Chantemerle-lès-Grignan
Chantemerle-lès-Grignan est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Chantemerle.
Chantemerle-lès-Grignan | |||||
chapelle à Chantemerle-lès-Grignan | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Bodin Élections municipales complémentaires du 17 octobre 2021-2026 |
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Code postal | 26230 | ||||
Code commune | 26073 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chantemerlois, Chantemerloises | ||||
Population municipale |
242 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 24′ 14″ nord, 4° 50′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 99 m Max. 351 m |
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Superficie | 9,82 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Pierrelatte (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Grignan | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Localisation
Chantemerle-lès-Grignan est situé à 7 km à l'ouest de Grignan et à 13 km à l'est de Pierrelatte.
Relief et géologie
Le point culminant de la commune, à 352 mètres, se trouve au sud-est du village, sur le plateau du Rouvergue.
Sites particuliers :
Urbanisme
Typologie
Chantemerle-lès-Grignan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54 %), zones agricoles hétérogènes (46 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Bois des Dames
- Durand
- Espérouze
- Grand-Chabanne
- la Bruyère
- la Croze
- la Gardette
- la Lauze
- la Suquée
- Lêche
- le Gat
- le Géras
- le Grès
- le Moulin de Saint-Maurice
- le Plan
- le Rouvergue
- les Aunières
- les Basses Combes
- les Basses Crevasses
- les Bréchets
- les Clapiers
- les Combes
- les Cordys
- les Crevasses
- les Gipières
- les Hermas
- les Josses
- Martinelle
- Rechercha
- Saint-Maurice
- Terras
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales D 471 et D 549[1].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :
- 1178 : de Canta Merlis (cartulaire des Templiers, 39).
- 1272 : castrum de Canta Merulis (cartulaire des Templiers, 39).
- 1370 : de Chantamerulum (ann. d'Aiguebelle, I, 520).
- 1391 : castrum et mandamentum de Chantamerla (choix de documents, 218).
- 1442 : castrum Chantamerle (choix de documents, 282).
- 1540 : Canta Merulum (du Rivail, De Allobrogibus, 116).
- 1891 : Chantemerle, commune du canton de Grignan.
1955 : Chantemerle-lès-Grignan[11].
Étymologie
Chantemerle voudrait dire « là où chante le merle »[réf. nécessaire].
Histoire
Préhistoire
Des silex taillés, retrouvés sur le plateau de Rouvergue, laissent à penser que le site était déjà habité au néolithique[réf. nécessaire].
Occupation préhistorique[12].
- Inscriptions idéographiques.
- Dolmens[Quoi ?] bien que la Drôme soit censée ne pas avoir de mégalithes[source insuffisante],[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie[10] :
- Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) est du fief des Adhémar de Grignan.
- 1272 : elle appartient à deux familles :
- Les Montdragon, puis, en 1541, elle passe (par mariage) aux (d')Albert.
- 1382 et 1410 : Les (des) Armands.
- Possédée tout entière par les Adhémar qui l'incorporent à leur baronnie de Grignan (au XVe siècle).
- Milieu XVIIIe siècle : distraite un moment au profit des Romieu.
- Recouvrée par la baronnie de Grignan jusqu'à la Révolution.
1698 (démographie) : 31 habitants[10].
Au XVIIIe siècle, un tremblement de terre se fait ressentir dans la région et dans le village. Il entraîne un bouleversement des falaises environnantes, créant ainsi les failles du « site des Crevasses »[13].
Avant 1790, Chantemerle était une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de l'intendance et du parlement d'Aix, répondant en second ressort, pour la justice, au bailliage de Grignan. Son église, dédiée à saint Maurice, était celle d'un prieuré séculier, dépendant anciennement de celui de Saint-Amand de Montségur, ordre de Cluny, et dont le titulaire avait droit à la dîme. Le sacristain remplissant les fonctions curiales[10].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2019, la commune comptait 242 habitants[Note 3], en diminution de 3,59 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Chantemerle-lès-Grignan dépend de l'académie de Grenoble, mais n'a aucune école en activité[21]. Les écoliers se rendent à l'école de Grignan. Une navette scolaire, par bus, est organisée par la municipalité[22].
Santé
Aucun professionnel de la santé n'est installé à Chantemerle. Le médecin le plus proche exerce dans le village voisin de Montségur-sur-Lauzon.
Manifestations culturelles et festivités
- Fête : 22 septembre[12].
Économie
Agriculture
En 1992 : vergers, vignes (vin AOC Coteaux du Tricastin), truffes, lavande, ovins, volailles[12].
Chantemerle-lès-Grignan est un terroir de production des grignan-les-adhémar (anciennement Coteaux du Tricastins AOC). Trois viticulteurs sont installés dans la commune[24].
Commerce
- Restaurant La Source[25].
Industrie et artisanat
Trois sociétés et artisans du secteur bâtiment sont installés dans la commune[26].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Restes de remparts[12].
- Restes de l'enceinte du village médiéval et les ruines du château restaurées au XXe siècle[réf. nécessaire].
Patrimoine culturel
La commune dispose d'un théâtre de plein air[1].
Patrimoine naturel
- Les « crevasses » (tranchées naturelles) sur le plateau[12].
Héraldique, logotype et devise
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Chantemerle-lès-Grignan possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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Annexes
Bibliographie
- Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 2004, 192 pages.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Chantemerle-lès-Grignan sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2007.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- Ravin de Saint-Maurice sur le site du SANDRE.
- ravin de Crespias sur le site du SANDRE.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 67 (Chantemerle).
- Décret du 15 mars 1955 portant changement de nom de la commune de Chantemerle (Drôme), JORF no 67 du 18 mars 1955, p. 2770, sur Légifrance.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Chantemerle-lès-Grignan.
- Histoire de la commune.
- https://www.ledauphine.com/edition-drome-ardeche-sud/2019/12/16/municipales-jacques-ortiz-brigue-un-nouveau-mandat.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- https://www.ledauphine.com/politique/2021/10/24/jean-luc-bodin-est-le-nouveau-maire.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- école à Chantemerle-lès-Grignan.
- Navette école de Grignan.
- Paroisse de Chamaret.
- Viticulteurs à Chatemerle lès Grignan.
- https://www.grignanvalreas-tourisme.com/restaurant/la-source/.
- artisans à Chantemerle.
- chambres d'hôtes sur la commune.
- Gîtes sur la commune.
- hôtel restaurant à chantemerle.
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