Quenstedtite

La quenstedtite est un minéral rare de la classe des sulfates. Il a été nommé en 1889 en l'honneur du minéralogiste et paléontologiste allemand Friedrich August von Quenstedt (1809-1889)[2].

Quenstedtite
Catégorie VII : sulfates, sélénates, tellurates, chromates, molybdates, tungstates[1]

Cristaux violets de quenstedtite, avec de la chalcantite bleue et de la copiapite jaune
Général
Nom IUPAC sulfate de fer(III) undécahydraté
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Fe2(SO4)3·11H2O
Identification
Couleur blanc à violet très clair, violet-rouge
Classe cristalline et groupe d'espace pinacoïdale 1
P1
Système cristallin triclinique
Réseau de Bravais a = 6,184(5) Å ; b = 23,6(2) Å ; c = 6,539(5) Å ; α = 94,18(8)° ; β = 101,73(8)° ; γ = 96,27(8)°
Macle communes sur {010}
Cassure fibreuse
Échelle de Mohs 2,5
Trait blanc
Éclat sub-vitreux, soyeux
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,547
nβ = 1,566
nγ = 1,594
Biréfringence biaxial (+) ; δ = 0,047
Dispersion 2 vz ~ forte r<v
Transparence transparent, translucide
Propriétés chimiques
Densité 2,11 à 2,15 g/cm³ (mesurée) ;
2,14 g/cm³ (calculée)

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Selon la classification de Nickel-Strunz, la quenstedtite appartient à "07.CB: Sulfates (séléniates, etc.) sans anions additionnels, avec H2O, avec des cations de taille moyenne", avec les minéraux suivants : dwornikite, gunningite, kiesérite, poitevinite, szmikite, szomolnokite, cobaltkiesérite, sandérite, bonattite, aplowite, boyléite, ilésite, rozénite, starkeyite, drobecite, cranswickite, chalcanthite, jôkokuite, pentahydrite, sidérotile, bianchite, chvaleticéite, ferrohexahydrite, hexahydrite, moorhouséite, nickelhexahydrite, retgersite, biebérite, boothite, mallardite, mélantérite, zinc-mélantérite, alpersite, epsomite, goslarite, morénosite, alunogène, méta-alunogène, aluminocoquimbite, coquimbite, paracoquimbite, rhomboclase, kornélite, lausenite, lishizhenite, römerite, ransomite, apjohnite, bilinite, dietrichite, halotrichite, pickeringite, redingtonite, wupatkiite et méridianiite.

Références

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. (en) « Quenstedtite », Mindat (consulté le )

Liens externes

  • Portail des minéraux et roches
  • Portail de la chimie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.