Cassaniouze
Cassaniouze est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cassaniouze | |||||
Panorama. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne | ||||
Maire Mandat |
Michel Castanier 2020-2026 |
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Code postal | 15340 | ||||
Code commune | 15029 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
507 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 41′ 29″ nord, 2° 23′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 180 m Max. 688 m |
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Superficie | 35,84 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Arpajon-sur-Cère | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Le village est situé sur le méridien de Paris. Il fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac.
Le village a été reconstruit après un épisode de peste[Quand ?][évasif][réf. nécessaire] un peu plus au nord et en hauteur.
Géographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Cassaniouze est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 1],[I 2].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,8 %), zones agricoles hétérogènes (35 %), prairies (12,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,3 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 440, alors qu'il était de 424 en 2013 et de 409 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 57,1 % étaient des résidences principales, 31,2 % des résidences secondaires et 11,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,6 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cassaniouze en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (31,2 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,1 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Cassaniouze[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
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Résidences principales (en %) | 57,1 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 31,2 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 11,8 | 11,9 | 8,2 |
Histoire
La commune a la particularité d'avoir compté au XIXe siècle une communauté de croyants appelés "les enfarinés de Cassaniouze", appartenant à la Petite Église. Les derniers adeptes de cette église schismatique refusant le concordat n'ont réintégré qu'en 1911 l'Église catholique apostolique et romaine, c'est-à-dire après l'adoption des lois de séparation de l'Église et de l'État abolissant en 1905 le concordat de 1801[6].
Elle a accueilli en 1943-44 quelques dizaines d'enfants de villes comme Marseille pour les mettre à l'abri des bombardements alliés qui visaient à libérer le pays, mais mettaient en péril la vie des habitants. Le 27 mai 1944, Marseille a ainsi été atteinte par un bombardement d'une grande violence qui tua plusieurs milliers de personnes. En accueillant les "petits Marseillais", Cassaniouze préserva leur vie.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Cassaniouze est membre de la communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Mamet-la-Salvetat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[7].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Aurillac, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 8].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Arpajon-sur-Cère pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la première circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[8].
Liste des maires
Divers
- La commune fait partie de l'association des communes de France aux noms burlesques et chantants.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2019, la commune comptait 507 habitants[Note 3], en diminution de 3,24 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,3 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (27,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (50,8 %) est supérieur au taux départemental (35,5 %).
En 2018, la commune comptait 269 hommes pour 249 femmes, soit un taux de 51,93 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame de la Purification de Cassaniouze.
- Laveissière (La Bessière), ancienne maison de l'Hôpital de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem devenue ensuite un membre de la commanderie de Narbonne au sein du grand prieuré de Saint-Gilles[14],[15].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la commune de Cassaniouze
- Cassaniouze sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de l'Insee
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Cassaniouze » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Cassaniouze - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Cassaniouze - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Cassaniouze » (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Cassaniouze (15029) », (consulté le ).
Autres sources
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Henriette Walter, L'aventure des mots français venus d'ailleurs, Robert Laffont, p. 44
- http://archives.cantal.fr/?id=436
- « communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne - fiche descriptive au », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
- « Découpage électoral du Cantal (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
- Abbé Sabarthès, « La commanderie de Narbonne: Ordre de Malte », Mémoires de la Société des arts et des sciences de Carcassonne, t. VII, 1894-1895, lire en ligne sur Gallica
- P. Cassagnes, « Hôpital Saint-Jean dans la région de Saint-Parthem », Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron: 1894-1899, t. XV, , p. 113-114, lire en ligne sur Gallica
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