Busserotte-et-Montenaille

Busserotte-et-Montenaille est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Busserotte-et-Montenaille

Mairie de Busserotte-et-Montenaille.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes Tille et Venelle
Maire
Mandat
Jean-Marie Mugnier
2020-2026
Code postal 21580
Code commune 21118
Démographie
Population
municipale
21 hab. (2019 )
Densité 3,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 39′ 50″ nord, 4° 58′ 39″ est
Altitude Min. 359 m
Max. 487 m
Superficie 6,56 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Is-sur-Tille
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Busserotte-et-Montenaille
Géolocalisation sur la carte : France
Busserotte-et-Montenaille
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Busserotte-et-Montenaille
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Busserotte-et-Montenaille

    Géographie

    Communes limitrophes

    Grancey-le-Château-Neuvelle
    N
    O    Busserotte-et-Montenaille    E
    S
    Bussières Courlon

    Urbanisme

    Typologie

    Busserotte-et-Montenaille est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,4 %), forêts (21,5 %), prairies (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    De toute origine, ces deux villages dépendaient de la seigneurie de Grancey (aujourd'hui Grancey-le-Château).

    Montenaille est donné à titre d'aumône aux Templiers de Bure en 1132, et fait retour en 1312, avec l'extinction de l'Ordre, à la maison de Grancey. Il y avait à Montenaille un hospital.

    Busserotte jusqu'au XIVe siècle appartient à la seigneurie de Courlon, elle-même en fief de Grancey (Grancey-le-Château). Les revenus d'une partie du village, dont le moulin seront donnés, à titre d'aumône, aux chanoines de la collégiale Saint-Jean-l'Évangéliste de Grancey vers 1365. Cette possession sera l'objet au fil des années de plusieurs échanges entre les chanoines et les seigneurs de Grancey. Ces derniers s'étant toujours réservé le droit de justice. Puis le moulin est vendu comme bien national en 1791.

    Si le cadastre de 1830 donne l'emplacement de deux moulins à Busserotte, des textes datant de 1333 en mentionnent déjà un. Un plan de 1857 nous signale, en plus de ces deux moulins, la présence d'un battoir à blé, d'un moulin à plâtre et d'un four à plâtre.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1996 en cours Jean-Marie Mugnier   Agriculteur
    1992   Roger Lhomme   Général de Brigade Aérienne CR
    1986   Paul Munier   Agriculteur
    [[]]   R. Bratigny    
    1912 après 1936 Louis Sirurguet    
    [[]] 31/07/1912 Toussaint Humbert    
    1863   M. Demongeot    
    1849   M. Morizot    
    1771   Antoine Darantière    
    25 pluviose An 13   M. Darantière    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].

    En 2019, la commune comptait 21 habitants[Note 3], en diminution de 38,24 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1831811731331311301319999
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1001071008966130717666
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    716368554851453839
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    394639353330303325
    2019 - - - - - - - -
    21--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le recensement de 1793 (ADCO) compte 117 personnes : 57 à Montenaille et 60 à Busserotte.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Ambroise

    Sa partie la plus ancienne date du XIIIe siècle. Cette chapelle est implantée sur les flancs d’un coteau escarpé dominant Busserotte. Elle est placée sous le vocable de Saint Ambroise (340397, archevêque de Milan).

    Cette église possède un campanile à double arcade qui surplombe l’arc triomphal. Il est depuis le XVe siècle protégé par un toit de merrain.

    La chapelle se compose de quatre parties :

    • Le narthex, éclairé à droite par deux baies géminées en plein cintre, est l'endroit ou traditionnellement on enterrait les enfants morts sans baptême.
    • La nef possède des ouvertures uniquement à droite, quatre fenêtres étroites et cintrées aux arêtes extérieures chanfreinées. A remarquer une litre sur les murs extérieurs.
    • Le chœur, dont la voûte en plein cintre est éclairée par une fenêtre à linteau triangulaire. On y trouve une peinture présentant un dais avec tentures en trompe-l'œil et plusieurs inscriptions. Autour du médaillon : « JM/AP/FJMH/1771 et 1853 » ; Sur le mur nord : « Si l’amour de Marie dans ton cœur est gravé en passant n’oublie pas de lui dire un Avé » ; Sur le mur sud : « Loué soit à jamais le très saint sacrement de l’autel ». Au-dessus de l’autel on trouve deux angelots en bois doré. Le maître autel et les boiseries latérales sont du XVIIe siècle.
    • La chapelle seigneuriale Sainte-Catherine où se trouvent des peintures murales que l'on devine encore. Elles représentent la crucifixion et les apôtres sur un fond de paysage.

    Le donateur de cette fresque pourrait être le personnage qui apparaît en costume du XVIIe siècle. Peut-être le seigneur de Bussières.

    Monument aux morts.

    Deux plaques commémoratives, l'une à la mairie et la seconde à l'église, pour ses disparus de 1914-1918 : Irénée Sirurguet (21 ans) et Paul Guenin (31 ans).

    Commanderie des Templiers (propriété privée, ne se visite pas).
    La Pierre Croisée.
    La niche-oratoire de la Vierge de Pitié.

    Surnom et sobriquet

    Busserotte, « Lé cul de singe », nom vulgaire des nèfles. Il faut peut-être y voir aussi un moyen de traiter les habitants de Busserotte de « pas grand-chose » ?

    Montenaille, « les éventai », encore un terme de mépris qui désignait autrefois les couples stériles à moins que ce sobriquet ne vienne de la situation du village qui est exposé à tous les vents.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Lien externe

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