Carine Lacroix
Carine Lacroix est comédienne et auteure de théâtre.
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Biographie
Formation et début de carrière comme comédienne
Sa vocation à l'écriture et au théâtre est née très tôt, à l'âge de dix ans, ainsi qu'elle le raconte régulièrement : « Je suis née à l’âge de dix ans quand mes parents ont quitté Paris pour une année buissonnière à sillonner l’Europe dans un camping-car. Pour remplacer l’école, il fallait écrire, jouer dehors, inventer des langues, visiter des ruines, dormir à la belle étoile et éventuellement résoudre des "problèmes" d’algèbre. Cette année-là s’est révélée déterminante et a largement influencé mon goût de l’écriture, du voyage, des clochards célestes, du hors champ et mon dégoût des maths[1]. »
Après des études de Lettres à Tours, elle prend des cours d’art dramatique dans l'école de Jean-Laurent Cochet et devient comédienne[2], métier qu'elle exerce pendant une dizaine d'années avant de se consacrer pleinement à l'écriture, essentiellement de théâtre.
Carrière d'auteure
En 2006, elle écrit en résidence à la Chartreuse Villeneuve-lès-Avignon L’Insomniaque.
De janvier à décembre 2011 elle entre en résidence à La Mie de pain, foyer parisien à destination des jeunes travailleurs, qui a pour thème « l’objet de plaisir et la dépendance ». Outre ses interventions lors d'ateliers d’écriture ou de séances de lecture publique, elle écrit A cran, pièce consacrée à la violence urbaine et masculine[3].
En 2013, elle reçoit le prix Durance-SACD-Beaumarchais pour Une fille sans personne, L'avant-scène théâtre.
Le 20 mars 2019, elle est lauréate du tout premier prix Café Beaubourg pour On dormira quand on sera mort, paru aux éditions Quartett[4]. Le jury, présidé par Jean-Marie Besset, réunit Laure Adler, Christophe Barbier, Anne Delbée, Arielle Dombasle, Michel Fau et Jean Varela[5]. Rendant hommage à la lauréate, Anne Delbée explique le choix du jury : « Dans tout ce qu'on a lu, et on a lu de très belles choses, il y a eu tout à coup quelque chose d'original, une atmosphère comme dirait Arletty. Il y a quelque chose qui n'appartient qu'au grain de l'écriture, [...] un parfum spécial. Pour moi, c'est ça une œuvre d'art[6]. »
Œuvres
Publiées
- 2007 : Burn baby burn, L'avant-scène théâtre (ISBN 978-2-7498-1021-8)
- 2013 : Une fille sans personne, L'avant-scène théâtre (ISBN 978-2-7498-1255-7)
- 2018 : Crayons de couleuvres, Éditions Lansman, Belgique, 42 p. (ISBN 978-2-8071-0177-7)
- 2018 : On dormira quand on sera mort, préface Joëlle Gayot, Éditions Quartett, 95 p. (ISBN 978-2-916834-75-7)
Radiophoniques
- 2012 : Écoute, diffusion France Culture[1]
- 2014 : On dormira quand on sera mort, diffusion France Culture
Inédites
Autres
- 1999 : La Confession en tant qu'interprète
- 2000 : À quoi tu joues en tant que scénariste
Mise en scène et diffusion des textes
- 2003 : création de Le Café des Roses, mise en scène Marc Goldberg, théâtre du Proscenium
- 2010 : création de Burn baby burn, mise en scène Anne-Laure Liégeois, Studio-Théâtre de la Comédie Française
- 2012 : création de Le Torticolis de la girafe, mise en scène Justine Heynemann, théâtre du Rond-Point
- 2013 : Une fille sans personne, mise en espace Murielle Magella, festival de la Correspondance de Grignan
Notes et références
- « Carine Lacroix », sur France culture (consulté le )
- « Carine Lacroix », sur avantscenetheatre.com (consulté le )
- « Carine Lacroix à La Mie de Pain (Paris XIII) », sur remue.net (consulté le )
- Jean Talabot, « Théâtre : Carine Lacroix remporte le tout premier Prix Café Beaubourg », sur Le Figaro,
- Pierre Monastier, « Prix Café Beaubourg : la littérature théâtrale a désormais son Goncourt », sur Profession Spectacle,
- Maussano Cabrodor, « Carine Lacroix couronnée par le premier Prix Café Beaubourg : femme et talentueuse », sur Profession Spectacle,
Liens externes
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