Chambornay-lès-Pin

Chambornay-lès-Pin est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté.

Chambornay-lès-Pin

L'église
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes du Val Marnaysien
Maire
Mandat
Gilles Perret
2020-2026
Code postal 70150
Code commune 70119
Démographie
Gentilé Chambornalais, chambornalaises
Population
municipale
357 hab. (2019 )
Densité 74 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 20′ 18″ nord, 5° 54′ 28″ est
Altitude Min. 202 m
Max. 276 m
Superficie 4,85 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marnay
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Chambornay-lès-Pin
Géolocalisation sur la carte : France
Chambornay-lès-Pin
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Chambornay-lès-Pin
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Chambornay-lès-Pin

    Géographie

    Communes limitrophes

    Gézier-et-Fontenelay
    Vregille N Étuz
    O    Chambornay-lès-Pin    E
    S
    Sauvagney
    (Doubs)
    Cussey-sur-l'Ognon
    (Doubs)

    Hydrographie

    La commune est baignée par les eaux de l'Ognon. Une frayère à brochets y est aménagée en 2016[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Chambornay-lès-Pin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,9 %), forêts (20,3 %), prairies (11,4 %), zones urbanisées (9 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Politique et administration

    Carte départementale représentant en rouge les communes de la communauté de communes du Val marnaysien de Haute-Saône et en marron celles du Doubs.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

    Elle fait partie depuis 1826 du canton de Marnay[9]. La composition de ce canton a été modifiée dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes de la vallée de l'Ognon créée le . Celle-ci a fusionné avec d'autres pour former, le la communauté de communes du Val marnaysien, dont la commune est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1977[10]   M. Petiteau    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1989 mai 2020 Roland Hoerner[11]    
    mai 2020 En cours Gilles Perret    

    Politique environnementale

    La commune s'est dotée en 2015 d'une nouvelle station d'épuration des eaux usées[12].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].

    En 2019, la commune comptait 357 habitants[Note 3], en augmentation de 6,57 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    320245294294302261263269271
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    220225220178197190172177152
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    134135119118141132118101109
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    9796127254314335356359337
    2017 2019 - - - - - - -
    361357-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le lavoir.
    • L'église de la Nativité-de-Notre-Dame construite entre 1776 et 1782 d'après les plans de l'architecte Louis Beuque recensée dans la base Mérimée[16].
    • Le lavoir construit en 1888 recensé dans la base Mérimée[17].
    • Le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    Lieu de naissance de Claude Jouvelot[Qui ?] (vers 1678).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Naissance d’une frayère à brochets », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne) « À la suite d’un recensement des lieux les plus propices à la reproduction du poisson, un projet d’aménagement d’une frayère à brochets dans la commune de Chambornay-lès-pin a été mis à l’étude.
      Le partenariat entre la Fédération de Haute-Saône pour la pêche et la protection du milieu aquatique et l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse a permis la mise en œuvre du chantier sur les rives de l’Ognoncitation française »
      .
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Besançon », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. « L’ancien presbytère fait peau neuve », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne) « En 1977, M. Petiteau, alors maire de Chambornay-lès-Pin, décida avec les membres de son conseil de surseoir à cette vente pour consacrer cette bâtisse à des logements en locatif et maintenir ainsi des familles avec enfants au village. ».
    11. « Chambornay-lès-Pin : Après 5 mandats, le maire passe la main », L'Est républicain, édition Vesoul Haute-Saône, (lire en ligne, consulté le ).
    12. « Pour un réseau d’assainissement aux normes », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne) « C’est en 2009 que le schéma directeur d’assainissement et la décision de zonage en collectif ont vu le jour. Aujourd’hui, les travaux sont terminés et la nouvelle station est en service. Le coût global de cette opération est de 388 000  dont 55 % ont été subventionnés par l’État, le Conseil départemental et l’Agence de l’eau ».
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. « Église paroissiale de la Nativité-de-Notre-Dame », notice no IA00015959, base Mérimée, ministère français de la Culture
    17. « Lavoir », notice no IA00015958, base Mérimée, ministère français de la Culture
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