Chapelle de la Trinité de Lyon
La chapelle de la Trinité, dite aussi Grande chapelle, est un édifice situé dans le 2e arrondissement de Lyon. Ce bâtiment du collège de la Trinité (aujourd'hui collège-lycée Ampère) a notamment abrité au XVIIIe siècle le premier observatoire astronomique de la ville de Lyon, avant que celui de Saint-Genis-Laval ne soit créé.
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Chapelle de la Trinité (Lyon) | |||
L'intérieur baroque de la chapelle de la Trinité | |||
Présentation | |||
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Culte | Catholique romain | ||
Type | Ancienne chapelle des Jésuites | ||
Rattachement | Archidiocèse de Lyon | ||
Début de la construction | 1617 | ||
Fin des travaux | 1622 | ||
Architecte | Étienne Martellange | ||
Style dominant | Baroque | ||
Protection | Classé MH (1939) | ||
Géographie | |||
Pays | France | ||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||
Département | Rhône | ||
Ville | Lyon | ||
Coordonnées | 45° 45′ 56″ nord, 4° 50′ 14″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
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Histoire
Construction
La chapelle fit partie des bâtiments du Grand Collège et est édifiée entre 1617 et 1622 dans le style baroque, par le frère jésuite architecte Étienne Martellange. Elle est le premier bâtiment ecclésiastique de style baroque de Lyon avec l'église de l'église Saint-Bruno des Chartreux, dans un contexte de Contre-Réforme.
Elle est utilisée et gérée par les jésuites pour être destinée aux élèves du collège. En 1754, elle est redécorée par l'architecte urbaniste lyonnais Jean-Antoine Morand, avec notamment l'utilisation du marbre de Carrare.
Napoléon Ier et la Consulte de Lyon
Du 11 au , elle accueille la Consulte de Lyon, réunion extraordinaire au cours de laquelle Napoléon Ier préside une assemblée de plus de quatre-cent-cinquante députés et transforme la République cisalpine en la République italienne.
Oubli et classement
La chapelle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [1]. Elle tombe cependant dans l'oubli et sert même de salle de gymnastique, et perd une partie de son mobilier. Restaurée dans les années 1990 par la municipalité de Lyon et la région Rhône-Alpes, pour un coût de 1 700 000 euros[2], elle abrite de nos jours régulièrement des concerts de musique classique ainsi que des conférences pour le festival Quais du Polar.
Architecture
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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