Charles Luc Paulin Clément Borrelli
Charles Luc Paulin Clément Borrelli, né le à Villefort, mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
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Pair de France |
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Service historique de la Défense (GR 7 YD 866)[1] |
Biographie
Il reçoit, comme fils de citoyen actif, un brevet de sous-lieutenant pour les hussards de la légion des Alpes, depuis 14e régiment de chasseurs à cheval, fait plusieurs campagnes en Vendée, sous les ordres de Hoche.
Parvenu au grade de capitaine, il entre dans l'état-major général, et sert en Italie, sous les généraux Scherer, Joubert, Moreau, Championnet et Masséna. Il fait ensuite les campagnes d'Austerlitz, d'Iéna et de Pologne, comme chef d'escadron, sous les ordres de Lannes. Blessé plusieurs fois, et honorablement cité dans les bulletins de l'armée, il est nommé colonel d'état-major et envoyé en 1808 en Espagne.
il est fait officier de la Légion d'honneur après Friedland, et il est nommé adjudant-commandant. Le prince Murat le nomme sous-chef d'état-major général et l'envoie recevoir l'armée portugaise qui entrait en Espagne par Ciudad-Rodrigo. Il prend part au siège de Madrid, et est nommé gouverneur de cette ville.
Il remplit les fonctions de sous-chef d'état-major de la cavalerie à la campagne de Russie, où il se distingue aux combats de Witepsk, Smolensk, Borodino, et est promu général de brigade le à la Moskowa, et chef d'état-major général à la place du général Belliard. Il entre un des premiers à Moscou à la suite des Cosaques. Murat le cite comme un des plus habiles et des plus braves officiers de l'armée.
En 1813, il est chef d'état-major du maréchal Saint-Cyr, qui commande en Saxe le 14e corps. Le 18 septembre, il détruit totalement une colonne ennemie de 2 000 hommes. Il est dans Dresde quand cette ville capitule, et partage le sort du maréchal Gouvion-Saint-Cyr, qui le cite avec le plus grand éloge.
Rallié aux Bourbons en 1814, il leur reste fidèle jusqu'au dernier moment, et remplit pendant les Cent-Jours les fonctions de chef d'état-major de la garde nationale de Paris. Napoléon Ier le nomme lieutenant-général ; mais cette nomination n'est pas confirmée par Louis XVIII.
En 1823, il fait la campagne d'Espagne comme chef d'état-major du maréchal Molitor, et est créé grand officier de la Légion d'honneur.
Après la Révolution de 1830, il est réintégré dans son grade de lieutenant-général le ). Il est employé plusieurs fois comme inspecteur général de cavalerie. Président du collège électoral du département de la Lozère, la Monarchie de Juillet le crée Pair de France le .
Il meurt le , âgé de 77 ans.
Famille
C'est le colonel Charles-Hyacinthe-Jules Borrelli, fils unique du général Borrelli, qui a attaqué intrépidement et pris la lunette Saint-Laurent, au siège d'Anvers, à la tête des grenadiers du 65e de ligne. Le colonel Borelli a été promu au grade de général de brigade le .
Le général vicomte de Borrelli est l'oncle maternel d'Odilon Barrot, président du conseil des ministres en 1849.
Décorations
- Légion d'honneur :
- Officier le ;
- Commandeur de la Légion d'honneur le ;
- Grand officier de la Légion d'honneur le ;
- Ordre royal et militaire de Saint-Louis :
Titres
- Baron de l'Empire le ),
- Vicomte le ).
Hommage, Honneurs, Mentions,...
- Le nom de BORRELLI est gravé au côté Sud (29e colonne) de l’arc de triomphe de l’Étoile, à Paris.
Autres fonctions
- Président du collège électoral du département de la Lozère,
- Pair de France ().
Armoiries
Figure | Blasonnement |
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Armes du baron Borrelli et de l'Empire
Écartelé : au 1, d'azur, à un rocher d'argent, posé sur une terrasse de sinople et sommé d'une citadelle d'or ; au 2, du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, d'or, à trois griffes d'aigle de sable, et au chef de gueules ch. de trois étoiles d'argent; au 4, d'azur, à un cheval élancé d'argent.[2] |
Bibliographie
- « Charles Luc Paulin Clément Borrelli », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
- « Charles Luc Paulin Clément Borrelli », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Cote LH/299/26 », base Léonore, ministère français de la Culture
Liens externes
- Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l'Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Côte : 7 Yd 866.
Notes et références
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