Boussières
Boussières est une commune française située dans le département du Doubs, en région Franche-Comté.
Boussières | |||||
La mairie de Boussières, en arrière-plan le clocher. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Besançon | ||||
Intercommunalité | Grand Besançon Métropole | ||||
Maire Mandat |
Hélène Astric 2020-2026 |
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Code postal | 25320 | ||||
Code commune | 25084 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Boussiérois [1] | ||||
Population municipale |
1 166 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 209 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 09′ 30″ nord, 5° 54′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 220 m Max. 452 m |
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Superficie | 5,58 km2 | ||||
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Besançon-6 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | boussieres.fr | ||||
Ses habitants s'appellent les Boussiérois et Boussiéroises.
Géographie
Le climat est de type océanique, avec une forte influence continentale. Voir : Climat du Doubs.
Communes limitrophes
Torpes | Thoraise | |||
Osselle-Routelle | N | Vorges-les-Pins | ||
O Boussières E | ||||
S | ||||
Abbans-Dessous | Abbans-Dessus, Quingey, Chouzelot |
Transport
La commune est desservie par les lignes 54 55 du réseau de transport en commun Ginko.
Urbanisme
Typologie
Boussières est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (45 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,5 %), zones agricoles hétérogènes (24,5 %), zones urbanisées (12,3 %), prairies (11,1 %), cultures permanentes (4,5 %), eaux continentales[Note 3] (3,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Boissières en 1092 ; Boyssières en 1101 ; Bosserio en 1182 ; Boxeriis en 1190 ; Bosceres en 1240 ; Boussières depuis 1416[9].
Boussières est située à quinze kilomètres au sud-ouest de Besançon et bordée par le Doubs.
Il est probable que l'étymologie de son nom est latine et qu'il aurait pour sens : « lieu planté de buis et de broussailles ».
Histoire
On est à peu près sûr que le site de Boussières a été occupé par l'homme dès la période mérovingienne. C'est au XIe siècle qu'on voit trace écrite de la cité pour la première fois. Elle était à l'époque la propriété de la Seigneurie d'Abbans, mais les Seigneurs de Thoraise et de Chalon-Arlay y avaient aussi des biens.
Jeanne d'Abbans, en l'an 1290, vendit la Seigneurie d'Abbans à Jean Ier de Chalon-Arlay. Boussières en faisait partie.
Les écrits qu'on retrouve font mention d'un incendie qui détruisit presque totalement le village en 1548.
C'est en 1801 que Boussières devint chef-lieu de canton.
Église Saint Étienne ou Saint-Pierre
L'édifice originel est mentionné en 1092. Il ne subsiste de l'époque, que le clocher, rare trace d'art roman en Franche-Comté. Cette église est l'un des seuls bâtiments à ne pas avoir été détruit en 1548, lors d'un incendie qui ravagea le village.
L'avant-porche voûté est plus récent (1574) ; il fait suite à un souhait de Jean d'Orchamps curé de l'époque. Il est couvert de lauze et a été restauré à la fin du XXe siècle. Le clocher atteint 32 mètres de hauteur et a ses faces décorées de bandes lombardes. Il a été couvert d'un dôme à l'impériale en 1829 et héberge 2 cloches.
À l'intérieur se trouvent des fonts baptismaux en bois sculpté du début XIIIe siècle.
Politique et administration
Boussières était un chef-lieu de canton jusqu'à son rattachement au nouveau Canton de Besançon-6.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2019, la commune comptait 1 166 habitants[Note 4], en augmentation de 7,07 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- L'église Saint-Étienne dont le clocher et le porche sont classés aux Monuments historiques depuis 1913.
- L' usine de papeterie Zuber Rieder et Cie, actuellement Papeterie Zuber Rieder et centrale hydroélectrique[16].
- L'église et le presbytère.
- Le clocher (XIe siècle) de l'église Saint-Étienne.
- La papeterie et son barrage sur le Doubs.
- L'entrée de la papeterie en 2008.
Personnalités liées à la commune
- Louis Borne (1872- inhumé au village en 1958) instituteur à Boussières de 1897 à 1933, érudit local, journaliste, écrivain. Ses travaux et écrits importants sur l'histoire locale et sur l’instruction populaire en Franche-Comté se sont révélés d'un grand intérêt scientifique :
- Les sires de Montferrand, Thoraise, Torpes, Corcondray, aux XIIIe, XIVe et XVe siècles. Essai de généalogie et d'histoire d'une famille féodale franc-comtoise, Besançon, impr. Jacques et Demontrond, 1924 ;
- Notre-Dame du Mont à Thoraise et sa confrérie du XVIe au XXe siècle, Besançon, impr. Jacques et Demontrond, 1939 ;
- L'Instruction populaire en Franche-Conté avant 1792, Besançon, 1949-1953, 2 volumes.
- Jean-Charles Valladont, archer, médaillé d'argent aux Jeux olympiques de 2016. Il est le premier habitant du village à recevoir la médaille de citoyen d’honneur du village.
- Lieu de naissance du Pays, groupe de partage et de relations humaines.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- https://www.habitants.fr/doubs-25
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 1, BESANÇON, CÊTRE, .
- Site officiel du village - liste des maires
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- La papeterie patrimoine culturel et architectural. http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=IA25000593
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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