Charles Arminjon (1824-1885)

Charles Arminjon, né le à Chambéry (duché de Savoie) et mort le à Lyon ou Chambéry (France), est un ecclésiastique savoyard, puis français. Il appartient à la famille Arminjon, d'origine savoyarde.

Charles Arminjon
Fonction
Chanoine
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
(à 61 ans)
Lyon
Nationalités
Duché de Savoie (-)
Française (depuis )
Activité
Famille
Père
Fratrie
Victor Arminjon
Ernest Arminjon (d)
Albert Arminjon (d)
Autres informations
Ordre religieux
Membre de

Biographie

Origines

Charles-Marie-Antoine Arminjon est né le , à Chambéry[1],[2]. Il est le fils du sénateur savoyard Mathias Arminjon et de Henriette Dupuy[3]. Il a trois frères dont l'amiral Victor Arminjon[3].

Carrière

Il effectue ses études au collège jésuite de Chambéry[1], l'actuel Lycée Vaugelas. Il entre chez les Jésuite le [2]. Il est ordonné prêtre le [1],[2]. Il est en rupture avec la Compagnie[4], qu'il quitte pour raison de santé le [2].

Le , alors que le duché de Savoie est uni à la France, il est nommé vicaire à Aix[2].

Il devient enseignant, notamment au Grand séminaire de Chambéry, le [2], et prédicateur[1],[4]. Il enseigne l'éloquence[1]. Il est l'auteur de plusieurs panégyriques (Saints François, Anthelme, Vincent de Paul) discours ou conférences (Fin du monde présent et mystères de la vie future (1881) ou Le Règne de Dieu dans les sociétés actuelles (1884) conférences prêchées à la cathédrale de Chambéry)[1],[4].

Il est nommé chanoine de la Cathédrale Saint-François-de-Sales de Chambéry par Mgr Billiet et de la Cathédrale d'Aoste, par Mgr Duc[1]. Il est chanoine honoraire de Chambéry le [2]. Il obtient du pape Pie IX un titre de missionnaire apostolique[1].

Le , il est élu membre effectif (titulaire) de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie[5],[2]. Il prononce son discours de réception devant l'Académie, durant la séance du .

L'abbé Charles Arminjon meurt le [2], à Lyon, selon le site des Comité des travaux historiques et scientifiques, ou à Chambéry, selon l'abbé Morand[1].

Sources et références

  1. Laurent Morand, Les Bauges : histoire et documents : Peuple et Clergé (IIIe volume), Chambéry, Imprimerie savoisienne, , 684 p. (lire en ligne), p. 334.
  2. Laurent Morand, Anciennes corporations des arts et métiers de Chambéry et de quelques autres localités de la Savoie : personnel ecclésiastique du diocèse de Chambéry de 1802 à 1893, Chambéry, Impr. savoisienne, , 748 p. (lire en ligne), p. 501-503.
  3. Laurent Morand, Les Bauges : histoire et documents : Peuple et Clergé (IIIe volume), Chambéry, Imprimerie savoisienne, , 684 p. (lire en ligne), p. 333.
  4. Christian Sorrel, Histoire de Chambéry, Éditions Privat, , 328 p. (ISBN 978-2-7089-8303-8), p. 230.
  5. « Etat des Membres de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie depuis sa fondation (1820) jusqu'à 1909 », sur le site de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie (consulté en ).

Voir aussi

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