Boothite

La boothite est un minéral très rare de la classe des sulfates qui appartient au groupe de la mélantérite. Il a été nommé en honneur de Edward Booth (1857-1917), chimiste à l'université de Californie[2].

Boothite
Catégorie VII : sulfates, sélénates, tellurates, chromates, molybdates, tungstates[1]

Boothite (vert) et arséniosidérite (doré)
Général
Nom IUPAC sulfate de cuivre(II) heptahydraté
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique CuSO4·7H2O
Identification
Couleur bleu clair ; bleu clair en lumière transmise
Classe cristalline et groupe d'espace prismatique 2/m
groupe d'espace P 21/c
Système cristallin monoclinique
Clivage imparfait/assez bon - imparfait sur {001}
Cassure irrégulière, inégale
Échelle de Mohs 2 à 2,5
Éclat vitreux, soyeux, nacré
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,470
nβ = 1,480
nγ = 1,490
Biréfringence biaxial (-) ; δ = 0,020
Dispersion 2 vz ~ relativement faible
Transparence transparent, translucide
Propriétés chimiques
Densité 2,1 g/cm³ (mesurée)

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Caractéristiques

La boothite est un sulfate de cuivre hydraté de formule chimique CuSO4·7H2O. Elle cristallise dans le système monoclinique. Les cristaux sont très rares, complexes, généralement massif à structure fibreuse ou cristalline[3]. Sa dureté sur l'échelle de Mohs est comprise entre 2 et 2,5.

Selon la classification de Nickel-Strunz, la boothite appartient à "07.CB: Sulfates (séléniates, etc.) sans anions additionnels, avec H2O, avec des cations de taille moyenne", avec les minéraux suivants : dwornikite, gunningite, kiesérite, poitevinite, szmikite, szomolnokite, cobaltkiesérite, sandérite, bonattite, aplowite, boyléite, ilésite, rozénite, starkeyite, drobecite, cranswickite, chalcanthite, jôkokuite, pentahydrite, sidérotile, bianchite, chvaleticéite, ferrohexahydrite, hexahydrite, moorhouséite, nickelhexahydrite, retgersite, biebérite, mallardite, mélantérite, zinc-mélantérite, alpersite, epsomite, goslarite, morénosite, alunogène, méta-alunogène, aluminocoquimbite, coquimbite, paracoquimbite, rhomboclase, kornélite, quenstedtite, lausenite, lishizhenite, römerite, ransomite, apjohnite, bilinite, dietrichite, halotrichite, pickeringite, redingtonite, wupatkiite et méridianiite.

Formation et gisements

La boothite a été découverte dans la mine Alma, à Leona Heights, comté d'Alameda (Californie, États-Unis) comme produit d'altération de la chalcopyrite et associée à la chalcanthite, à la mélantérite et à la pisanite[3]. Elle a également été décrite dans d'autres endroits de Californie et dans les états nord-américains d'Arizona, du Massachusetts, du Montana, du Nevada et de l'Utah. En dehors des USA, elle a été décrite en Australie, en France, en Italie, en Norvège, en Russie et au Chili[2].

Références

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. (en) « Boothite », Mindat (consulté le )
  3. (en) « Boothite », Handbook of Mineralogy (consulté le )

Liens externes

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