Centre hospitalier universitaire Dijon-Bourgogne
Le centre hospitalier universitaire de Dijon-Bourgogne est un centre hospitalier universitaire français situé à Dijon, en Bourgogne-Franche-Comté.
Centre hospitalier universitaire Dijon-Bourgogne | |||
Présentation | |||
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Coordonnées | 47° 19′ 12″ nord, 5° 04′ 10″ est | ||
Pays | France | ||
Ville | Dijon | ||
Adresse | 1 boulevard Jeanne-d'Arc21000 Dijon | ||
Fondation | 1204 | ||
Site web | https://www.chu-dijon.fr | ||
Organisation | |||
Type | Centre hospitalier universitaire | ||
Affiliation | Université de Bourgogne | ||
Services | |||
Standards | 03.80.29.30.31 | ||
Service d’urgences | oui | ||
Nombre de lits | 1 788 | ||
Collaborateurs | 7 319 | ||
Géolocalisation sur la carte : France
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Composition
Il est composé de plusieurs sites distincts :
- L'hôpital François Mitterrand (ancien hôpital du Bocage dont le renommage fit polémique en 2015[1]), sur le site du Bocage central, à l'est de Dijon sur la butte Montmuzard. Depuis la fermeture du site historique de l'Hôpital Général au centre-ville de Dijon, le site rassemble hôpital d'enfants, maternité, urgences, centre de cardiologie, centre de convalescence et de rééducation, bâtiment Marion (psychiatrie et addictologie), centre d'hémodialyse, centre de Transfusion Sanguine, rattaché à l'Etablissement Français du Sang, etc. au même endroit.
- Le centre gériatrique de Champmaillot, rue Jules Violle.
- La Mirandière, unité de soins palliatifs (USP) en bordure de ville à Quetigny.
Le site historique de l'ancien hôpital général situé en centre-ville (2 rue de l'Hôpital et 3 rue du Faubourg-Raines à Dijon), proche de la place du 1er-Mai a été fermé en 2015. Ce site est réhabilité pour héberger la Cité de la gastronomie.
Le CHU Dijon-Bourgogne emploie 7 319 personnes[2], ce qui en fait le plus gros employeur de la région Bourgogne Franche comté.
Mission
- Hôpital de la Bourgogne
- Développement de spécialité régionale (greffe, neuro-chirurgie, etc.)
- Lien fort avec l'université
- Recherche
- Direction inter-régionale de la recherche clinique
Histoire[3]
C'est en 1204 que le Duc de Bourgogne Eudes III fonde une maison destinée à accueillir les enfants abandonnés. Cette maison est située près de l'Ouche. Administré par les hospitaliers du Saint-Esprit, la maison grandit notamment au XVIIe siècle, en annexant les bâtiments de l'hospice Saint-Anne. Le nom devient hôpital Notre-Dame de la Charité. Tout au long du XVIIIe siècle, l'hôpital grandit, notamment à la suite des mesures de Louis XIV concernant la création d'hôpitaux généraux.
À partir de 1911, les personnes âgées quittent l'Hôpital général pour l'hospice de Champmaillot. Le (750e anniversaire), le chanoine Kir, alors maire de Dijon, pose la première pierre d'un nouveau complexe nommé Bocage (nom donné par rapport au terrain qui hébergera ce site, formé de bocages).
Informations diverses
Le plateau technique est composé de[2] :
- 1 788 lits et places
- 33 salles d'opérations
- 14 laboratoires
- 3 scanners
- 3 IRM
- 1 robot chirurgien DA VINCI Xi
Domaine viticole
L'institution reçoit au cours de ses huit siècles d’existence des dons et legs qui lui ont permis de constituer un important domaine viticole (à l'image des célèbres Hospices de Beaune et des Hospices de Nuits-Saint-Georges). Le CHU possède ainsi aujourd'hui plus de 23 hectares de vignes, dont 7 ha sont exploités par le Château de Marsannay, répartis sur les vignobles de la côte de Nuits et de la côte de Beaune du vignoble de Bourgogne, sur les communes d'Aloxe-Corton, Beaune, Pernand-Vergelesses, Pommard, Puligny-Montrachet, Savigny-lès-Beaune[4] ...
Annexes
Notes et références
- « CHU de Dijon : un nouveau nom qui divise », sur www.bienpublic.com (consulté le )
- Histoire
- « Patrimoine viticole du CHU | CHU Dijon Bourgogne », sur www.chu-dijon.fr (consulté le )
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative aux organisations :
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