonneveau, classée en 1961 et inscrite en 2008, et le château de Matval, inscrit en 1971 puis en 2009.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Bonneveau se trouve au nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole du Perche vendômois[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 49,9 km de Blois[4], préfecture du département, à 23,8 km de Vendôme[5], sous-préfecture, et à 8,6 km de Savigny-sur-Braye, chef-lieu du canton du Perche dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Calais[7].

    Les communes les plus proches sont[8] : Bessé-sur-Braye (2,5 km)(72), Cellé (3,4 km), Lavenay (4,3 km)(72), La Chapelle-Huon (4,9 km)(72), Sougé (km), Troo (5,1 km), Saint-Jacques-des-Guérets (5,3 km), La Chapelle-Gaugain (5,4 km)(72) et Fontaine-les-Coteaux (6,1 km).

    La commune se situe dans la région naturelle du Perche vendômois.

    Communes limitrophes de Benneveau
    Bessé-sur-Braye
    Sarthe
    Cellé
    Sougé Troo

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Bonneveau.

    La commune est drainée par la Braye (4,006 km), l'Anillé et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10,53 km de longueur totale[9].

    La Braye, d'une longueur totale de 75,1 km, prend sa source dans la commune de Ceton et se jette dans le Loir à Vallée-de-Ronsard, après avoir traversé 24 communes[10]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[11].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 3,6 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,6 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 748 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].

    6 La_Fert%C3%A9-Imbault La_Fert%C3%A9-Saint-Cyr Fontaines-en-Sologne Fontaine-les-Coteaux Fontaine-Raoul La_Fontenelle_(Loir-et-Cher) Fortan Foss%C3%A9_(Loir-et-Cher) Fran%C3%A7ay Fresnes_(Loir-et-Cher) Fr%C3%A9teval Le_Gault-du-Perche Gi%C3%A8vres Gombergean Gy-en-Sologne Les_Hayes

    Urbanisme

    Typologie

    Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Bonneveau est une commune urbaine[Note 3]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de Bessé-sur-Braye, une agglomération inter-régionale regroupant deux communes[16] et 2 576 habitants en 2019[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].


    Occupation des sols


    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[9].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[21],[22].

    En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[23].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bonneveau en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (13,2 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,9 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Bonneveau en 2016.
    Bonneveau[24] Loir-et-Cher[25] France entière[26]
    Résidences principales (en %) 76,6 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 13,2 18 9,6
    Logements vacants (en %) 10,2 7,5 8,1


    Risques majeurs

    Le territoire communal de Bonneveau est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Braye ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[27],[28].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Bonneveau.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[27]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[29]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[30]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[31].

    L'inventaire des crues historiques en France établi par Maurice Campion en 1864 ne mentionne pas la Braye. L'atlas des zones inondables de la Braye élaboré en mai 2007 s'est donc appuyé sur les relevés hydrométriques existants depuis la mise en place d'échelles de crues. Le débit de la crue de référence varie ainsi entre 140 et 320 m3/s selon les sections[32].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].

    Toponymie

    Les noms de Matval, Matovallum, Matvallis, et Bona Vallis seraient d'origine celtique.[réf. nécessaire]

    Le nom de chaque lieu dit émane de son utilité ou ses habitants. Par exemple, les Planches toujours d'actualité, étaient nécessaires pour traverser le ruisseau. La Barazerie ou Harazerie, évoquaient les haras. La Pouletterie datant de la fin du 19e siècle, pour vous surprendre était un lieu où le propriétaire avait tenté de fabriquer des couveuses artificielles.[réf. nécessaire]

    Histoire

    Matval ou Bonneveau.

    Comme le dit l'Abbé Martin au début du 20e siècle, sa production consiste en blés, vins et foins, pommiers, poiriers, noyers, pruniers, cerisiers, cognassiers, cormiers etc.

    Les Mérovingiens et Carolingiens ont séjourné à Bonnevau.

    Le château de la Godelinière daterait du début du 15e siècle. Celui de la Massuère serait plus jeune de 100 ans.

    César a évoqué dans bien des villages, comme à Bonnevau, les rochers dans lesquels les cavernes étaient habitées. Les souterrains du château de l'ancien château sont des galeries parallèles, larges et élevées.

    Les autres souterrains avaient de nombreuses ramifications qui les menaient à l'église. Entre autres affaissements, en 1842, l'un s'est produit dans la sacristie.

    Matval et les romains.

    Pour reprendre les paroles de l'abbé Martin, l'étendue de ce territoire fut donné en partie, vers 240, comme récompense à Gajanus, un seigneur romain qui permit la construction d'églises.

    Matval devint chef-lieu que Clovis agrandit de la source du ruisseau de Coulonges jusqu'à la rivière " la Braye", à Souge.

    À sa mort, Childebert, son fils, hérita, entre autres domaines, de celui de Matval. Vers 524, Childebert s'installe à Matval avec la reine Ultrogothe, sa nouvelle épouse espagnole.

    Après des heurts, une charte d'environ du 13 galendes de février, la IVe année de son règne fut signée par, entre autres, l'évêque du Mans, par le délégué roi Wilbrich et par cinq comtes et un vicomte. C'était, dit l'abbé Martin, la cour du roi rassemblée à Bonnevau auprès de Childebert.

    Les romains

    Les mérovingiens

    Dans chaque grand domaine, il y avait un officier monétaire.

    Frappe de monnaie à Bonnevau

    Des pièces en or ou trien, pour respecter le langage de l'abbé martin et celui de Incendie de la godelinière.l'époque, de l'époque mérovingienne ont été retrouvées dans différents coins de France. En Vendée, sous le nom significatif de Matoval.

    Les Carolingiens.

    L'abbé Voisin livra bataille à Matval, à ses fils révoltés de jalousie par la préférence de leur père pour un garçon issu du mariage avec Judith, la fille du comte de Bavière. Ce fut le dernier roi à habiter Bonnevau.

    Dans toutes les provinces, l'excès du mal produisit une révolution. Ces luttes qui prirent de l'ampleur et les mystères menèrent à la reconnaissance de deux familles, celle des ducs de France et des comtes d'Anjou.

    Après Charles le Chauve, Robert devint la source des capétiens. Puis, son beau-fils Hugues lui succéda, puis ses deux frères, Eudes et Robert.

    Depuis cette époque, malgré sa notoriété, l'histoire ne parle plus de Matval. Sa célébrité, malgré tout, au Moyen-Âge comme aux temps modernes sera conservée. Puis, les années passant, l'histoire, les évènements et les prêtres continueront à faire vivre et bouger ce territoire jusqu'en 1814.

    Bonneval sur Braye et le manoir féodal

    Après tous ces combats et bouleversements et destructions, les habitants réfugiés et vécurent dans les carrières du voisinage comme à Trôo ou Troü pour les Anglais. Les Scandinaves renversèrent les villas royales. Il reste aujourd'hui, des débris de châteaux féodaux restent visibles. le château de Matval, on ne peut douter, date du Moyen Âge.

    Au XIVe et XVe siècles, l'ancien manoir fut remplacé par un nouveau château. Seule la tour fut conservée.

    Une villa gallo-romaine devait être placée à l'extrémité d'une plaine, au sommet d'où la vue s'étendait. Les coteaux fertiles, les voies de communication et les cours d'eau semblaient indispensables. La villa de Bonnevau avait tous ces avantages. Les seigneurs de la châtellerie de Bonneveau furent nombreux aussi bien que les usufruitiers. Les comtes et ducs de Vendôme furent propriétaires mais n'hésitèrent pas à distribuer leur possession à titre précaire.

    Le Prochassy de Bonnevvau, maisons, caves, cour contenait trois arpents. Le lieu-dit actuel, Porchassy et, ou Pourchassy serait bien le lieu dont il est question. Le fief de la Godelinière aurait appartenu à Jacques Godelin.

    La cure de Bonnevau relevait de la châtellerie d'après l'aveu de Jean Bâtard de Bourbon.

    Église de Bonnevau

    La première église fut sans doute dépendante de la villa de Gajanus. Les mérovingiens et carolingiens embellir cet oratoire. Agrandie, elle fut détruite par les Normands et reconstruite les comtes de Vendôme vers la fin du XIe siècle. Au XIIe siècle, elle est remarquable par ses peintures murales. Les stalles du chœur furent agrandies en 1792.

    En 1845, une restauration importante fut effectuée par la commune. En 1853, trois contreforts sud furent construits pour une éventuelle inclinaison du côté du cimetière.

    En 1894, la pose d'un vitrail sur la façade principale, lustres et autres ornements s'embellir.

    Jusqu'en 1892, le cimetière, comme presque partout, entourait l'église. Vers 1820, acheta un nouveau terrain, à une centaine de mètres sur la route de Tröo, pour y établir un nouveau cimetière.

    L'ancien et le nouveaux presbytère.

    En 1793, à l'est de l'abside, c'était une maison à étage, à grands toits. Depuis la Révolution, elle passa dans différentes mains.

    Un autre fut construit sur un terrain donné par la famille de Montesquiou. Petite et en mauvais état, elle fut restaurée, embellie et agrandie en 1869.

    Poème dédié au paysage "J'aime à rêver près de ton onde, Braye, dont les flots silencieux Semblent dire aux heureux du monde: Le bonheur est dans ces lieux.

    Le nénuphar, d'étoiles jaunes, Constelle l'émail de tes eaux, Où se mire, parmi les aulnes, La blanche aigrette des roseaux.

    Je vous aime, ô belles prairies Où j'ai goûté tant de plaisir; Riants coteaux, rives fleuries, de vous, j'aime à me souvenir !"

    P.H.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Bonneveau est membre de la Communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [34].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton du Perche depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[35] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[36].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Bonneveau, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[37] avec listes ouvertes et panachage[38]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[39].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Paul Glon -  
    mars 2014 juillet 2020 Gérard Mery[40]   Agriculteur exploitant
    juillet 2020 En cours Mickaël Huard[40],[41]   Employé civil ou agent de service de la fonction publique

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].

    En 2019, la commune comptait 459 habitants[Note 4], en diminution de 6,33 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    448456543527561638545667596
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    605575559530525505497466426
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    451447440386380389395361385
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    391387352486519466500510490
    2018 2019 - - - - - - -
    461459-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,0 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 229 hommes pour 232 femmes, soit un taux de 50,33 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,3 
    90 ou +
    1,3 
    7,0 
    75-89 ans
    8,2 
    26,2 
    60-74 ans
    28,0 
    24,9 
    45-59 ans
    25,0 
    14,0 
    30-44 ans
    13,8 
    10,0 
    15-29 ans
    10,3 
    16,6 
    0-14 ans
    13,4 
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2018 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,5 
    9 
    75-89 ans
    11,7 
    19,1 
    60-74 ans
    19,7 
    21 
    45-59 ans
    20,2 
    16,8 
    30-44 ans
    16,4 
    15,3 
    15-29 ans
    13,3 
    17,8 
    0-14 ans
    16,2 

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Bonneveau selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[48] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[49]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 35 100,0 (100) 28 7 0 0 0
    Agriculture, sylviculture et pêche 11 31,4 (11,8) 7 4 0 0 0
    Industrie 4 11,4 (6,5) 3 1 0 0 0
    Construction 5 14,3 (10,3) 4 1 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 14 40,0 (57,9) 14 0 0 0 0
    dont commerce et réparation automobile 6 17,1 (17,5) 6 0 0 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 2,9 (13,5) 0 1 0 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (14 entreprises sur 35) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (31,4 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 35 entreprises implantées à Bonneveau en 2016, 28 ne font appel à aucun salarié et 7 comptent 1 à 9 salariés.

    Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[50].

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[51]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[52]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 22 en 1988 à 12 en 2000 puis à 9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 49 ha en 1988 à 109 ha en 2010[51]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Bonneveau, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Bonneveau (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[51]
    Nombre d'exploitations (u) 22 12 9
    Travail (UTA) 25 18 13
    Surface agricole utilisée (ha) 1 073 1 085 979
    Cultures[53]
    Terres labourables (ha) 991 1 065 953
    Céréales (ha) 617 593 559
    dont blé tendre (ha) 460 442 419
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 45 21 s
    Tournesol (ha) 60
    Colza et navette (ha) 34 s 189
    Élevage[51]
    Cheptel (UGBTA[Note 5]) 491 331 277

    Produits labellisés

    Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le bœuf du Maine[54], les porcs de la Sarthe[55], le vin Val-de-loire[56], les volailles de Loué[57], les volailles de l’Orléanais[58], les volailles du Maine[59] et les œufs de Loué[60],[61].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Philippe Djanoumoff, photographe.

    Héraldique

    Les armoiries de Bonneveau se blasonnent ainsi :

    D'or au lion d'azur ; chaussé de sinople chargé de deux fers d'angon du champ.

    Création J.P Fernon (1993).


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    3. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    5. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

    Références

    1. https://www.habitants.fr/loir-et-cher-41
    2. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur https://geo.data.gouv.fr/ (consulté le )
    3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le )
    4. « Orthodromie entre "Bonneveau" et "Blois" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. « Orthodromie entre "Bonneveau" et "Vendôme" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    6. « Orthodromie entre "Bonneveau" et "Savigny-sur-Braye" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    7. « Métadonnées de la commune de Bonneveau », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    8. « Communes les plus proches de Bonneveau », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    9. « Fiche communale de Bonneveau », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le )
    10. Sandre, « la Braye »
    11. « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories - Version consolidée », sur https://www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
    12. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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    36. « Découpage électoral de Loir-et-Cher (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
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    38. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur https://www.vie-publique.fr/, (consulté le )
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    44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bonneveau (41020) », (consulté le ).
    47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de Loir-et-Cher (41) », (consulté le ).
    48. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité à Bonneveau (41) au 31 décembre 2015 », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
    49. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité pour le département de Loir-et-Cher », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    50. « Etat des ZRR au 1er juillet 2017 », sur http://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/ (consulté le )
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    53. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Bonneveau », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le )
    54. « Fiche produit - le Bœuf du Maine », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le )
    55. « Fiche produit - le Porc de la Sarthe », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le )
    56. « Fiche produit - le Val de Loire », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le )
    57. « Fiche produit - les volailles de Loué », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le )
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    59. « Fiche produit - les volailles du Maine », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le )
    60. « Fiche produit - les œufs de Loué », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le )
    61. « Liste des produits par commune - Bonneveau », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le )
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