Tchang Kaï-chek
Tchang Kaï-chek, ou Chiang Kaï-Shek, ou Chang Kaï-chek ou Jiang Jieshi (chinois traditionnel : 蔣介石 ; chinois simplifié : 蒋介石 ; cantonais Jyutping : Zoeng2 Gaai3-sek6, /tsœ̌ːŋ kāːi.sɛ̀ːk̚/, pinyin : , /tɕjàŋ tɕjê.ʂɻ̩̌/,), né le à Ching Yang Shui dans le district de Fenghua et mort le à Taipei, est un militaire et homme d'État chinois qui fut l'un des principaux représentants du Kuomintang après la mort de Sun Yat-sen en 1925.
Pour les articles homonymes, voir Tchang.
Dans ce nom chinois, le nom de famille, Chiang, précède le nom personnel.
Tchang Kaï-chek 蔣介石 | ||
Tchang Kaï-chek en 1943. | ||
Fonctions | ||
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Président de la république de Chine[N 1] | ||
– (25 ans, 1 mois et 4 jours) |
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Vice-président | Li Zongren Chen Cheng Yen Chia-kan |
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Premier ministre | Yen Hsi-shan Chen Cheng Yu Hung-Chun (en) Chen Cheng Yen Chia-kan Chiang Ching-kuo |
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Prédécesseur | Li Zongren (intérim) Lui-même |
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Successeur | Yen Chia-kan | |
– (8 mois et 1 jour) |
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Vice-président | Li Zongren | |
Premier ministre | Yen Hsi-shan Chen Cheng Yu Hung-Chun (en) Chen Cheng Yen Chia-kan Chiang Ching-kuo |
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Prédécesseur | lui-même (président du gouvernement nationaliste de Chine (Taïwan)) | |
Successeur | Li Zongren (intérim) Lui-même |
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Président du gouvernement central de la république de Chine | ||
– (4 ans, 9 mois et 19 jours) |
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Premier ministre | Song Ziwen | |
Prédécesseur | Lin Sen | |
Successeur | lui-même (président de la république de Chine) | |
Premier ministre de la république de Chine | ||
– (1 mois et 17 jours) |
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Président | lui-même | |
Prédécesseur | Song Ziwen | |
Successeur | Chang Ch'ün | |
– (5 ans, 6 mois et 11 jours) |
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Président | Lin Sen | |
Prédécesseur | Kong Xiangxi | |
Successeur | Song Ziwen | |
– (2 ans et 25 jours) |
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Président | Lin Sen | |
Prédécesseur | Wang Jingwei | |
Successeur | Kong Xiangxi | |
– (1 an et 11 jours) |
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Président | lui-même | |
Prédécesseur | Song Ziwen | |
Successeur | Chen Mingshu | |
Président du gouvernement central de la république de Chine | ||
– (3 ans, 2 mois et 5 jours) |
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Premier ministre | Tan Yankai Song Ziwen lui-même |
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Prédécesseur | Wellington Koo (intérim) | |
Successeur | Lin Sen | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Tchang Kaï-chek | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Fenghua, Xikou, Zhejiang (Chine) | |
Date de décès | ||
Lieu de décès | Taipei (Taïwan) | |
Nationalité | Chinoise, puis taïwanaise | |
Parti politique | Kuomintang | |
Conjoint | Song Meiling | |
Enfants | Chiang Ching-kuo Chiang Wei-kuo |
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Religion | Méthodisme | |
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Présidents de la République de Chine (Taïwan) Premiers ministres de la République de Chine |
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Il fut le chef militaire – avec le titre de généralissime – et, à diverses périodes et en alternance, le chef du gouvernement et le président de la « Première République » puis, jusqu'à sa mort, le président de la « république de Chine » à Taïwan.
Un nationaliste ambitieux
Un général très politique
Tchang Kaï-chek est né à Ching Yang Shui, dans le district de Fenghua, préfecture de Ningbo, province du Zhejiang, dans une famille de commerçants dont les ancêtres sont originaires de Yixing, préfecture de Wuxi, province du Jiangsu. Il suit une formation militaire à la Tokyo Shinbu Gakkō au Japon.
Tchang Kaï-chek rejoint la fraternité révolutionnaire de Tongmenghui par l'entremise de son ami Chen Qimei en 1908. Entre 1911 et 1912, il participe aux combats de Shanghai. Il gravit ainsi les échelons de la hiérarchie du parti et devient un proche collaborateur de Zhang Renjie. À cette époque, Tchang Kaï-chek était affilié à des sociétés secrètes de Shanghai. Il suit ensuite Sun Yat-sen dans son exil au Japon (1914) et le rejoint à Canton en 1918. Lorsque le Parti communiste chinois et le Kuomintang s'allient sous l'impulsion du Komintern à partir de 1922 pour lutter ensemble contre le pouvoir des seigneurs de la guerre et des Occidentaux, Chiang Kaï-chek est envoyé en URSS en 1923 afin d'y rencontrer les dirigeants du Komintern, d'inspecter les écoles militaires et l'organisation politique. À partir de 1924, il dirige l'académie militaire de Huangpu, constituée avec l'aide d'instructeurs militaires soviétiques. Cette académie formera une élite militaire qui sera toujours fidèle à Chiang. Lorsque les riches commerçants de Canton se révoltent en 1924 contre les taxes imposées par le Kuomintang, c'est lui qui mène les combats contre leurs milices.
Vie privée
Déjà marié à Mao Fumei (毛福梅, 1882-1939)[1], mère de Tchang Ching-kuo, qu'il a épousée alors qu'il avait 14 ans, Tchang Kaï-chek quitte tôt le foyer familial pour poursuivre ses études et sa carrière. Il épouse ensuite successivement deux concubines ou épouses secondaires, Yao Yecheng (姚冶誠, 1889-1972) en 1912 et Chen Jieru (陳潔如, 1906-1971) en décembre 1921.
Il épouse enfin en décembre 1927 la fille du riche imprimeur Charles Song, Song Meiling ( – , Long Island). La famille Song, de confession protestante, insiste pour que Tchang Kaï-chek divorce de Mao Fumei — ce qu'il fait cette même année — et renie Yao Yecheng et Chen Jieru.
Yao élève le fils adoptif de Tchang Kaï-chek, Wei-kuo. Après la victoire communiste, elle fuit à Taïwan et meurt à Taipei.
Chen adopte une fille en 1924, Yaoguang (瑤光), qui prendra plus tard son nom de famille. Elle reste à Shanghaï sous le régime communiste, qui lui refuse le droit d'émigrer. Elle obtient plus tard le droit de partir pour Hong Kong où elle décédera.
Mao Fumei meurt lors de la guerre sino-japonaise en 1939, pendant un bombardement.
Militaire anticommuniste et homme fort du Kuomintang
Après la mort de Sun (1925), il s'arroge progressivement la direction du parti. En 1925, il devient commandeur en chef de l'Armée nationale révolutionnaire.
En 1926, prétendant que la gauche prépare un complot contre le Kuomintang, il arrête les dirigeants communistes de Canton et leurs conseillers soviétiques. Ceux-ci ne sont relâchés qu'après avoir accepté de s'affilier au Kuomintang et de renoncer à leurs convictions politiques.
Ayant à présent le contrôle des forces armées du Kuomintang, il décide de lancer en juillet 1926 l'expédition du Nord contre les seigneurs de la guerre qui contrôlent toujours la plus grande partie du pays.
Lors de cette campagne, il prend le parti d'attaquer Shanghai, mais avant que ses troupes n'entrent dans la ville, les communistes déclenchent une grève et les ouvriers prennent le pouvoir dans la ville en attendant l'arrivée des troupes de Tchang Kaï-chek.
Inquiet de la force des communistes, Tchang conclut des accords avec les Occidentaux présents dans la ville (qui garantissent leur neutralité), les milieux d'affaires chinois (qui lui promettent un soutien financier) et avec la Bande verte, une société secrète criminelle (qui infiltre les milieux ouvriers et fournit des renseignements à Tchang).
Le , la Bande verte lance une attaque généralisée contre les communistes de Shanghai, attaque connue sous le nom de massacre de Shanghai. Celle-ci fera des milliers de morts parmi les dirigeants et les ouvriers.
Tchang Kaï-chek installe ensuite le gouvernement à Nankin, défiant le gouvernement rival que Wang Jingwei a installé à Wuhan.
Pendant quelques mois, trois gouvernements se disputent la légitimité en Chine :
- celui de Tchang Kaï-chek à Nankin ;
- celui de Wang Jingwei à Wuhan ;
- et celui de Zhang Zuolin à Pékin.
Le gouvernement de Wang Jingwei cesse cependant d'exister dès et Wang se rallie à la faction de Tchang. Parallèlement, l'expédition du Nord se poursuit et les troupes de Tchang progressent sans cesse vers Pékin.
À la fin de 1927, les opérations se ralentissent, car Tchang Kaï-chek décide de laisser la tête du parti à Hu Hanmin et celle du gouvernement à Tan Yankai, un proche de son rival Wang Jingwei. Il s'agit en fait d'une retraite stratégique, car il craint de perdre son contrôle sur le parti. De plus, il veut arranger son mariage avec la belle-sœur de Sun Yat-sen, Song Meiling. C'est pourquoi, après un bref passage dans son village natal, il part pour le Japon afin d'y négocier avec sa future belle-famille, hostile parce que Chiang est déjà marié et qu'il n'est pas chrétien. Fin 1927, il peut finalement se marier à Shanghai. Il reprend ensuite la direction des troupes et la progression vers Pékin se poursuit facilement, notamment grâce à des accords avec certains seigneurs de la guerre.
En juin 1928, Pékin tombe aux mains des troupes du Kuomintang; victoire facilitée par la politique du Japon. Le Japon, de fait, incite Zhang Zuolin, le seigneur de la guerre qui contrôle la ville, à se replier en Mandchourie pour préserver les intérêts japonais.
Le gouvernement de Wang Jingwei s'étant dissous, Tchang Kaï-chek apparaît comme le maître du jeu en Chine.
Nationaliste et dirigeant de la république de Chine
Tchang Kaï-chek devient alors le président du gouvernement central de la république de Chine, déplace la capitale à Nankin et instaure un régime dictatorial combinant les valeurs du confucianisme et du fascisme.
- En 1930, au cours de la guerre des plaines centrales, il bat la coalition rivale formée par Li Zongren, Yan Xishan et Feng Yuxiang, matant provisoirement les factions rivales au sein de l'armée et du Kuomintang.
- En février 1931, il fait arrêter et mettre aux arrêts domiciliaires Hu Hanmin, le chef officiel du Kuomintang, mais est contraint de le libérer peu après du fait des pressions internes au parti. Une faction du Kuomintang, menée notamment par Hu Hanmin et Lin Sen, dénonce sa dictature et demande désormais sa démission. Mais le parti est forcé de s'unir à nouveau en septembre 1931, quand le Japon envahit la Mandchourie : la défaite militaire des troupes chinoises conduit Tchang Kaï-chek à démissionner en décembre de la présidence de la République, assumée ensuite par Lin Sen. Tchang demeure néanmoins le chef de l'Armée nationale révolutionnaire et son influence reste prépondérante au sein du Kuomintang : il continue de résider dans le palais présidentiel. Les heurts à Shanghai entre les troupes chinoises et japonaises, au début 1932, confortent sa position, en le faisant apparaître comme un chef militaire indispensable face à la menace japonaise.
- En 1933 et 1935, il évince son rival Wang Jingwei, qu'il remplace successivement comme chef officiel du Kuomintang, puis chef du gouvernement, étant de facto le véritable dirigeant de l'autorité centrale chinoise.
Chiang poursuit son combat contre les communistes.
- En , ses troupes encerclent la république soviétique chinoise du Jiangxi, ce qui entraîne l'année suivante la fin du bastion communiste et contraint ses dirigeants à entamer la Longue Marche, pour se réfugier au Shaanxi. Par contre, Tchang évite d'affronter les Japonais, dont les intentions agressives sont de plus en plus manifestes, car il croit ses forces encore trop faibles pour pouvoir sortir victorieuses.
Dépeint par la propagande communiste comme étant pro-capitaliste, cette accusation peut être considérée comme fausse, car il a également confisqué la richesse des capitalistes alors même qu'il dénonçait et combattait les communistes et a écrasé aussi bien les organisations ouvrières et paysannes pro-communistes que les riches capitalistes de Shanghaï[2].
L'« incident » de Xi'an
Un seigneur de la guerre, Zhang Xueliang, après négociation avec les communistes, lui tend un piège le [3] et le retient en otage : il accepte enfin de signer en l'accord de Xi'an visant à constituer un front uni avec les communistes pour lutter contre le Japon.
La guerre sino-japonaise (1937-1945)
En tant que chef du gouvernement et chef de l'armée, Tchang mène la Chine lors de la guerre de résistance contre les Japonais, pendant laquelle sa position à l'intérieur du pays s'affaiblit comparativement à celle de Mao.
L'ampleur de l'invasion nippone l'amène à déménager entre 1937 et 1939 sa capitale de Nankin à Wuhan, après le massacre de Nankin, puis à Chongqing, à l'époque dans le Sichuan. Le siège du gouvernement demeure dans cette dernière localité jusqu'à la fin de la guerre, entraînant une campagne intensive de bombardement par l'aviation impériale.
En 1943, à la mort de Lin Sen, Tchang Kaï-chek assume l'intérim de la Présidence chinoise.
Au niveau mondial, l'influence de Tchang en fait l'un des « quatre grands » chefs des Alliés lors des conférences internationales comme la conférence du Caire de 1943.
Le , il signe avec Truman et Churchill la déclaration de Potsdam, par laquelle les Alliés lancent un ultimatum demandant la reddition inconditionnelle au Japon.
En 1947, la Chine adopte une nouvelle constitution. En avril 1948, Tchang Kaï-chek est élu président de la république de Chine par le Parlement, poste qu'il occupe par intérim depuis 1943 en qualité de chef du gouvernement. Mais la guerre de son parti contre les communistes, reprise dès 1946, vient bientôt mettre un terme à son autorité.
Repli à Taïwan (1949-1975)
Tchang tente d'éradiquer les communistes de Mao Zedong mais ne parvient pas à ses fins, la libération soviétique de la Mandchourie des colons japonais ayant permis au PCC d'étendre ses bases dans le nord-est de la Chine.
Le , face aux succès des communistes, Tchang Kaï-chek démissionne de la présidence, dont l'intérim est assuré par son rival Li Zongren. Mais la faction de Tchang reprend vite le dessus et ce dernier assume à nouveau la réalité du pouvoir, évinçant Li Zongren, malade, absent car en soins à New York.
En , la victoire des communistes est totale sur le continent, la République populaire de Chine est déclarée le à Pékin.
En , Tchang déplace son gouvernement à Taipei, devenue capitale de fait de la république de Chine (Taïwan), où il reprend de manière officielle ses fonctions de président de la République le .
Un temps isolé sur la scène politique internationale, abandonné par les États-Unis, il s'est à nouveau imposé comme un allié de poids au moment de la guerre de Corée et des risques d'extensions de la menace communiste en Asie. En 1967, il s'associe à la fondation de la Ligue anticommuniste mondiale. Il est notamment rejoint par le dictateur paraguayen Alfredo Stroessner, dont il est proche[4].
Tchang Kaï-chek reste à la tête de la république de Chine à Taïwan jusqu'à sa mort en 1975, et continue de revendiquer la souveraineté sur l'ensemble de la Chine. Malgré une constitution théoriquement démocratique, son gouvernement demeure dictatorial, basé sur un système de parti unique et de loi martiale. Il impose également une culture chinoise standard, en interdisant à l'école et dans les médias l'usage des dialectes taïwanais. La « terreur blanche » qu'il déclenche contre ses adversaires politiques fait des dizaines de milliers de victimes[5].
On assiste cependant, sous sa présidence, à un fort développement de l'économie de Taïwan grâce au commerce extérieur.
En 1978, son fils Chiang Ching-kuo devient à son tour président de la République et donne le coup d'envoi de la démocratisation du régime.
Notes et références
Notes
- Le titre officiel du chef de l'État, dans le gouvernement du Guomindang, est initialement Président du gouvernement central de la république de Chine. En 1948, avec la nouvelle constitution, il devient officiellement le président de la république de Chine, Tchang Kaï-chek étant le premier à assurer cette fonction.
Références
- Jay Taylor, The Generalissimo: Chiang Kai-shek and the Struggle for Modern China, Harvard University Press, 2009, p. 40.
- Frank J. Coppa, Encyclopedia of modern dictators: from Napoleon to the present, Peter Lang, (ISBN 0-8204-5010-3, lire en ligne), p. 58
- Anne Lumet, Le pacte, éditions Publibook, 2004.
- « L’Amérique centrale lâche Taipei », Le Monde diplomatique, (lire en ligne, consulté le )
- « À Taïwan, l’heure des comptes », Le Monde.fr, (lire en ligne).
Annexes
Bibliographie
- Maréchal et Madame Tchang Kaï Chek, Les Origines du drame chinois, Paris, Gallimard, 1938, Traduit de l’anglais par Robert Delle Donne, Préface Maurice Pernot, in-16, XXII-209 p
- Destin de la Chine, présenté et commenté par Philip Jaffe, traduit de l'américain par S. T. Vincenot et Francine Béris (Francine Bloch), Paris, Amiot-Dumont, 1949.
- Brian Crozier, The Man Who Lost China (ASIN 068414686X).
- Jonathan Fenby, Generalissimo Chiang Kai-Shek and the China he lost, 2003, The Free Press, (ISBN 0-7432-3144-9).
- Jung Chang, Jon Halliday, Mao. L'histoire inconnue, Paris, Gallimard, 2006, traduit de l'anglais (Globalflair, 2005) par B. Vierne et G. Liebert avec le concours d'O. Salvatori.
- André Malraux, La condition humaine.
- Philippe Paquet, Madame Chiang Kai-shek. Un siècle d'histoire de la Chine, Gallimard, 2010, préface de Simon Leys.
- Alain Roux, Chiang Kaï-Shek. Le grand rival de Mao, Payet, 2016, 646 pages.
Liens externes
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