Casteil

Casteil (prononcé en français : [castɛj] ) est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.

Casteil
Castell de Vernet

Vue générale.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Conflent-Canigó
Maire
Mandat
Olivier Chauveau
2020-2026
Code postal 66820
Code commune 66043
Démographie
Gentilé Casteillais
Population
municipale
136 hab. (2019 )
Densité 4,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 31′ 55″ nord, 2° 23′ 39″ est
Altitude Min. 697 m
Max. 2 721 m
Superficie 29,83 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Canigou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Casteil
Castell de Vernet
Géolocalisation sur la carte : France
Casteil
Castell de Vernet
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Casteil
Castell de Vernet
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Casteil
Castell de Vernet

    Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Cady et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif du Canigou » et le « Canigou-Conques de La Preste ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Casteil est une commune rurale qui compte 136 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Ses habitants sont appelés les Casteillais ou Casteillaises.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Casteil se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 45 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 10 km de Prades[2], sous-préfecture, et à 24 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Prades[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Vernet-les-Bains (2,1 km), Sahorre (2,6 km), Fillols (3,6 km), Corneilla-de-Conflent (4,1 km), Fuilla (4,3 km), Py (5,2 km), Taurinya (6,1 km), Escaro (6,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Casteil fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[5].

    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[8].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 778 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Codalet », sur la commune de Codalet, mise en service en 1969[13] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 609,2 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 45 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[17], à 15,7 °C pour 1981-2010[18], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[19].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20],[21]. Dans ce cadre, la commune fait partie[22]. Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[23],[24].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[26].

    • le « massif du Canigou », d'une superficie de 11 746 ha, culmine à 2 784 mètres à l'extrémité orientale de la chaîne des Pyrénées. Il recèle de nombreuses espèces endémiques pyrénéennes dont certaines atteignent leur limite orientale et présente une gamme variée d'habitats naturels d'intérêt communautaire liés à l'étagement de la végétation[27] et au titre de la directive oiseaux[26]
    • le « canigou-conques de La Preste », d'une superficie de 20 224 ha, abrite une avifaune de montagne riche et diversifiée, tant au niveau des rapaces que des passereaux et des galliformes. Elle est également fréquentée régulièrement par deux couples de gypaètes barbus et, en été, par un nombre important de vautours fauves en provenance du territoire espagnol[28].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[29] :

    • le « Flanc nord du massif du Canigou » (3 540 ha), couvrant 5 communes du département[30] ;
    • le « Haut Vallespir du pic de Costabonne au Pla Guillem » (3 249 ha), couvrant 2 communes du département[31] ;
    • la « Haute vallée du Cady » (1 021 ha), couvrant 2 communes du département[32] ;
    • la « vallée de la Llipodère » (545 ha)[33] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 7],[29] :

    • « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[34] ;
    • le « massif du Canigou » (19 263 ha), couvrant 15 communes du département[35].

    Urbanisme

    Typologie

    Casteil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[36],[I 2],[37]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (26,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,3 %), zones urbanisées (0,9 %)[38].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La ligne 521 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Casteil est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[39],[40].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[41].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[42]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[43].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[44].

    Risque particulier

    La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[45].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Casteil est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[46].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Castell de Vernet[47]. Le toponyme Casteil vient de la présence du château seigneurial, dont il ne reste aujourd'hui que quelques vestiges à proximité de l'église Saint-Martin-le-Vieux.

    Histoire

    Façade de l'église paroissiale.

    Sous l’Ancien Régime, Casteil est un fief des seigneurs Vernet du IXe siècle jusqu'au XIIe siècle, date à laquelle ils s'installèrent au sommet du village de Vernet-les-Bains.

    La communauté dépend de l'abbaye Saint-Martin du Canigou conjointement avec Vernet-les-Bains pendant plusieurs siècles.

    Le village s'est développé au pied de l'emplacement du premier château, autour d'un oratoire créé au XVe siècle et devenu église paroissiale au XVIIIe siècle, après l'abandon de l'église Saint-Martin-le-Vieux.

    Politique et administration

    Canton

    En 1790, la commune de Casteil est incluse dans le canton de Vernet puis, en 1793, rattachée au canton de Corneilla. En 1801, elle rejoint le canton de Prades, qu'elle ne quitte plus par la suite[48],[49].

    À compter des élections départementales de 2015, la commune de Casteil rejoint le nouveau canton du Canigou.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Alain Margail    
    mars 2008   Juliette Cases[50],[51]    
    juin 2020 mars 2026 Olivier Chauveau    

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1365 1378 1515 1553 1709 1789
    10 f3 f6 f6 f21 f27 f
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Notes :

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].

    En 2019, la commune comptait 136 habitants[Note 9], en augmentation de 1,49 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    109155153149140144167176168
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    180184149151165159159162145
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    126144113919396689776
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    595052102130126124134137
    2019 - - - - - - - -
    136--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[55] 1975[55] 1982[55] 1990[55] 1999[55] 2006[56] 2009[57] 2013[58]
    Rang de la commune dans le département 206 170 202 163 169 167 171 168
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête communale : 11 novembre[59].

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 5]5,6 %7,5 %11,5 %
    Département[I 6]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entière[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 87 personnes, parmi lesquelles on compte 74,7 % d'actifs (63,2 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs) et 25,3 % d'inactifs[Note 10],[I 5]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 8]. Elle compte 52 emplois en 2018, contre 33 en 2013 et 22 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 56, soit un indicateur de concentration d'emploi de 92,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,4 %[I 9].

    Sur ces 56 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 30 travaillent dans la commune, soit 54 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 62,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,1 % les transports en commun, 7,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 23,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

    Secteurs d'activités

    13 établissements[Note 11] sont implantés à Casteil au [I 12]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 53,8 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 13 entreprises implantées à Casteil), contre 30,5 % au niveau départemental[I 13].

    Aujourd'hui la commune est assez prisée en été, car bénéficiant de son cadre entre le Canigou (pour les amateurs de randonnée) et de la station thermale de Vernet-les-Bains. Plusieurs locations sont disponibles sur place, de même qu'un camping.

    Agriculture

    Aucune exploitation agricole ayant son siège dans la commune n'est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 12]</ref> (12 en 1988)[61],[Carte 3].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    La commune est principalement connue pour être celle de l'abbaye Saint-Martin du Canigou, qui est située à environ une demi-heure à une heure de marche par une route cimentée.[réf. nécessaire] Elle est aussi le point de départ de nombreuses excursions dans les massifs environnants (dont le Canigou).

    Église paroissiale Saint-Martin
    Casteil, église Saint-Martin
    Retable du maître-autel.
    Mausolée du comte Guifred.

    L'Église Saint-Martin de Casteil est située au cœur du village actuel, c'était à l'origine un simple oratoire, vraisemblablement établi au XVe siècle. Cet oratoire devint église paroissiale après l'abandon de Saint-Martin-le-Vieux, vers 1658. Cette citation mentionne l'église Sant Marti lo Vell, ce qui signifie que l'actuelle église paroissiale existait déjà.

    La construction actuelle date du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle. Le bâtiment est construit en galets et briques, et comporte une nef unique à chevet-plat voûtée en berceau, dotée d'une chapelle latérale au nord. La tour du clocher a été élevée sur la travée du chœur.

    L'ancien mausolée du comte Guifred, fondateur de l'abbaye Saint-Martin, a été transféré dans l'édifice à la Révolution et intégré au mur sud de la nef. Ce transfert n'a d'ailleurs pas empêché la profanation du tombeau en 1793. En marbre rose de Villefranche, le monument est composé d'une niche surmontée d'un arc brisé. Il est datable du XIVe siècle. À l'intérieur de cette niche, l'inscription funéraire, inscrite sur un bloc brisé en plusieurs morceaux en caractère gothique, a été déposée.

    [réf. nécessaire]
    Église Saint-Martin-le-Vieux (Sant Marti Vell)
    Saint-Martin-le-Vieux.

    L'église est située sur la route reliant Casteil à l'abbaye Saint-Martin, à proximité du château primitif des seigneurs de Vernet. De style roman, ancienne église paroissiale du village, elle a été abandonnée au XVIIe siècle au profit de l'église actuelle. Totalement négligé, l'édifice, qui s'effondra, disparut bientôt presque totalement sous la végétation.

    Lorsqu'on se décida à le dégager et à le restaurer en 1978, il n'en restait plus que les niveaux inférieurs du clocher et de l'église. Il fallut quasiment reconstruire l'édifice, à nef unique charpentée terminée par une abside semi-circulaire voûtée par un cul de four. Deux corps annexes dessinent un faux transept.

    [réf. nécessaire]
    Abbaye Saint-Martin-du-Canigou

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    De gueules à saint Martin à cheval partageant son manteau avec un mendiant, le tout d'argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Abbé Albert Cazes, Le Roussillon Sacré, Revue Conflent, .
    • Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 2-85998-244-2).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[60].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Casteil » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Casteil » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Casteil » (consulté le ).
    10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Casteil » (consulté le ).
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    Autres sources

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