Cambon-et-Salvergues

Cambon-et-Salvergues [kɑ̃.bɔ̃ e sal.vɛʁ.ɡə] est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie. Située au cœur du parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune a la particularité d'avoir le point culminant du département de l'Hérault (1 152 m) au sommet de l'Espinouse[1].

Cambon-et-Salvergues

L'église Saint-Pierre de Salvergues.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes des Monts de Lacaune et de la Montagne du Haut Languedoc
Maire
Mandat
Marie Casares
2020-2026
Code postal 34330
Code commune 34046
Démographie
Gentilé Cambonais
Population
municipale
49 hab. (2019 )
Densité 0,97 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 37′ 08″ nord, 2° 51′ 33″ est
Altitude 1 000 m
Min. 511 m
Max. 1 152 m
Superficie 50,39 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pons-de-Thomières
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Cambon-et-Salvergues
Géolocalisation sur la carte : France
Cambon-et-Salvergues
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Cambon-et-Salvergues
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Cambon-et-Salvergues
Liens
Site web cambonetsalvergues.com

    Géographie

    Carte du territoire communal.

    Localisation

    La commune est limitrophe du département du Tarn. Elle se trouve dans le périmètre du parc naturel régional du Haut-Languedoc.

    Cambon-et-Salvergues est une commune rurale qui compte 49 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 615 habitants en 1872. Ses habitants sont appelés les Cambonais ou Cambonaises.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Cambon-et-Salvergues[2]
    Murat-sur-Vèbre
    (Tarn)
    Castanet-le-Haut
    Fraisse-sur-Agout Rosis
    Saint-Julien Mons

    Lieux-dits et écarts

    Statue-menhir de Salverguettes.

    masatges en occitan.

    • Agoudet ;
    • Amaisses (les) ;
    • Calmette (la) ;
    • Cambon ;
    • Chavardès ;
    • Combecrose ;
    • Contournet ;
    • Cournil ;
    • Courtial (le) ;
    • Crouzet (le) ;
    • Espinasse (l') ;
    • Fabentous ;
    • Fajo (le) ;
    • Farriere (la) ;
    • Font Coucut ;
    • Fontenelles (les) ;
    • Fontgarrigues ;
    • Fourmendouire ;
    • Gorge (la) ;
    • Gourgas ;
    • Mas (le) ;
    • Mathe (la) ;
    • Payssiere (la) ;
    • Peyroutarié (la) ;
    • Planésié (la) ;
    • Pont d'Agout ;
    • Pouget (le) ;
    • Prat Long ;
    • Pratenjalié ;
    • Rieufalgous ;
    • Rieugrand ;
    • Rieutord ;
    • Rivieyrals ;
    • Roy ;
    • Salvergues ;
    • Salverguettes ;
    • Sénégas ;
    • Taillades (les) ;
    • Thégot (le) ;
    • Ticailles ;
    • Vergne (la).

    Géologie et relief

    La commune est située sur les monts de l'Espinouse.

    Hydrographie

    Elle est arrosée par l'Agout.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[3].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 8,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 678 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1998 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records CAMBON-ET-SALVERGUES (34) - alt : 906 m 43° 37′ 12″ N, 2° 51′ 36″ E
    Statistiques établies sur la période 1998-2010 - Records établis sur la période du 01-10-1998 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,9 −0,9 0,9 3,2 7 10,5 11,1 11,5 8,4 6,7 1,7 −0,6 4,9
    Température moyenne (°C) 2,3 2,5 5,1 7,6 11,8 16 17,1 17,3 13,7 10,6 5 2,8 9,4
    Température maximale moyenne (°C) 5,6 5,9 9,3 11,9 16,6 21,6 23,1 23,2 19 14,4 8,4 6,1 13,8
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13,2
    30.01.04
    −15,1
    05.02.12
    −16,5
    01.03.05
    −5
    14.04.21
    −3
    07.05.19
    −1,1
    04.06.01
    3,3
    17.07.00
    4
    27.08.12
    −1
    20.09.12
    −6,1
    25.10.03
    −12,2
    22.11.1998
    −13,3
    18.12.10
    −16,5
    2005
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18
    26.01.16
    22
    27.02.19
    22,4
    23.03.01
    25,6
    09.04.11
    29,2
    29.05.01
    34,1
    21.06.03
    34
    21.07.15
    35,9
    12.08.03
    30
    14.09.20
    26,5
    02.10.11
    22
    02.11.20
    19,9
    15.12.1998
    35,9
    2003
    Précipitations (mm) 155,5 128,7 99 139,6 108,8 62,3 39,3 65,1 115,5 193,5 189,5 180,8 1 477,6
    Source : « Fiche 34046005 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9],[10].

    Quatre espaces protégés sont présents sur la commune :

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[18] :

    • « le Caroux et l'Espinouse », d'une superficie de 2 316 ha, un site remarquable par sa position intermédiaire entre les domaines atlantique, continental et méditerranéen. Il accueille les tourbières les plus méridionales du Massif central[19]

    et un au titre de la directive oiseaux[18] :

    • la « montagne de l'Espinouse et du Caroux », d'une superficie de 3 392 ha, connue pour la diversité des formations végétales et pour sa grande faune, en particulier le mouflon introduit avec succès il y a plusieurs décennies, son intérêt ornithologique est moins connu[20].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[21] :

    • les « gorges d'Héric » (1 587 ha), couvrant 3 communes du département[22] ;
    • la « tourbière de Vieillemorte » (41 ha)[23] ;
    • les « tourbières de la Planésié » (38 ha)[24] ;
    • les « tourbières de Pratenjalié » (46 ha)[25] ;
    • les « tourbières de Salverguettes » (14 ha)[26] ;
    • la « Troubière de la Gorge » (39 ha)[27] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[21] : le « massif de l'Espinouse » (20 035 ha), couvrant 19 communes du département[28].

    Urbanisme

    Typologie

    Cambon-et-Salvergues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[29],[I 1],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,1 %), prairies (11,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    L'appellation de la commune est composée de deux noms.

    « Cambon » a le sens de coude, méandre, remonte probablement à l'époque gauloise. On trouve : S. Petri de Cambonis vers 1182 (aujourd'hui Saint-Pierre de l'Espinouse), mansis de Cambon vers 1500[32], Cambon en 1604[33],[34].

    « Salvergues » provient du nom de famille latin Salvius suivi du suffixe -anicis, { référence à un domaine gallo-romain. La nom de la commune est mentionnée « Salberguettes » en 1378 et 1655, « Saubergues » en 1680, « Salbergues » et « Salbreguetes » en 1770[35].

    Le nom occitan est Cambon e Salvèrgas [kan.'bu e sal.'βɛr.ɣs].

    Histoire

    Plan cadastral napoléonien (1832).
    Salvergues.

    La commune a été créée le (B.L. 1869, XXXIII-238) à partir de sections distraites des communes de Saint-Julien (Cambon, Combecroze et Valbonne) et de Mons (Salvergues, la Gorge, La Calmette, le Crouzet et le Bardou). Le Bardou est à nouveau aujourd'hui sur le territoire de Mons.

    Sous l'Ancien Régime, la commune appartenait au diocèse de Saint-Pons-de-Thomières. La paroisse de Saint-Pierre-et-Saint-Paul à Cambon était une annexe de la paroisse de Saint-Jean-Baptiste de Fraisse-sur-Agout. La paroisse de Saint-Pierre-de-l'Espinouse a été fermée à la Révolution. Les hameaux de Salvergues et Salverguettes dépendaient officiellement de la paroisse de Saint-Étienne à Murat-sur-Vèbre, mais ses habitants suivaient plutôt les offices de Saint-Pierre-de-l'Espinouse. Une église a été construite à Salvergues vers 1860 pour remplacer l'église en ruine de Saint-Pierre-de-l'Espinouse.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours
    (au 19 juin 2020)
    Marie Casares[36] DVD Retraitée
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].

    En 2019, la commune comptait 49 habitants[Note 7], en diminution de 12,5 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    615601584563547479431433405
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    26724521721916914813512094
    1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 -
    7769749497605249-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 4]7,1 %6,7 %14,8 %
    Département[I 5]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 27 personnes, parmi lesquelles on compte 59,3 % d'actifs (44,4 % ayant un emploi et 14,8 % de chômeurs) et 40,7 % d'inactifs[Note 8],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 7]. Elle compte 19 emplois en 2018, contre 18 en 2013 et 19 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 12, soit un indicateur de concentration d'emploi de 156,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 34 %[I 8].

    Sur ces 12 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 92 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 25 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 41,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 33,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    15 établissements[Note 9] sont implantés à Cambon-et-Salvergues au [I 11]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 46,7 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 15 entreprises implantées à Cambon-et-Salvergues), contre 6,7 % au niveau départemental[I 12].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations10733
    SAU[Note 10] (ha)543532433422

    La commune est dans les « Plateaux du Sommail et de l'Espinouze », une petite région agricole occupant une frange nord-ouest du département de l'Hérault[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 3]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 422 ha[43],[Carte 4],[Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Héraldique

    écartelé, au premier et au quatrième d'or à la cotice de gueules, au deuxième d'azur à la marmite d'or, au troisième aussi d'azur aux trois croissants entrelacés d'argent.


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Rémi Azemar, « La station préhistorique de plein air de Crouza, commune de Cambon », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 9, , p. 5-22

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cambon-et-Salvergues » (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cambon-et-Salvergues » (consulté le ).
    9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cambon-et-Salvergues » (consulté le ).
    12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Sommet de Valbonne. Ce sommet est proche du Puech de Rascas (1 270 m), point culminant du Tarn et du Merdelou (1 110 mètres), point culminant de l'Aveyron.
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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