Cămărzana

Cămǎrzana (Komorzán en hongrois, Kamarsendorf en allemand) est une commune roumaine du județ de Satu Mare, dans la région historique de Transylvanie et dans la région de développement du Nord-ouest.

Cămărzana
Nom local
(ro) Cămărzana
Géographie
Pays
Județ
Chef-lieu
Cămărzana (d)
Superficie
49,36 km2
Coordonnées
48° 00′ 31″ N, 23° 18′ 32″ E
Démographie
Population
2 355 hab. ()
Densité
47,7 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
Chef de l'exécutif
Florin-Dumitru Ionici (d) (depuis )
Contient la localité
Cămărzana (d)
Identifiants
Code postal
447075
Site web
Prononciation

Géographie

La commune de Cămǎrzana est située dans le nord du județ, à la frontière avec l'Ukraine, dans les Monts Oaș, aux sources de la rivière Lechincioara, à 18 km au nord-ouest de Negrești-Oaș et à 62 km au nord-est de Satu Mare, le chef-lieu du județ. Cămǎrzana fait partie de la micro-région du pays Oaș constituée en 2006 autour de la ville de Negrești-Oaș.

La municipalité est composée du seul village de Cămǎrzana (population en 2002)[1] :

  • Cămǎrzana (2643), siège de la commune.

Histoire

La première mention écrite du village de Cămǎrzana date de 1387. Suivant une légende locale, le village aurait été fondé par des haïdouks, réfugiés dans les forêts avoisinantes[2]. Des Ruthèness auraient ensuite peuplé le village au XVIe siècle, suivis par les Juifs au XIXe siècle.

La commune, qui appartenait au royaume de Hongrie, faisait partie de la Principauté de Transylvanie et elle en a donc suivi l'histoire.

Après le compromis de 1867 entre Autrichiens et Hongrois de l'Empire d'Autriche, la principauté de Transylvanie disparaît et, en 1876, le royaume de Hongrie est partagé en comitats. Cămǎrzana intègre le comitat de Szatmár (Szatmár vármegye).

À la fin de la Première Guerre mondiale, l'Empire austro-hongrois disparaît et la commune rejoint la Grande Roumanie au Traité de Trianon.

En 1940, à la suite du Deuxième arbitrage de Vienne, elle est annexée par la Hongrie jusqu'en 1944, période durant laquelle sa petite communauté juive est exterminée par les Nazis. Elle réintègre la Roumanie après la Seconde Guerre mondiale au traité de Paris en 1947.

En 1956, les deux villages de Târșolț et Aliceni quittent la commune de Cămǎrzana pour créer la commune de Târșolț.

Politique

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2008 2016 Ioan Hotcaș PSD  
2016 En cours Ioan Florin-Dumutriu ALDE  
Élections municipales de 2016[3]
Parti Sièges
Alliance des libéraux et démocrates (ALDE)3
Parti national libéral (PNL)4
Parti social-démocrate (PSD)2
Parti Mouvement populaire1
Parti du pouvoir humaniste (PPU)1

Religions

En 2002, la composition religieuse de la commune était la suivante[4] :

Démographie

En 1910, à l'époque austro-hongroise, la commune comptait 1 861 Roumains (93,85 %), 70 Allemands (3,53 %) et 51 Hongrois (2,57 %)[5],[1].

En 1930, on dénombrait 2 065 Roumains (93,19 %), 131 Juifs (5,91 %), 13 Tsiganes (0,59 %) et 6 Hongrois (0,27 %)[1].

En 1956, après la Seconde Guerre mondiale, 2 691 Roumains (99,74 %) côtoyaient 4 Hongrois (0,15 %) et 3 Tsiganes (0,11 %)[1].

En 2002, la commune comptait 2 642 Roumains soit la totalité de la population[4]. On comptait à cette date 768 ménages[6].

Évolution démographique
1880 1890 1900 1910 1920 1930 1941 1956 1966
1 9461 8531 9311 9832 0562 2162 4852 6983 028
1977 1992 2002 2007 - - - - -
2 8692 8602 6432 581[7]-----

Économie

L'économie de la commune repose sur l'agriculture (nombreux vergers de pruniers servant à la fabrication d'eau-de-vie), la sylviculture et le tourisme rural.

Lieux et monuments

  • Cămǎrzana, réserve naturelle Tinoavele din Munții Oaș.
  • Cămǎrzana, église orthodoxe des Sts Archanges datant de 1848[8]

Lien externe

Notes et références

  1. (hu) Recensements de 1850 à 2002
  2. (ro) http://cjsm.ro/camarzana/prezentare.pdf Présentation de la commune sur le site du județ
  3. (ro) « Rezultate finale 5 iunie 2016 », sur www.2016bec.ro (consulté le )
  4. (ro) Statistiques officielles du recensement de 2002
  5. Jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, il n'existait pas de nationalité juive ou tsigane, c'est pourquoi de nombreux habitants juifs, de culture allemande et le plus souvent germanophones, se déclaraient allemands, à ne pas confondre avec les communautés allemandes (principalement d'origine souabe) installées en Transylvanie, les statistiques de l'Entre-deux guerres permettent de faire la distinction
  6. (ro) Informations diverses sur la commune
  7. La population de Cămǎrzana en 2007 sur le site de l'Institut National de Statistiques de Roumanie
  8. http://lacasedecult.cimec.ro/FR/Documente/BazaDate.htm Établissements religieux de Roumanie
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