Bonzée
Bonzée est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Bonzée | |
La rue principale du village de Bonzée-en-Woëvre. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes du Territoire de Fresnes en Woëvre |
Maire Mandat |
Dominique Moussa 2020-2026 |
Code postal | 55160 |
Code commune | 55060 |
Démographie | |
Gentilé | Bonzéens[1] |
Population municipale |
346 hab. (2019 ) |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 05′ 51″ nord, 5° 35′ 37″ est |
Altitude | Min. 228 m Max. 391 m |
Superficie | 21,14 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Verdun (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Étain |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Elle est issue de la fusion en 1977 de trois communes : Bonzée-en-Woëvre, Mesnil-sous-les-Côtes et Mont-Villers, elle-même fusion des villages de Villers-sous-Bonchamp et Mont-sous-les-Côtes en 1965. La ferme de Murauvaux fait aussi partie de la commune de Bonzée.
Géographie
Situation
La commune de Bonzée fait partie du Parc naturel régional de Lorraine[2] et se trouve au pied des Côtes de Meuse (du côté Nord-Est) et fait ainsi partie de la plaine de la Woëvre. Elle est traversée par le Longeau et est surplombée par les Côtes de Meuse et la Côte des Hures.
La commune de Bonzée est bordée dans le canton de Fresnes-en-Woëvre par les communes de Haudiomont, Manheulles, Fresnes-en-Woëvre, Tresauvaux, Les Éparges ainsi que de Mouilly et par le canton de Verdun-Est.
Communes limitrophes
Hydrographie
Le Longeau est un ruisseau prenant sa source à l'étang de Longeau (commune de Hannonville-sous-les-Côtes) et qui traverse la commune par les villages de Mesnil-sous-les-Côtes puis de Bonzée en alimentant le lac de Bonzée.
Urbanisme
Typologie
Bonzée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 103 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,1 %), terres arables (28 %), prairies (20,8 %), cultures permanentes (2,5 %), zones urbanisées (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Bonzée est composé à partir des anthroponymes latin Bonisins et du germanique Waldo.
L'appartenance de Bonzée au monastère de Saint-Paul (Similiter ecclesiam ad Bunsena) apparaît avant 971 dans la Chronique de St-Paul de Verdun puis Bonzeium apparaît dans la charte de Vilfried (alors évêque de Verdun) et Botzeium dans l'acte de confirmation de l'empereur Otton II du Saint-Empire.
Bonzée se retrouve aussi dans un certain écrit orthographié Bonzey.
Mont vient de mons, montagne et Mesnil est un vieux mot signifiant habitation.
Histoire
Le 8 novembre 1914, durant la Première Guerre mondiale, le front se situe proche de la commune, sur les côtes, une grande activité de l'armée française dans la commune[10]. En 1914, la commune est intégrée à la troisième ligne, la première ligne aux Les Éparges et la seconde ligne à Calonne.
Le , Bonzée-en-Woëvre devient Bonzée à la suite de sa fusion-association avec Mesnil-sous-les-Côtes et Mont-Villers. Le , la fusion de Bonzée avec Mesnil-sous-les-Côtes et Mont-Villers est transformée en fusion simple[11].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2019, la commune comptait 346 habitants[Note 3], en diminution de 2,26 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Le camping de Bonzée attire beaucoup de monde chaque année. Il existe depuis 1978. On y trouve aussi un lac.
Monuments militaires
- La nécropole Nationale de Mont-Villers.
Édifices religieux
- L'église Saint-Laurent de Bonzée, origine XVIIIe siècle, détruite en 1914, reconstruite en 1927.
- L'église Saint-Brice de Mesnil-sous-les-Côtes, origine 1603, rebâtie en 1858, détruite en 1914, reconstruite en 1924.
- L'église Saint-Martin de Mont-Villers, construite en 1769.
- L'église Saint-Laurent de Bonzée.
- L'église Saint-Brice de Mesnil-sous-les-Côtes.
- L'église Saint-Martin de Mont-Villers.
Décorations françaises
- Croix de guerre 1914-1918 :
- Bonzée-en-Woëvre : ;
- Mesnil-sur-les-Côtes : .
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- https://www.habitants.fr/meuse-55
- Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine, (lire en ligne)
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- 'La boue' Maurice Genevoix, p. 398.
- http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/fichecommunale.asp?codedep=55&codecom=060
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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