Cannectancourt

Cannectancourt est une commune française située dans le nord-est du département de l'Oise et au centre de la région Hauts-de-France. Elle se trouve près de Noyon et à une centaine de kilomètres au nord de Paris.

Cannectancourt

La mairie-école

Héraldique
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC du Pays des Sources
Maire
Mandat
Jean-Paul Knauss
2020-2026
Code postal 60310
Code commune 60126
Démographie
Gentilé Cannectancourtois, Cannectancourtoises
Population
municipale
502 hab. (2019 )
Densité 66 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 33′ 03″ nord, 2° 54′ 10″ est
Altitude Min. 46 m
Max. 182 m
Superficie 7,57 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thourotte
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Cannectancourt
Géolocalisation sur la carte : France
Cannectancourt
Géolocalisation sur la carte : Oise
Cannectancourt
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Cannectancourt
Liens
Site web http://cannectancourt.over-blog.com/

    Ses habitants sont appelés les Cannectancourtois[1].

    Géographie

    Description

    Cannectancourt, est un village picard du Noyonnais sitié à km au sud-ouest de Noyon, 16 km au nord de Compiègne, 26 km au sud-est de Montdidier et 43 km au sud-ouest de Saint-Quentin, niché au creux d’un petit vallon, formé par la colline de Loermont à l’ouest et le plateau d’Attiche au sud.

    Il est aisément accessible depuis l'ancienne route nationale 32 (actuelle RD 932).

    Le sentier de grande randonnée Sentier de grande randonnée 123 traverse le territoire communal.

    Au milieu du XIXe siècle, le territoire communal était décrit comme occupant « la vallée aquatique située entre les coteaux de Thiescourt et les collines boisées sur lesquelles le canton de Lassigny fa sa limite méridionale. La Divette sépare au nord-est cette commune de celle d'Evricourt. Le ruisseau de l'Ecassy travere presque tout le territoire[2] »

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La Divette, un affluent de l'Oise en rive droite et donc sous-affluent de la Seine, constitue avec ses marais la limite nord du territoire communal.

    Le Ru d’Orval est un ruisseau traversant le village, qui prend sa source dans le Marais de l’Écassy et rejoint la Divette entre Évricourt et le Moulin d’Épinoy.

    Le Ru des Aulnes constitue, lui, la limite ouest du territoiore communal et conflue dans la Divette près de quatre étangs.A l'est du territoire se trouve un ruisseau intermitant, ke Ru des Prés Faconet

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 726 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ribecourt », sur la commune de Ribécourt-Dreslincourt, mise en service en 1976[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 738,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 37 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,3 °C pour 1981-2010[14], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[15].

    Milieux naturels et biodiversité

    Cannectancourt dispose d'une mare aménagée par la commune près de l’église, riche de sa biodiversité où prolifèrent insectes, oiseaux et amphibiens[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Cannectancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,7 %), terres arables (35,7 %), prairies (6,5 %), zones urbanisées (6 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    On peut noter :

    • La Montagne d’Attiche, située au sud du village de Cannectancourt. Son sommet culmine à 188 m d’altitude. Autrefois s’y trouvait une ferme, détruite pendant la Première Guerre mondiale. Son plateau d’une centaine d’hectares est encore largement cultivé.
    • Loermont, petit promontoire boisée s’avançant entre les communes de Cannectancourt et de Thiescourt.
    • La Carmoye, ferme à l’écart du village sur un plateau voisin de la Montagne d’Attiche.
    • Orval. Il formait autrefois un hameau du village ; une rue de la commune porte aujourd’hui ce nom.
    • Place du Barlet : Place principale du village, traversée par le ru d’Orval. On y trouve une salle des fêtes.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 219, alors qu'il était de 215 en 2013 et de 213 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 91,3 % étaient des résidences principales, 4,1 % des résidences secondaires et 4,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,5 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cannectancourt en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,1 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 88,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Cannectancourt en 2018.
    Typologie Cannectancourt[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 91,3 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,1 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 4,6 7,1 8,2

    Toponymie

    La localité a été dénommée Cannectancourt, Canettancourt (Canetuncurtis)[2]

    Le nom de la commune provient du latin cannetum (lieu couvert de roseaux) + curtis (ferme, domaine rural, village) et signifie jardin de roseaux[24].

    Histoire

    Cannectancourt était occupé dès la préhistoire, puisqu'on a trouvé sur son territoire des silex taillés du Néolithique[25].

    Louis Graves indiquait « Canectancourt est un lieu fort ancien ; la seigneurie en fut acquise en 952 par Valbert, évêque de Noyon, pour être donnée aux chanoines de sa cathédrale,qui la possédaient encore en 1790[2] ».

    L'église est construite en 1315, mais est en partie détruite puis globalement remaniée, et le clocher renversé par la foudre en 1750 a été reconstruit pour former un clocher-porche[25]

    Le chanoine de Haussy, ancien curé de la paroisse, donne à Cannectancourt en 1768, une maison d'école[25].

    Sous l'Ancien Régime, la paroisse relevait du bailliage, de l'élection de Noyon et de l'intendance de Soissons. Pour l'église catrholique, elle dépendait du doyenné et du diocèse de Noyon. Le chapitre de la Cathédrale Notre-Dame de Noyon était le gros décimateur et avait toule justice[25].

    En 1850, la commune est propriétaire d'une fontaine publique, d'un jeu d'arc, d'un jeu de tamis et quelques arpents de friches. Le territoire communal compte alors trois moulins à eau ainsi que des carrières de pierre de taille et de grès[2]..

    La carrière de la Botte est une exploitation de pierre calcaire exploitée avant la Première Guerre mondiale[24]

    Première Guerre mondiale

    Dès le début de la Première Guerre mondiale, Cannectancourt est occupée par l'armée allemande le pendant une trentaine de mois, pendant lesquels les habitants ont été contraints d'y rester, subissant une importante présence militaire, les privations et les bombardements français. La carrière de la Botte est aménagée et fortifiée à partir de [24].

    Le village est libéré par les Alliés en , mais est partiellement détruit, notamment près de la Divette.

    Il est à nouveau occupé de juin à , et est alors l'objet de violents combats[26],[27].

    Le cimetière allemand a été transféré en celui de Thiescourt. Le reste des pierres de la clôture a servi à ériger le monument aux morts de Cannectancourt[24]

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[28] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [29].

    Jusque dans les années 1950, on a cultivé les fruits rouges sur la commune et dans les environs. Un marché aux fruits rouges se déroulait à Cannectancourt à la mi-juin et un autre à Suzoy. On dit que les moines de l’Abbaye de Chiry-Ourscamp ont rapporté de leurs différents voyages des graines qu’ils ont ensuite cultivées. Les agriculteurs de la région ont beaucoup cultivé les fruits rouges : les cerises, framboises, groseilles, fraises[24].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Lassigny[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Thourotte

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Cannectancourt est membre de la communauté de communes du Pays des Sources, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[31]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      1871 Charles François Pierre Boin    
    1871 1881 François Antoine Alexandre Coutant    
    1881 1888 Alexandre Eloi René Labarre    
    1888 1891 Jules Alexandre Degauchy    
    1891 1896 Désiré Antoine Auguste Frère    
    1896 1900 Eleonore l'Espérance Eugène Stra    
    1900 1919 Baptiste Parfait Eugène Stra    
    1919 1930 Armand Mélique    
    1930 1942 Elphège Poix    
    1942 1945 Armand Mélique    
    1945 1947 Jules Aconin    
    1947 1953 Louise Daillant    
    1953 1977 Henri Aconin    
    1977 1989 Serge Mélique    
    1989 En cours
    (au 26 août 2014)
    Jean-Paul Knauss   Retraité
    Réélu pour le mandat 2014-2020[32]

    Distinctions et labels

    La commune est arrivée première au concours départemental des villes et villages fleuris, dans la catégorie des communes de 500 à 999 habitants en 2019 puis a obtenu en 2021 deux fleurs au Concours des villes et villages fleuris. Cette distinction récompense le travail réalisé notamment avec la création d'un « village nature », avec ses vieilles machines agricoles données par des habitants, et sa serre de 40 m2, le « Jardin du partage », ouvert à tous, l’aménagement de la mare, près de l’église, avec des matériaux et végétaux de récupération, ou l’abandon de l’utilisation de produits phytosanitaires par les agents communaux dès 2017[33],[34].

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux d’Évricourt et de Thiescourt au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal, doté depuis la rentrée 2021 d'un accueil périscolaire à Évricourt[35].

    Culture

    Une bibliothèque a été ouverte en 2019 en mairie grâce aux dons de livres des habitants[36].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

    En 2019, la commune comptait 502 habitants[Note 8], en diminution de 5,46 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    412389516390542459463431395
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    392383365381368326320318297
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    300287270200229230222228236
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    252244234335407499532535514
    2019 - - - - - - - -
    502--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 255 hommes pour 251 femmes, soit un taux de 50,4 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ou +
    1,2 
    4,8 
    75-89 ans
    7,0 
    20,6 
    60-74 ans
    17,3 
    17,5 
    45-59 ans
    20,5 
    20,7 
    30-44 ans
    19,3 
    13,0 
    15-29 ans
    14,9 
    23,0 
    0-14 ans
    19,8 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,3 
    75-89 ans
    7,5 
    15,1 
    60-74 ans
    15,8 
    20,9 
    45-59 ans
    20,1 
    19,5 
    30-44 ans
    19,4 
    17,9 
    15-29 ans
    16,5 
    20,8 
    0-14 ans
    19,4 

    Sports

    L’AS Cannectancourt est un club d’athlétisme et école du sport créé en 1999[42].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Mairie-école
    • Église Notre-Dame de la Nativité, partiellement reconstruite et, pour les parties anciennes, restaurée au XIXe siècle puis après les importantes destructions de la Première Guerre mondiale. La façade conserve un petit portail dont le décor à volutes du linteau en batière est datable du XVIIe siècle, et un gable en façade dans une composition néoclassique du XIXe siècle.
      Son mobilier sculpté, remontant principalement au XIIIe siècle, est remarquable et comprend notamment une cuve baptismale à fût cylindrique et cuve carrée, dont deux des angles sont encore décorés d’une tête humaine sous une feuille avec crochets richement sculptés, accompagnée par deux statues en pierre représentant un évêque et, peut-être, un apôtre[43]
    • Monument aux morts, érigé en 1923 en hommages aux victimes civiles et militaires morts durant la guerre de 1914-1918[44].
    • Ancien cimetière : situé près de l’Église ; malgré l’érosion du temps, on peut encore y trouver la tombe d’Étienne Poix, soldat sous le Premier Empire. Il participa au début du XIXe siècle aux grandes conquêtes menées par Napoléon Ier.
    • Nouveau cimetière : implanté au milieu des années 1950, il est situé à la sortie du village en direction de Ville.
    • La croix Vignon : calvaire.
    • Des souterrains, normalement inaccessibles, existent toujours. Ils ont été creusés par les Allemands en 1916/1917 lors de la Première Guerre mondiale pour rejoindre leurs lignes de défense, sur des kilomètres de galeries qui s'enfoncent jusqu'à 18 m de profondeur par endroits. Des bureaux y avaient été aménagés, ainsi que des salles de repos et, aux murs, des dessins d'anges, de femmes ont été gravés par des soldats du 53e régiment de la Landwehr[45],[46],[47].
    • Blockhaus d'observation allemand de la Première Guerre mondiale, sur le bord de la route de Thiescourt à Ribecourt. Situé sur la première ligne allemande, il offre une vue parfaite sur le No Man’s land qui les séparent des français[48].

    Héraldique

    Blason
    Taillé: au 1er d'or à deux cerises de gueules, tigées et feuillées d'une pièce de sinople, au 2e d'or au roseau à massette de sinople fruité d'une pièce de tenné; au comble d'or chargé de quatre feuilles de houx de sinople, celles du centre ployées et posées en chevron renversé, celle de dextre posée en bande et celle de senestre en barre.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. habitants.fr - Nom des habitants des communes françaises
    2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Lassigny, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 116 p. (lire en ligne), p. 47-48, sur Google Books.
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    9. « Station Météo-France Ribecourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Cannectancourt et Ribécourt-Dreslincourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Ribecourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Cannectancourt et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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