Côte d'Azur
La Côte d'Azur (en occitan provençal : Còsta d'Azur [ˈkɔstɔ daˈzyɾ] ou [ˈkɔsta daˈzyɾ]) est un choronyme désignant une portion du littoral français bordant la mer Méditerranée, allant de Cassis à Menton (ces limites variant selon les auteurs).
Pour les articles homonymes, voir Côte d'Azur (homonymie).
Il s'agit d'un terme inventé en 1887 par Stéphen Liégeard dans son livre intitulé « Côte d'azur », choronymie touristique qui sert à décrire son voyage sur les littoraux de Provence et de Ligurie, plus précisément entre Hyères et Gênes. Son premier chapitre sur Hyères et le pays des Maures mentionne également Marseille et Toulon. La méconnaissance de l'ouvrage de Stéphen Liégeard ainsi que la volonté de certaines personnalités politiques de centraliser le tourisme dans des territoires précis se traduisirent par un nombre variable de délimitations de la Côte d'Azur, excluant généralement la Ligurie. L'exclusion de cette dernière s'explique parce qu'elle est italienne et parce que le terme de Riviera ligure est généralisé parallèlement à l'appellation de Liégeard en France.
La Côte d'Azur n'étant pas à proprement parler un territoire, les noms des habitants sont ceux des départements et de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, bien que le terme d'« Azuréen » soit couramment employé pour désigner les habitants du département des Alpes-Maritimes sur sa bande côtière Azuréenne (de Menton à Théoule-sur-Mer pointe Notre-Dame). Exemple, lors d'une épreuve sportive, les médias locaux dissocient bien la rencontre entre un club Azuréen et un club Varois, ou encore lorsqu'un journaliste annonce une météo, le littoral Azuréen est là aussi dissocié du littoral Varois, afin de ne pas faire de confusion entre le département des Alpes-Maritimes et celui Var.
Origine du nom
L'expression est due à l'écrivain Stéphen Liégeard (1830-1925) et à son livre La Côte d'Azur publié en 1887[1]. Ce Dijonnais, qui avait été avocat, sous-préfet puis député sous le Second Empire, se consacrait à la littérature ; il disposait à Cannes d'une villa où il passait l'hiver. Ayant la Méditerranée sous les yeux, il eut l'idée de cette création choronymique[2] en pensant à son département d'origine, la Côte-d'Or, pour baptiser la « Côte d'Azur »[3]. D’azur est un terme d'héraldique qui signifie « de couleur bleue ».
Dans la nouvelle édition de son ouvrage, en 1894, Stéphen Liégeard constata que « le dictionnaire s'est augmenté d'un mot[4] ».
Autres dénominations
Les anglophones parlent de riviera ou de French Riviera lorsque Nice a été rattachée à la France en 1860, qui se calque sur l'italien riviera qui signifie « une région caractérisée par le contact brutal de la mer et de la montagne »[5].
En langue occitane, et qu'importe le dialecte dans tout le Midi, le terme de « riviera » se transcrit par l'appellation « Còsta d'Azzuro », à ne pas confondre avec Ribiera, qui signifie une rivière.
En français, on a longtemps parlé de « Rivière de Gênes » et de « Rivière de Nice »[6].
Délimitation
S'agissant d'une dénomination non administrative mais d'origine littéraire, en l’occurrence du voyage de Stéphen Liégeard sur le littoral provençal et génois, la côte d'Azur n'a pas une délimitation nette et indiscutable. Ce nom a été employé pour la première fois en 1887 par Stéphen Liégeard. L'inventeur du terme délimite la côte d'Azur d'Hyères à Gênes[7], bien qu'il inclût également Marseille et Toulon dans son livre dans le chapitre consacré à la ville d'Hyères et de son pays. Pierre-Émile Blairon, dans son ouvrage Guide secret de la Côte d'Azur se base sur les propos de Stéphen Liégeard pour la délimiter de Marseille à Menton en tenant compte des frontières politiques françaises.
La « Côte d’Azur » de Stéphen Liégeard
Les villes et lieux cités dans l'ouvrage[8],[9] de Stéphen Liégeard, créateur du terme « La Côte d'Azur », sont les suivants (d’après la table des matières de son livre) :
- Hyères et le Pays des Maures : Marseille, Toulon, La Germaine, Hyères, Les Montagnes des Maures, La Garde-Freinet, Cogolin, le château de Grimaud et le golfe de Sambracie, Saint-Tropez et ses Bravades, La Moutte, Cavalaire, Sainte-Maxime, Saint-Aygulf
- Saint-Raphaël, Fréjus et ses antiquités
- Cannes
- Îles de Lérins : Saint-Honorat, Sainte-Marguerite
- L'Estérel : Saint-Cassien, La Napoule, Théoule, La Sainte-Baume-d'Honnorat, Le Cap Roux, L'Auberge des Adrets, Le Mont Vinaigre
- Grasse : Grasse, Mouans-Sartoux, Castellaras, Auribeau-sur-Siagne, Source de la Siagne et grottes de Saint-Cézaire, la Clue du Loup, Mougins, Le Cannet
- Antibes : Route de Cannes au Golfe Juan, La Californie, Névada et Edelweiss, Le Grand Pin, Vallauris, les Incourdoules, L'Aqueduc de Clausonne, Le Biot, Golfe Juan, Massier et Napoléon, L'Escadre cuirassée, Juan-les-Pins, La presqu'île de la Garoupe, Antibes, Le Château de Villeneuve-Loubet, Cagnes, Le Var
- Nice et ses environs
- La Corniche : Villefranche, Saint-Jean et Saint-Hospice, Beaulieu, Èze, La Turbie, Notre-Dame de Laghet, Roquebrune
- La Principauté de Monaco
- Menton et ses courses de montagne
- Bordighera, Ospedaletti, Sanremo : La frontière, Le Palazzo Orengo, Vintimille, Vallée de la Nervia, Dolce-Acqua, Pigna, Bordighera (Villas Ch. Garnier et Bischoffsheim, Le Val de Sasso, Ruffini et le Docteur Antonio, Ospedaletti et la Société Française Ligurienne, Coldirodi, Sanremo, Taggia, La Madone de Lampedusa
- De Sanremo à Gênes
- Agay, un quartier balnéaire de Saint-Raphaël.
- Le Cap-Roux et la Corniche d'Or (Anthéor).
Les autres délimitations
De nos jours, les limites de la Côte d'Azur sont assez floues du côté occidental[10]. Si les sources citées ci-dessous concordent sur la limite orientale, qui s’arrête à la frontière franco-italienne (plus à l'Est on parle alors de Riviera), la limite occidentale varie beaucoup selon les sources.
Certaines sources[11],[12],[13] la limitent à l'ouest par la commune de Cassis et à l'est par Menton (à la frontière italienne). Dans ce cas, elle couvre entièrement le littoral des départements du Var et des Alpes-Maritimes et partiellement celui des Bouches-du-Rhône.
Des guides touristiques[14],[15] la situent à Bandol (sans citer de sources bibliographiques particulières), à la frontière de la péninsule de Sicié, limitant la Côte d'Azur au littoral des départements du Var et des Alpes-Maritimes.
L'ouvrage Le talentueux M. Ripley de Patricia Highsmith délimite la Côte d'Azur de Toulon à Menton.
Certains sites internet dédiés au tourisme la font partir de la ville d'Hyères et ses îles, ainsi que la presqu'île de Giens, jusqu'à Menton[16].
D'autres sources[17],[18] la limitent à Saint-Tropez et sa presqu'île rendue célèbre dans les années 1960 par des célébrités du cinéma, jusqu'à Menton.
Enfin, l'office du tourisme du département des Alpes-Maritimes restreint l'appellation de Côte d'Azur à la bande côtière de son département sans faire de lien avec la version originelle créée par Stéphen Liégeard[19].
La limitation littéraire, mêlée à des limitations proposées par des personnalités politiques, tend à assombrir la clarté de ce voyage en « côte d'azur » effectué par Stéphen Liégeard. Ceci tend à rendre floues aux yeux des Français les limites de cet espace et ont du mal à s'y retrouver, notamment pour les personnes n'ayant pas lu le livre de l'inventeur du terme. Selon un sondage réalisé en 2009, près de la moitié des personnes interrogées pensent que l'expression « Côte d'Azur » désigne le département du Var, devant celui des Alpes-Maritimes[20].
La délimitation proposée par l'office du tourisme des Alpes-Maritimes s'éloigne des écrits de Stéphen Liégeard, car il limite cet espace au département des Alpes-Maritimes tout en englobant également les stations de ski[21] en les qualifiants de « stations azuréennes »[22].
De plus, la territorialisation du terme littéraire Côte d'Azur calqué sur les frontières françaises tend à fossiliser Menton comme la limite Est, alors que parallèlement s'est constitué la Riviera ligure en Italie sur l'ensemble de la Ligurie. Dans sa partie orientale, la Côte d'Azur englobe la Riviera française (ainsi que Monaco), frange littorale étroite et très urbanisée avec des reliefs accidentés et des falaises abruptes tombant dans la mer, notamment entre Villefranche-sur-Mer et Menton.
Récemment, le 8 mai 2022, un documentaire sur ce sujet des limites de la Côte d'Azur a été réalisé par France 3 Régions [23]. Il explique bien ces différentes limites occidentales, et le débat sans fin entre les tenants des écrits de Stephen Liégeard et les délimitations plus récentes, comme celle donnée par le Comité Régional du Tourisme de la Côte d'Azur : de Menton à Saint-Tropez.
« C'est une approche marketing, touristique, pas un territoire, ni une zone administrative » dit Claire Béhar, directrice générale du CRT Côte d'Azur France. L'appellation « Côte d'Azur France » est une marque déposée en 2016 au registre INPI (Institut National de la Propriété Industrielle).
Histoire
Le littoral de la Côte d'Azur a été le site précurseur d'un certain nombre de stations balnéaires modernes. Il a commencé comme station thermale d'hiver pour la classe supérieure britannique à la fin du XVIIIe siècle. Avec l'arrivée du chemin de fer dans le milieu du XIXe siècle, il est devenu l'aire de plaisance d'aristocrates du Nord de l'Europe, britanniques, russes notamment, tels que la reine Victoria et le roi Édouard VII, lorsqu'il était prince de Galles. En effet, lorsqu'il était enfant, celui-ci allait fréquemment y jouer chez les membres de la famille Rothschild. La Promenade des Anglais de Nice est un témoignage de cette époque, tout comme les maisons « Belle époque » de nombreux villages, comme Boulouris.
Au début du XXe siècle, les paysages aux couleurs vives et aux formes tranchées, notamment du massif de l'Esterel, fournissent la matière d'une partie des œuvres qui fondent le fauvisme à partir du Salon d'automne de 1905[24], contribuant à la renommée de la région.
- Paysage de la Côte d'Azur, par Henri Harpignies (1865)
- Été sur la Côte d'Azur par Carl Hasch (vers 1890).
- Vue d'Agay, les roches rouges, par Marquet (idem)
- La baie d'Anthéor par Louis Valtat, vers 1906.
- Sous la lumière de l'Oustalet, par Henri Manguin (1920)
Durant l'Entre-deux-guerres, la Côte d'Azur continue son développement comme l'un des domaines de villégiature de prédilection pour plusieurs générations de riches européens et américains, et certaines villes comme Menton, Monaco, Nice, Antibes/Juan-Les-Pins et Cannes se spécialisent dans l'hôtellerie de luxe et les casinos. Avec sa lumière si particulière, la Côte d'Azur continue également d'attirer des écrivains et des artistes, notamment Pablo Picasso, Henri Matisse, Antoine de Saint-Exupéry (qui y a sa famille), Edith Wharton, Somerset Maugham et Aldous Huxley.
Après la Seconde Guerre mondiale, la Côte d'Azur gagne encore en popularité et elle est associée à la Côte Varoise sous l'effet du cinéma (Et Dieu… créa la femme en 1956, Pierrot le fou en 1965 ou encore Le Gendarme de Saint-Tropez à partir de 1964) puis de la vague « Yéyé » : avec la mode du bronzage, la Côte d'Azur devient alors une destination essentiellement estivale et populaire. De nombreuses célébrités comme Elton John, Bono, Johnny Hallyday, Sheila, Karl Lagerfeld ou Brigitte Bardot sont propriétaires ou ont possédé une maison dans la région. Les élégantes demeures Belle Époque entourées de pinède cèdent alors la place aux grands immeubles de logements saisonniers à proximité de la plage, et la côte change rapidement de visage.
Officiellement, la Côte d'Azur est aujourd'hui le foyer de 163 nationalités avec 83 962 résidents étrangers (statut de 1999)[25], même si les estimations du nombre de non-ressortissants français vivant dans la région sont souvent beaucoup plus élevées[26].
Géographie
Climat
Le climat de la Côte d'Azur est de type tempéré méditerranéen avec des influences montagnardes sur les parties Nord des départements du Var et des Alpes-Maritimes. Il est caractérisé par des étés secs et des hivers doux qui participent à la réduction des probabilités de gels. La Côte d'Azur bénéficie d'un ensoleillement conséquent en France métropolitaine de 300 jours par an.
Le mistral souffle parfois violemment par périodes de 3, 6 ou 9 jours, de la Vallée du Rhône jusqu'à Saint-Raphaël et se fait faiblement sentir jusqu'à Cannes. Les météorologues expliquent cela par la présence du massif de l’Estérel, qui détournerait le mistral et l'arrêterait. Le mistral étant un vent sec, il fait chuter l'humidité relative à Nice : elle est généralement de 65/75 %[27], elle tombe à 30/35 % après un jour de mistral.
Les nuits sont plus douces, en août la température peut ne pas descendre en dessous des 24 °C, car la proximité du relief à la mer affaiblit les écarts de températures entre le jour et la nuit.[réf. nécessaire]
Villes et équipements
La Côte d'Azur, au sens restreint, par rapport à la version de Stéphen Liégeard, comprend un espace urbain important. La ville la plus peuplée est Nice, qui a une population de 343 895 habitants (2014)[28]. Elle est le centre d'une métropole - Nice-Côte d'Azur - regroupant 49 communes et une population de plus de 538 555 habitants dans l'aire urbaine dont 343 895 personnes habitant dans la zone municipale. L'Espace urbain Nice-Côte-d'Azur compte quant à lui 991 903 habitants.
L'espace Azuréen comporte aujourd'hui deux aéroports : Avec celui de Cannes-Mandelieu et l'aéroport Nice-Côte d'Azur, de classe internationale, et qui représente le troisième plus grand aéroport de France en termes de volume d'utilisation. Celui-ci se trouve sur un terrain côtier partiellement remis en état à l'extrémité ouest de la Promenade des Anglais. Le deuxième aéroport est celui de Mandelieu ; autrefois aéroport commercial[29] de la région, il est maintenant principalement utilisé par les avions privés et d'affaires[30]. L'autoroute A8 traverse la région, tout comme l'ancienne route principale, la légendaire Route nationale 7 (officiellement aujourd'hui la D N7 dans le Var et la D6007 dans les Alpes-Maritimes)[31]. Les trains desservant la région côtière et intérieure de Grasse, avec le service TGV Méditerranée pour atteindre la gare de Nice-Ville en cinq heures et demie à partir de Paris.
La Côte d'Azur accueille le siège de la technopole à Sophia Antipolis sur les communes de Valbonne, Biot, Mougins, Antibes et Vallauris qui comprend des entreprises aux activités scientifiques et technologiques, ainsi que plusieurs grandes écoles et établissements universitaires de l'université Nice-Sophia-Antipolis.
La Côte d'Azur est une voie maritime d'importance, en particulier grâce à ses activités de ports de plaisance et pour son ouverture sur la Corse via le port de Nice mais aussi celui de Toulon, en plus de son port militaire qui génère des emplois liés au chantier naval. Plusieurs marinas se trouvent le long du littoral Azuréen dans les Alpes-Maritimes.
- La rade de Villefranche sur Mer
- Marina Baie des Anges Villeneuve Loubet
Liste des communes côtières
Commune | Habitants () | Département |
---|---|---|
Cassis | 7 027 | Bouches-du-Rhône |
La Ciotat | 35 281 | Bouches-du-Rhône |
Saint-Cyr-sur-Mer | 11 580 | Var |
Bandol | 8 404 | Var |
Sanary-sur-Mer | 16 696 | Var |
Six-Fours-les-Plages | 33 665 | Var |
Saint-Mandrier-sur-Mer | 5 979 | Var |
La Seyne-sur-Mer | 62 888 | Var |
Ollioules | 13 771 | Var |
Toulon | 176 198 | Var |
La Garde | 25 380 | Var |
Le Pradet | 10 265 | Var |
Carqueiranne | 9 555 | Var |
Hyères | 55 069 | Var |
La Londe-les-Maures | 10 389 | Var |
Bormes-les-Mimosas | 8 223 | Var |
Le Lavandou | 5 981 | Var |
Rayol-Canadel-sur-Mer | 689 | Var |
Cavalaire-sur-Mer | 7 499 | Var |
La Croix-Valmer | 3 778 | Var |
Ramatuelle | 2 079 | Var |
Saint-Tropez | 4 103 | Var |
Gassin | 2 586 | Var |
Cogolin | 11 556 | Var |
Grimaud | 4 553 | Var |
Fréjus | 53 786 | Var |
Sainte-Maxime | 14 240 | Var |
Roquebrune-sur-Argens | 14 626 | Var |
Saint-Raphaël | 35 633 | Var |
Théoule-sur-Mer | 1 350 | Alpes-Maritimes |
Mandelieu-la-Napoule | 21 836 | Alpes-Maritimes |
Cannes | 73 965 | Alpes-Maritimes |
Vallauris | 27 072 | Alpes-Maritimes |
Antibes | 72 915 | Alpes-Maritimes |
Villeneuve-Loubet | 15 780 | Alpes-Maritimes |
Cagnes-sur-Mer | 51 411 | Alpes-Maritimes |
Saint-Laurent-du-Var | 28 511 | Alpes-Maritimes |
Nice | 341 032 | Alpes-Maritimes |
Saint-Jean-Cap-Ferrat | 1 533 | Alpes-Maritimes |
Beaulieu-sur-Mer | 3 731 | Alpes-Maritimes |
Villefranche-sur-Mer | 5 064 | Alpes-Maritimes |
Èze | 2 225 | Alpes-Maritimes |
Cap-d’Ail | 4 529 | Alpes-Maritimes |
Monaco | 38 100 | — |
Roquebrune-Cap-Martin | 12 824 | Alpes-Maritimes |
Menton | 30 231 | Alpes-Maritimes |
Total (46) | 1 383 588 | — |
Îles
Île | Superficie (km²) | Archipel (Commune) |
---|---|---|
Île Verte | 0,12 | La Ciotat |
Île Rousse | Bandol | |
Île de Bendor | Bandol | |
Les Embiez (La Tour Fondue+Saint-Pierre) | 0,95 | Archipel des Embiez (Six-Fours-les-Plages) |
Le Petit Rouveau | Archipel des Embiez (Six-Fours-les-Plages) | |
Le Grand Rouveau | Archipel des Embiez (Six-Fours-les-Plages) | |
Le Grand Gaou | Archipel des Embiez (Six-Fours-les-Plages) | |
Petit Gaou | Archipel des Embiez (Six-Fours-les-Plages) | |
Deux Frères | 0,16 | La Seyne-sur-Mer |
Le Grand Ribaud | Îles d'Hyères (Hyères) | |
Le Petit Ribaud | Îles d'Hyères (Hyères) | |
Porquerolles | 12,54 | Îles d'Hyères (Hyères) |
Bagaud | 0,59 | Îles d'Hyères (Hyères) |
Port-Cros | 6,5 | Îles d'Hyères (Hyères) |
Rocher du Rascas | Îles d'Hyères (Hyères) | |
La Gabinière | Îles d'Hyères (Hyères) | |
Le Levant | 10,01 | Îles d'Hyères (Hyères) |
La Redonne | Îles d'Hyères (Hyères) | |
Les Fourmigues | Îles d'Hyères (Hyères) | |
Le Lion de mer | Saint-Raphaël | |
Le Lion de terre | Saint-Raphaël | |
Île d'Or | 0,11 | Saint-Raphaël |
Les Vieilles | Saint-Raphaël | |
La Grande Grenille | Antibes | |
La Petite Grenille | Antibes | |
Sainte-Marguerite | 2,1 | Îles de Lérins (Cannes) |
Saint-Honorat | 0,37 | Îles de Lérins (Cannes) |
La Tradelière | Îles de Lérins (Cannes) | |
Saint-Ferréol | Îles de Lérins (Cannes) |
Tourisme
Le littoral Azuréen (de Menton à Théoule-sur-Mer pointe Notre-Dame) dans les Alpes-Maritimes a été largement transformée par le bétonnage lié au développement touristique des étrangers nord-européens et des Français, ainsi que par l'arrivée de Pieds-noirs rapatriés. Le littoral Varois dans le Var est davantage préservée de l'urbanisation à l'exception de l'agglomération de Fréjus-Saint-Raphaël affectée par la croissance démographique du littoral Azuréen et de l'agglomération Toulonnaise qui a été marquée par l'étalement urbain sur sa partie Ouest et par un étalement des zones industrielles et commerciales (Grand Var).
Concernant les données économiques, il convient de se baser sur celle des communes du littoral Azuréen et Varois correspondant à la délimitation originelle de Stéphen Liégeard. Il n'est pas nécessaire de tenir compte des données italiennes jusqu'à Gênes puisque ce territoire se situe en dehors des délimitations actuelles de la République française.
Le 27 juillet 2021, la capital Azuréenne « Nice, ville de la villégiature d'hiver de riviera » est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Le périmètre concerne la promenade des Anglais, le quai des États-Unis, la terrasse des Ponchettes (le plus vieil aménagement touristique de France, conçu au xviiie siècle pour le spectacle de la mer) ; il dépasse Rauba-Capeù au pied de la colline du Château, traverse le port Lympia, inclut le mont Boron, les collines de Cimiez et des Baumettes qui constituent l'amphithéâtre tourné vers la mer, caractéristique des villes de la Riviera, et prend en compte le vaste espace urbain au tracé délimité au nord par la voie de chemin de fer et au sud par la promenade des Anglais avec quelques extensions dont la cathédrale Saint-Nicolas.
La plage de l'Almanarre située à Hyères sur la Côte Varoise, est l'une des plus réputées au monde selon le journal New-York Times[32].
La baie de La Ciotat est entrée en 2019 dans le cercle très fermé du « Club des plus belles baies du monde ».
Activités
Si l'appellation « Côte d'Azur » désigne en premier lieu une zone géographique, elle englobe aujourd'hui également des activités de loisirs, sportives, touristiques, commerciales ou culturelles spécifiques de réputation internationale (salons, congrès, événementiel) et qui participent de l'ambiance générale qui règne dans cette région privilégiée en contribuant à sa renommée.
Dès 1955 l'aéroport de Nice prend le nom de Nice-Côte d'Azur, et en 2019 l'université de Nice est remplacée par l'université Côte-d'Azur.
Notes et références
- Stéphen Liégeard, La Côte d'azur, Paris, Maison Quantin, 1887, 430 p. [Prix Bordin décerné par l'Académie française en 1888.]
- Philippe Violier, Philippe Duhamel, Jean-Christophe Gay, Véronique Mondou, Le tourisme en France. Approche régionale, ISTE éditions, , p. 18.
- Yvan Christ, Jan Dérens, Les métamorphoses de la Côte d'Azur, Balland, , p. 18
- Stéphen Liégeard, La Côte d'Azur, Paris, ancienne maison Quantin Librairies-imprimeries réunies, 1894, p. II.
- Article Riviera sur le TLF.
- Émile Vandervelde, les Crimes de la colonisation capitaliste, 1906, page 25 : « Le domaine de la couronne se compose tout d’abord d’un territoire dix fois grand comme la Belgique, situé dans la région caoutchoutière du Congo et qui comporte les plus belles forêts du territoire ; en second lieu de six mines qui ne sont pas encore déterminées, mais que le Souverain se réserve de choisir, le jour où l’on aura trouvé au Congo des métaux précieux ; enfin d’un nombre considérable d’immeubles, à Bruxelles, à Ostende ou bien sur la rivière de Nice. » Texte procuré en ligne par Wikisource : s:Les Crimes de la colonisation capitaliste et s:Page:Vandervelde - Les Crimes de la colonisation capitaliste.djvu/31 pour la page 25.
- Cf. en bas de la page 2 du livre. Stéphen Liégeard, La Côte d'Azur, 1887, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5698362j/f12.item.zoom
- Stéphen Liégeard, La Côte d'Azur, 1887, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5698362j/f440.item.zoom
- Stéphen Liégeard, La Côte d'Azur, 1887, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5698362j/f441.item.zoom
- Article Côte d'Azur sur l'encyclopédie Universalis en ligne. Consulté le .
- Côte d'Azur, côte méditerranéenne française entre Cassis et Menton (Côte d'Azur, French Mediterranean coast between Cassis and Toulon) in Dictionnaire Hachette encyclopédique (2000), p. 448.
- Côte d'Azur, Partie orientale du littoral français, sur la Méditerranée, de Cassis à Menton (Côte d'Azur, Eastern part of the French coast, on the Mediterranean, from Cassis to Menton), in Le Petit Larousse illustré (2005), p. 1297.
- Article Côte d'Azur sur l'encyclopédie Larousse en ligne. Consulté le .
- Définition de la Côte d'Azur par Geo.fr
- Carte de la Côte d'Azur dans le Guide du Routard
- « Provenceweb »
- Définition de la Côte d'Azur sur Agora.qc.ca. Consulté le
- « COTE.AZUR.FR », sur Azur.fr (consulté le ).
- villes et villages de la Côte d'Azur
- Article du Point du : la Côte d'Azur en mal de touristes
- « Ambiance ski sur la Côte d’Azur », sur Chic Riviera, (consulté le )
- « Destination Côte d’Azur France – Le Site officiel », sur Côte d'Azur France (consulté le ).
- « La Cote d'Azur : ça commence et ça s’arrête où ? »
- « Le scandale du salon d'automne de 1905 au Grand Palais : la naissance du Fauvisme ! », sur grandpalais.fr, (consulté le ).
- INSEE, 1999 census
- e.g. Comité Régional du Tourisme Riviera Côte d'Azur
- https://www.temperatureweather.com/mediterr/meteo/fr-meteo-en-france-nice.htm
- INSEE, 2014 – INSEE.fr
- Official site: Cannes.aeroport.fr
- Official site: Cannes.aeroport.fr
- National 7 website: Nationale7.com
- « 9 Great Beaches, Recommended by T Editors », The New York Times, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Stéphen Liégeard, La Côte d’azur, Paris, Maison Quantin, 1887, 430 p. [Prix Bordin décerné par l’Académie française en 1888.] Nouvelle édition : Paris, Ancienne maison Quantin Librairies-imprimeries réunies, 1894, III-626 p. Reprint de l’édition de 1894 : La Côte d’Azur, Nice, Éditions Serre, 1988, 628 p.
- Dominique Escribe, La Côte d’Azur Genèse d'un mythe, préface de Jacques Médecin, Nice, Gilbert Vitaloni et le Conseil général des Alpes-Maritimes, 1988, 173 p.
- Christian Arthaud, Éric L. Paul, La Côte d’Azur des écrivains, Aix-en-Provence, Édisud, 1999, 190 p.
- Marc Boyer, L’Invention de la Côte d’Azur : l’hiver dans le Midi, préface de Maurice Agulhon, La Tour-d’Aigues, Éditions de l’Aube, 2002, 378 p. (ISBN 2-87678-643-5).
- Carine Marret, Promenades littéraires sur la Côte d’Azur : des lieux, des livres, des écrivains, 2e édition, Nice, Mémoires millénaires éd., 2011, 109 p.
- Giuseppe Scaraffia, ll Romanzo della Costa Azzurra, Milano, Bompiani, 2013.
- Jean-Luc Pouliquen, La fille de la lune, préface de Sevgi Türker Terlemez, CIPP, 2014 (ISBN 978-1503265134).
Articles connexes
Astronomie
- (1426) Riviera, astéroïde nommé en hommage à la région sous le nom anglais.
Liens externes
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